28 octobre (ancien calendrier) / 10 novembre (nouveau)

Jour de jeûne

Sainte Parascève, martyre (III). Saint Térence et son épouse sainte Néonille, martyrs avec leurs enfants saints Sarbèle, Photos, Théodule, Hiérax, Nitas, Vilos et sainte Eunicée (249-250) ; saint Cyriaque, patriarche de Jérusalem, martyr (363) ; saint Térence, évêque de Metz (vers 500) ; saint Faron, évêque de Meaux (669) ; saint hiéromartyr Néophyte, évêque d’Urbnisi (Géorgie, VIIème s.) ; saint Étienne le Sabbaïte, moine (794) ; saint Nestor l’analphabète des Grottes de Kiev (XIVème s.) ; saint Arsène, archevêque de Serbie (1266) ; saint Hyacinthe, métropolite en Dobroudja (1372) ; saint Job, abbé de Potchaev (1651) ; saint Dimitri, métropolite de Rostov (1709) ; saint Arsène de Cappadoce (1924) ; saints néo-martyrs de Russie : Jean (Vilensky), prêtre (1918).

SAINT JOB DE POTCHAÏEV

Saint Job
Saint Job, abbé de Potchaev (1651)

Saint Job, dans le monde Jean Jelezo, naquit dans une famille pieuse de Pokutcha, en Galicie, vers 1550. Ayant manifesté de l’ardeur pour les œuvres de la piété dès sa plus tendre enfance, il quitta le domicile familial à l’âge de neuf ans, et entra au monastère de la Transfiguration à Ugornitsky dans les Carpathes. Le jeune garçon faisait preuve d’une grande humilité et d’un total renoncement à sa volonté propre, aussi reçut-il la tonsure monastique dès l’âge de douze ans. Tout le temps libre dont il disposait était consacré à la prière et à la lecture d’ouvrages utiles à l’âme. L’austérité de son ascèse et sa ferveur pour la prière furent bientôt réputées dans tout l’Ouest de la Russie. Quelques années plus tard, le défenseur de l’Orthodoxie, Constantin Constantinovitch, prince d’Ostrog, désirant fonder un monastère dédié à l’Exaltation de la Sainte Croix à Duben, en vue de protéger le peuple contre le prosélytisme des jésuites et des Polonais, fit appel à Job, qui venait d’être ordonné prêtre pour assurer l’higouménat. Le saint resta vingt-deux ans à la tête de cette communauté, où les moines vivaient dans toute sa rigueur la tradition ascétique orthodoxe. Mais, brûlant du désir de mener la vie d’un simple moine, il s’enfuit un jour secrètement et entra à la laure peu connue de Potchaev, dans le diocèse de Volynie. Là encore, ses vertus ne purent rester cachées, et les moines lui demandèrent bientôt d’accepter la charge d’higoumène. Ayant accepté malgré son désir de demeurer dans l’hésychia, il instaura un régime de vie cénobitique, fit construire une église de pierre et éleva le monastère à une grande prospérité matérielle et spirituelle. Il prit aussi une part active à la lutte contre l’uniatisme, en manifestant que la plénitude de la sainteté se trouve au sein de l’Église Orthodoxe. Vers la fin de sa vie, après avoir reçu le Grand Habit angélique sous le nom de Jean, il nomma son successeur et alla mener, avec la plus grande austérité, la vie de reclus dans une grotte souterraine totalement obscure. Il s’endormit dans le Seigneur le 28 octobre 1651, âgé de presque cent ans. Huit ans plus tard, en 1659, ses reliques furent trouvées intactes, et elles n’ont cessé d’accomplir depuis quantité de guérisons miraculeuses.
SAINT ARSÈNE DE CAPPADOCE
Saint Arsène naquit vers 1840 dans la Cappadoce chrétienne, patrie des Pères de l’Église, qui, malgré l’oppression turque, gardait au début de ce siècle une surprenante vitalité chrétienne. Devenu moine à l’issue de ses études, il fut envoyé comme prêtre dans son village natal, Pharassa, pour y instruire les enfants abandonnés. Après son pèlerinage à pied en Terre Sainte, pèlerinage qu’il renouvelait tous les dix ans, il reçut le surnom de Hadjiéfendis (« maître-pèlerin »). Humble prêtre de Dieu, il fut pendant toute sa vie le père et l’âme de la population. Non content de leur enseigner les rudiments de la culture hellénique, bannie par les autorités turques, il donnait aux Grecs opprimés un exemple vivant de la grandeur et de la dignité chrétienne. Plus que toute parole ou tout enseignement, il était lui-même présence de Dieu, source abondante de grâce et de guérisons miraculeuses, non seulement pour le peuple grec, mais aussi pour les Turcs. Ne se souciant jamais de connaître l’origine ou la religion des personnes qui se présentaient à lui avec confiance, il cherchait avant tout la prière qui était appropriée à chaque cas. S’il ne la trouvait pas dans l’Euchologe, il prenait un psaume, lisait un passage de l’Évangile ou se contentait même de poser sur la tête du malade l’Évangéliaire. Les miracles du Père Arsène étaient devenus si naturels qu’il n’y avait pas d’autre médecin à Pharassa. Il était pour tous le médecin des âmes et des corps. Ceux qui ne pouvaient se déplacer lui envoyaient des vêtements. Saint Arsène lisait alors la prière adéquate ou l’écrivait sur un morceau de tissu, et la guérison était assurée. Parfois la guérison ne venait que progressivement, pour le profit de ceux qui avaient besoin de s’humilier et de prendre peu à peu conscience du secours de Dieu. Le Père Arsène refusait tous les cadeaux qu’on lui proposait en remerciement de ses bienfaits, en disant : « Notre foi ne se vend pas ! » Et il dissimulait habilement ses vertus, au moyen d’excentricités ou d’accès simulés de colère, afin d’éviter l’estime des hommes et de préserver ainsi sa tranquillité. Quand on admirait son pouvoir de thaumaturge, il répondait sévèrement : « Eh bien ! pensez-vous que je sois un saint ? Mais je ne suis qu’un pécheur pire que vous ! Ne voyez-vous pas que je me mets en colère ? C’est le Christ qui accomplit sous vos yeux les miracles. Moi je n’ai qu’à lever les mains et à Le prier. » De fait, quand il élevait les mains vers Dieu en geste d’intercession, c’était comme si son âme se brisait. On avait l’impression qu’il saisissait le Christ par les pieds et ne le laissait que lorsque sa demande avait été exaucée. Saint Arsène vivait dans une étroite cellule au sol en terre battue, en jeûnant, veillant et priant continuellement. Deux jours par semaine, et souvent davantage, il fermait sa porte pour se livrer à la pure contemplation, revêtu d’un sac et prosterné sur la cendre. Et ces jours-là, ceux qui venaient demander son secours, trouvant la porte close, prenaient un peu de poussière sur le seuil et se trouvaient sûrement guéris. Sévère envers lui-même, le Père Arsène était tout amour et compassion envers ses ouailles, en particulier à l’égard de ceux qui venaient confesser leurs péchés. Plus que par des « pénitences » ou des réprimandes, il guérissait les pécheurs par la charité. Il allait souvent, pieds nus, célébrer des vigiles dans les chapelles isolées. Il n’utilisait pas de monture, pour imiter le Christ qui allait toujours à pied, et aussi par égard pour les animaux. À plusieurs reprises des saints apparurent pour l’assister pendant la Divine Liturgie, et des fidèles purent admirer son visage alors transfiguré par la lumière divine. Doué du charisme de clairvoyance, le Père Arsène prédit bien à l’avance l’expulsion des Grecs d’Asie Mineure, et il organisa le départ des habitants de Pharassa. Lorsque l’ordre d’expulsion arriva, le 14 août 1924, le vieillard se mit à la tête de son troupeau, tel un autre Moïse, pour un exode de trois cents kilomètres à pied, au milieu des Turcs menaçants. Toujours uni à Dieu, il n’en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement sur les chrétiens et les musulmans. Conformément à ce qu’il avait annoncé à ses fidèles, il ne vécut que quarante jours après leur arrivée sur la terre grecque. Comme il était alité à l’hôpital, un de ses proches voulut écraser un pou qu’il avait décelé sur son corps. Mais le Père Arsène s’écria : « Non, ne le tue pas le pauvre ! Laisse-le manger lui aussi un peu de chair ! N’y en aurait-il donc seulement que pour les vers ? » Puis, se tournant vers ses visiteurs, il leur dit : « L’âme ! l’âme ! soignez-la davantage que la chair qui, elle, ira à la terre et sera mangée par les vers ! » Ce fut son dernier sermon et son testament. Deux jours plus tard, le 10 novembre 1924, il remit en paix son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur. Il était âgé de quatre-vingt-trois ans. Depuis 1970, saint Arsène n’a cessé de témoigner de la familiarité qu’il a acquise auprès de Dieu par quantité d’apparitions et de miracles advenus auprès de ses précieuses reliques, qui sont déposées au couvent de Sourôti, proche de Thessalonique. Son culte a été reconnu par le Patriarcat Œcuménique en 1986.

SAINT ARSÈNE DE CAPPADOCE

Saint Arsène naquit vers 1840 dans la Cappadoce chrétienne, patrie des Pères de l’Église, qui, malgré l’oppression turque, gardait au début de ce siècle une surprenante vitalité chrétienne. Devenu moine à l’issue de ses études, il fut envoyé comme prêtre dans son village natal, Pharassa, pour y instruire les enfants abandonnés. Après son pèlerinage à pied en Terre Sainte, pèlerinage qu’il renouvelait tous les dix ans, il reçut le surnom de Hadjiéfendis (« maître-pèlerin »).

Humble prêtre de Dieu, il fut pendant toute sa vie le père et l’âme de la population. Non content de leur enseigner les rudiments de la culture hellénique, bannie par les autorités turques, il donnait aux Grecs opprimés un exemple vivant de la grandeur et de la dignité chrétienne. Plus que toute parole ou tout enseignement, il était lui-même présence de Dieu, source abondante de grâce et de guérisons miraculeuses, non seulement pour le peuple grec, mais aussi pour les Turcs. Ne se souciant jamais de connaître l’origine ou la religion des personnes qui se présentaient à lui avec confiance, il cherchait avant tout la prière qui était appropriée à chaque cas. S’il ne la trouvait pas dans l’Euchologe, il prenait un psaume, lisait un passage de l’Évangile ou se contentait même de poser sur la tête du malade l’Évangéliaire. Les miracles du Père Arsène étaient devenus si naturels qu’il n’y avait pas d’autre médecin à Pharassa. Il était pour tous le médecin des âmes et des corps. Ceux qui ne pouvaient se déplacer lui envoyaient des vêtements. Saint Arsène lisait alors la prière adéquate ou l’écrivait sur un morceau de tissu, et la guérison était assurée. Parfois la guérison ne venait que progressivement, pour le profit de ceux qui avaient besoin de s’humilier et de prendre peu à peu conscience du secours de Dieu.

Le Père Arsène refusait tous les cadeaux qu’on lui proposait en remerciement de ses bienfaits, en disant : « Notre foi ne se vend pas ! » Et il dissimulait habilement ses vertus, au moyen d’excentricités ou d’accès simulés de colère, afin d’éviter l’estime des hommes et de préserver ainsi sa tranquillité. Quand on admirait son pouvoir de thaumaturge, il répondait sévèrement : « Eh bien ! pensez-vous que je sois un saint ? Mais je ne suis qu’un pécheur pire que vous ! Ne voyez-vous pas que je me mets en colère ? C’est le Christ qui accomplit sous vos yeux les miracles. Moi je n’ai qu’à lever les mains et à Le prier. » De fait, quand il élevait les mains vers Dieu en geste d’intercession, c’était comme si son âme se brisait. On avait l’impression qu’il saisissait le Christ par les pieds et ne le laissait que lorsque sa demande avait été exaucée. Saint Arsène vivait dans une étroite cellule au sol en terre battue, en jeûnant, veillant et priant continuellement. Deux jours par semaine, et souvent davantage, il fermait sa porte pour se livrer à la pure contemplation, revêtu d’un sac et prosterné sur la cendre. Et ces jours-là, ceux qui venaient demander son secours, trouvant la porte close, prenaient un peu de poussière sur le seuil et se trouvaient sûrement guéris. Sévère envers lui-même, le Père Arsène était tout amour et compassion envers ses ouailles, en particulier à l’égard de ceux qui venaient confesser leurs péchés. Plus que par des « pénitences » ou des réprimandes, il guérissait les pécheurs par la charité. Il allait souvent, pieds nus, célébrer des vigiles dans les chapelles isolées. Il n’utilisait pas de monture, pour imiter le Christ qui allait toujours à pied, et aussi par égard pour les animaux. À plusieurs reprises des saints apparurent pour l’assister pendant la Divine Liturgie, et des fidèles purent admirer son visage alors transfiguré par la lumière divine. Doué du charisme de clairvoyance, le Père Arsène prédit bien à l’avance l’expulsion des Grecs d’Asie Mineure, et il organisa le départ des habitants de Pharassa. Lorsque l’ordre d’expulsion arriva, le 14 août 1924, le vieillard se mit à la tête de son troupeau, tel un autre Moïse, pour un exode de trois cents kilomètres à pied, au milieu des Turcs menaçants. Toujours uni à Dieu, il n’en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement sur les chrétiens et les musulmans. Conformément à ce qu’il avait annoncé à ses fidèles, il ne vécut que quarante jours après leur arrivée sur la terre grecque. Comme il était alité à l’hôpital, un de ses proches voulut écraser un pou qu’il avait décelé sur son corps. Mais le Père Arsène s’écria : « Non, ne le tue pas le pauvre ! Laisse-le manger lui aussi un peu de chair ! N’y en aurait-il donc seulement que pour les vers ? » Puis, se tournant vers ses visiteurs, il leur dit : « L’âme ! l’âme ! soignez-la davantage que la chair qui, elle, ira à la terre et sera mangée par les vers ! » Ce fut son dernier sermon et son testament. Deux jours plus tard, le 10 novembre 1924, il remit en paix son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur. Il était âgé de quatre-vingt-trois ans.

Depuis 1970, saint Arsène n’a cessé de témoigner de la familiarité qu’il a acquise auprès de Dieu par quantité d’apparitions et de miracles advenus auprès de ses précieuses reliques, qui sont déposées au couvent de Sourôti, proche de Thessalonique. Son culte a été reconnu par le Patriarcat Œcuménique en 1986.

(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR

Tropaire de saint Térence, sainte Néonille et leurs enfants, ton 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Tropaire de saint Job de Potchaïev, ton 4
Ayant atteint la longanimité de l’ancêtre [Job] très-éprouvé, et imité la tempérance du Baptiste, émule de leur zèle divin, tu as été digne de prendre leurs noms, et tu fus le prédicateur intrépide de la foi véritable ; aussi tu as amené la multitude des moines au Christ, et tu as affermi tous les hommes dans l’Orthodoxie, Job notre père vénérable, prie pour sauver nos âmes.

Kondakion de saint Étienne le Sabbaïte, ton 4
Ayant planté le paradis des vertus * et l’ayant arrosé sous les flots de tes pleurs, * illustre Père, toi qui as trouvé l’arbre de vie, * sauve de la ruine, par tes prières, ton troupeau; * délivre du péril ceux qui te vénèrent avec ardeur, * car en toi, sage Étienne, nous possédons, * nous les fidèles, un très grand protecteur.

Tropaire de saint Arsène de Cappadoce, ton 3
Ayant bien mené la vie selon Dieu, tu te révélas, Arsène le Théophore, un réceptacle précieux du Paraclet. Et ayant reçu la grâce des miracles, tu dispenses à tous prompt secours: Père bienheureux, prie le Christ notre Dieu d’accorder à nos âmes Sa grande miséricorde.

Kondakion de saint Job de Potchaïev, ton 4
Tu fus une colonne de la foi véritable, un zélateur des commandements évangéliques, le pourfendeur de l’orgueil, et le maître et le défenseur des humbles ; aussi demande pour ceux qui t’exaltent la rémission des péchés, et de préserver ton monastère, Job notre père, semblable à celui qui fut très éprouvé.

Kondakion de saint Arsène de Cappadoce, ton 4
Fleur nouvellement éclose en Cappadoce et réceptacle très précieux de vertus, que saint Arsène soit chanté par moi. Car il vécut dans la chair comme un ange et vit maintenant dans les demeures des saints, avec lesquels il prie sans cesse le Christ de nous accorder la rémission des péchés.

ÉPITRE DU JOUR

I Thess. II, 14-19

Vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en Jésus Christ dans la Judée, parce que vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes maux qu’elles ont soufferts de la part des Juifs. Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, nous empêchant de parler aux païens pour qu’ils soient sauvés, en sorte qu’ils ne cessent de mettre le comble à leurs péchés. Mais la colère a fini par les atteindre. Pour nous, Frères, après avoir été quelque temps séparés de vous, de corps mais non de cœur, nous avons eu d’autant plus ardemment le vif désir de vous voir. Aussi voulions-nous aller vers vous, du moins moi Paul, une et même deux fois ; mais Satan nous en a empêchés. Qui est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement ?

II Cor. IX, 6-11 (S. Arsène de Cappadoce)

Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit : « Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais. » Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces.

ÉVANGILE DU JOUR

Lc XI, 23-26

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N’en trouvant point, il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. Alors il s’en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première.

Lc VI, 17-23 (S. Arsène de Cappadoce)

Jésus descendit avec eux, et s’arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus pour l’entendre, et pour être guéris de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit: Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous! Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie! Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.

À propos de l'auteur

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Jivko Panev

Jivko Panev, cofondateur et journaliste sur Orthodoxie.com. Producteur de l'émission 'Orthodoxie' sur France 2 et journaliste.
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