Après-fête de la Nativité de la Très-Sainte Mère de Dieu ; saintes Ménodore, Métrodore et Nymphodore, sœurs, martyres en Bithynie (vers 310) ; saints Apelle, Luc et Clément, apôtres des soixante-dix (I) ; sainte Pulchérie, impératrice de Constantinople (453) ; saint Salvius, évêque d’Albi (584) ; saint Paul l’Obéissant des Grottes de Kiev (XIII-XIV) ; saint André, prince, dans le monachisme Joasaph (1453); saint martyr Barypsabas ; saints Pierre et Paul, évêques de Nicée (IX) ; saints néo-martyrs de Russie : Ismaïl (Koudriavtsev), Eugène (Popov), Jean (Popov), Constantin (Kolpetsky), Pierre (Grigoriev), Basile (Maximov), Gleb (Apoukhtine), Basile (Malinine), Jean (Sofronov), Pierre (Yourkov), Nicolas (Pavlinov), Pallade (Popov), prêtres, Mélèce (Fediounev) et Gabriel (Yatsik), moines, Syméon (Tourkine), Tatienne (Grimblit) (1937), Varus, évêque de Lipetsk (1938).
VIE DES SAINTES MARTYRES MÉNODORE, MÉTRODORE ET NYMPHODORE
Ces bienheureuses, sœurs selon la chair, vivaient en Bithynie sous le règne de Maximien Galère (vers 305-311). S’appliquant à orner la beauté naturelle de leur corps de la parure des saintes vertus pour l’amour du Christ, elles se retirèrent dans la montagne, près des sources d’eaux chaudes nommées Pythia. Loin des hommes et de tout souci du monde, elles s’adonnaient à la prière et à la contemplation. Elles devinrent rapidement des demeures du Saint-Esprit, et de nombreuses personnes venaient à elles pour recevoir la guérison de leurs maux, tant physiques que spirituels. Apprenant quelle réputation avaient acquise ces saintes femmes, le gouverneur de la région, Fronton, les envoya quérir par une forte escorte, afin de les interroger et de les pousser à renier le Christ. Étonné par leur sagesse et leur détermination, et constant que rien ne pourrait les persuader d’abandonner leur Seigneur bien-aimé, il fit mettre Ménodore à nu et ordonna à ses bourreaux de la frapper pendant de longues heures, à l’issue desquelles la sainte rendit son âme à Dieu sans avoir cessé, même un instant, de prier. Le tyran fit ensuite comparaître les deux autres sœurs et leur montra le corps nu et meurtri de Ménodore, pensant ainsi les effrayer et refroidir leur ardeur. Mais bien au contraire, elles n’en furent que davantage déterminées à mener à leur tour l’ultime combat. Après leur avoir passé des torches sur tout le corps, les bourreaux leur brisèrent les membres avec des barres de fer. C’est ainsi qu’elles partirent à leur tour rejoindre le chœur des vierges sages dans la chambre nuptiale de leur Époux céleste. Furieux de voir avec quel calme et quelle joie les saintes avaient supporté tous ces tourments, le gouverneur voulut faire brûler leurs dépouilles, afin que personne ne puisse les vénérer. Mais au moment où les corps étaient jetés dans la fournaise, un violent orage éclata, éteignit le feu, permettant ainsi aux fidèles de donner aux saintes martyres une digne sépulture.
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4
Ta nativité, Vierge Mère de Dieu, a annoncé la joie à tout l’univers, car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, qui, en détruisant la malédiction, nous a donné la bénédiction ; en abolissant la mort, Il nous a donné la vie éternelle.
Tropaire des saintes martyres Ménodore, Métrodore et Nymphodore, ton 4
Vous qui avez souffert avec longanimité pour la Trinité et vaincu l’ennemi aux maintes ruses, vous vous êtes fraternellement revêtues de l’Esprit : aussi demeurez-vous avec les cinq vierges, dans le tabernacle céleste, ô martyres, avec les anges, dans la joie devant le Roi de toutes choses.
Kondakion des saintes martyres Ménodore, Métrodore et Nymphodore, ton 4
Vous qui avez souffert avec longanimité pour la Trinité et vaincu l’ennemi aux maintes ruses, vous vous êtes fraternellement revêtues de l’Esprit : aussi demeurez-vous avec les cinq vierges, dans le tabernacle céleste, ô martyres, avec les anges, dans la joie devant le Roi de toutes choses.
Kondakion de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4
Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, et Adam et Ève de la corruption de la mort, ô Immaculée, en ta sainte nativité ; c’est elle que fête également ton peuple libéré de la condamnation pour ses péchés, en te criant : « La stérile met au monde la Mère de Dieu, la nourricière de notre vie ».
ÉPITRE DU JOUR
1 Cor. X, 23-28
Tout m’est permis, mais tout n’est pas profitable ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme. Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! N’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience.
I Cor. II, 6-9 (Samedi avant la Croix)
Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.
ÉVANGILE DU JOUR
Matth. XXIV, 34-44
Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.
Matth. X, 37 – XI, 1 (Samedi avant la Croix)
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.