Saints Éraste, Olympas, Hérodion, Sosipater, Quartus et Tertius, apôtres des septante (Ier s.) ; saint Oreste, médecin, martyr en Cappadoce (304) ; saint Mélios, évêque de Perse, martyr avec deux disciples (341) ; saint Space, martyr (362) ; saints Thibéry, Modeste et Florence, martyrs (IVème s.) ; saint Georges du Puy, évêque du Velay (Vème s.) ; saint Théostiricte ; saint Gobrien, évêque de Vannes (535) ; saint martyr Cоnstantin, prince de Géorgie (842), supplice du saint grand-martyr Georges (303) ; saints néo-martyrs de Russie : Niphonte (Vyblov), moine et martyr Alexandre (Medem) (1931), Procope, archevêque de Chersonèse, Denis (Chtchegolev), Jean (Skadovsky) et Pierre (Pavlouchkov), prêtres (1937), saint Augustin, archevêque de Kalouga, et avec lui Jean (Speransky), prêtre, Joannice (Dmitriev) et Séraphim (Gouchine), moines, Alexis (Gorbatchev), Apollon (Babitchev), Michel (Arefiev) (1937), Boris (Semenov), diacre, Nicolas (Smirnov) et Anne (Ostroglazov) (1930), Olga (Maslennikov) (1941) et Théoctiste (Tchentsov) (1942).
Vie des saints apôtres Éraste, Olympas, Hérodion, Sosipater, Quartus et Tertius
Ces saints apôtres faisaient partie des Soixante-Dix Disciples du Sauveur. Saint Olympas et Rhodion (ou Hérodion), mentionnés par saint Paul dans l’Épître aux Romains (Rm XVI), ont tous deux suivi saint Pierre à Rome, où ils furent décapités lors de la persécution de Néron (64).
Saint Sosipater, lui aussi mentionné par saint Paul (Rm 16, 21), devint évêque d’Iconium et mourut en paix. Tertios lui succéda sur ce siège et s’endormit à son tour dans la paix.
Éraste (Rm 16, 21 et 2 Tim 4, 20), qui était trésorier de la ville de Corinthe, fut économe de l’Église de Jérusalem puis évêque de Panéas (Césarée de Philippe). Il acheva en paix son ministère apostolique.
Quartos (mentionné dans la même lettre) devint évêque de Béryte. Ayant enduré un grand nombre d’épreuves pour la foi, il réussit à convertir la majeure partie des païens de sa ville, avant de s’en aller vers les demeures célestes.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire des saints apôtres, ton 3
Saints Apôtres du Seigneur, / intercédez auprès du Dieu de miséricorde, / pour qu’à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.
Kondakion des saints apôtres, ton 4
Des Apôtres en ce jour / est apparue la sainte festivité / qui procure notoirement / la rémission de leurs péchés / aux fidèles célébrant leur mémoire sacrée.
ÉPITRE DU JOUR
II Cor. V, 1-10
Nous savons que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit. Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur- car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc IX, 37-43
Le lendemain, lorsqu’ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint au-devant de Jésus. Et voici, du milieu de la foule un homme s’écria : Maître, je t’en prie, porte les regards sur mon fils, car c’est mon fils unique. Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris ; et l’esprit l’agite avec violence, le fait écumer, et a de la peine à se retirer de lui, après l’avoir tout brisé. J’ai prié tes disciples de le chasser, et ils n’ont pas pu. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu’à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l’agita avec violence. Mais Jésus menaça l’esprit impur, guérit l’enfant, et le rendit à son père. Et tous furent frappés de la grandeur de Dieu.