5ème dimanche de Pâques, de la Samaritaine
Saints Thallalée, Alexandre et Astère, martyrs en Phénicie (vers 284) ; saint Asclas, martyr en Égypte (vers 287) ; saint Baudile, martyr à Nîmes (IIIème s.) ; saint Zebulon, époux de sainte Suzanna, et père de sainte Nino, apôtre de la Géorgie (IVème s.) ; saint Hilaire, évêque de Toulouse (IVème s.) ; saint Austregisille (ou Austrille), évêque de Bourges (624) ; saint Amalbert, moine à Beauvais (VIIème s.) ; invention des reliques de saint Alexis, métropolite de Moscou ; saint prince Dovmont, Timothée au baptême, de Pskov (1299).
SAINT THALLALÉE
Saint Tallalée était issu d’une famille chrétienne de la Phénicie du Liban ; son père était dit-on, évêque de la région. Instruit dans la crainte de Dieu et l’amour de la vertu, et mû de tendre compassion envers les hommes souffrants, il avait appris l’art médical et l’exerçait, depuis sa jeunesse, gratuitement envers les malades de toute condition. Il allait lui-même recueillir les impotents et, les portant sur ses épaules, il les ramenait dans la demeure familiale qu’il avait transformée en un asile, où il prenait soin d’eux avec amour. Il ne faisait aucune différence entre chrétiens et païens, et ne demandait, pour tout salaire, à ces derniers que de croire en Jésus-Christ, le seul Médecin des âmes et des corps.
Sous le règne de Numérien (283-284), alors qu’il n’avait encore que dix-huit ans (ou plutôt vingt-quatre), ayant reçu du Seigneur la même grâce que celle accordée aux apôtres, Tallalée parcourait villes et villages et proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissant les malades, purifiant les lépreux et expulsant les démons par le signe de la vivifiante Croix. Parvenu à la ville d’Aigai sur le littoral, il y convertit un grand nombre de païens. À la suite d’une dénonciation, il fut arrêté par les soldats, alors qu’il se trouvait caché dans le tronc d’un olivier, et ramené à Aigai pour y comparaître devant le tribunal du gouverneur Théodore. Comme le saint répondait avec audace aux questions du gouverneur, celui-ci ordonna de lui percer les chevilles, puis d’y passer une corde et de le suspendre la tête en bas. Mais, soudain aveuglés par une puissance divine, les soldats percèrent et suspendirent à sa place un morceau de bois. Furieux et croyant qu’ils se moquaient de lui, Théodore les fit châtier et donna l’ordre de fustiger Tallalée. Cependant le saint martyr restait inébranlable sous les coups, comme s’il ne ressentait aucun mal, tant son amour de Dieu l’élevait au-dessus des souffrances corporelles.
Changeant alors de tactique, le magistrat lui demanda s’il guérissait les malades au moyen d’artifices magiques ou par la puissances des dieux. Prenant à témoin ceux qui avaient profité de ses bienfaits, Tallalée répondit que seul le Nom du Christ et la puissance de la Croix peuvent guérir tous les maux, car le Fils de Dieu, par compassion pour notre nature, est venu parmi nous et s’est fait homme afin de nous délivrer de la mort et de la corruption, et, au moment de monter au ciel, Il a transmis cette grâce à ses apôtres et à leurs successeurs. Constatant que le peuple écoutait avec plaisir les paroles du saint, Théodore se précipita sur lui avec fureur, mais ses bras furent soudain paralysés. Loin d’être attendri par ce châtiment, il livra Tallalée à d’horribles tortures. Réconforté par le Christ, présent en lui invisiblement, le saint endura avec joie les ongles de fer et les flammes, clamant qu’il préférait mourir en gardant la piété, plutôt que d’acheter une vie périssable au prix de l’apostasie, et qu’il estimait de son devoir de sacrifier sa vie pour Celui qui a offert la sienne pour notre salut.
On l’abandonna alors sur une barque en pleine mer ; mais, dès que Tallalée éleva sa prière, la mer se calma et il fut conduit tranquillement jusqu’au rivage. Aussitôt saisi par les soldats, il fut ramené à Aigai et traîné de nouveau au tribunal, où s’était rassemblée une grande foule. Les médecins de la ville, jaloux de ses succès, poussaient le gouverneur à en finir au plus vite, si bien que celui-ci ordonna de le clouer sur une planche et de lui verser sur le corps du goudron brûlant, puis de le livrer au bûcher. D’abord ému et transpirant, comme un athlète qui mesure ses forces avant le combat, mais aussitôt raffermi par la grâce de Dieu, Tallalée proclama qu’il comptait les tortures comme une joie et un titre de gloire. Il fut alors jeté aux lions, mais les fauves vinrent jouer autour de lui en frétillant de la queue. Finalement, comme les supplices ne tournaient qu’à un surcroît de trophées pour le saint, Théodore le fit décapiter . Mais cette fin glorieuse amena d’autres assistants à la foi. Outre le soldat Alexandre et le porteur de bois Astérios qui, convertis lors du premier interrogatoire du saint, furent aussitôt décapités, le maître de Tallalée en l’art médical et d’autres citoyens : Stéronas, Philegrios, Timothée, Théodulie, Macaria et bien d’autres se convertirent et témoignèrent vaillamment de leur foi.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du dimanche du 4ème ton
Les saintes femmes, disciples du Seigneur, ayant appris de l’Ange la radieuse nouvelle de la Résurrection, rejetèrent la condamnation des premiers parents, et, pleines de fierté, dirent aux Apôtres : « La mort a été dépouillée, le Christ est ressuscité, donnant au monde la grande miséricorde ! »
Tropaire de la Mi-Pentecôte, ton 8
Au milieu de la fête, abreuve mon âme assoiffée des eaux de la piété, car, ô Sauveur, Tu as clamé à tous : Celui qui a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Source de notre vie, ô Christ Dieu, gloire à toi.
Kondakion de la Samaritaine, ton 8
Par sa foi, la Samaritaine, venue au puits vit en Toi l’eau de la Sagesse ; s’en étant abondamment abreuvée, elle reçut en héritage le Royaume d’en haut, elle qui est toujours digne de louanges.
Kondakion de la Mi-Pentecôte, ton 4
Au milieu de la fête prescrite par la loi, Créateur et Maître de toutes choses, Tu as dit à ceux qui se tenaient auprès de toi : Venez puiser l’eau de l’immortalité. Aussi nous prosternons-nous devant toi et disons-nous avec foi : Accorde-nous ta compassion, ô Christ Dieu, car Tu es la source de notre vie.
ÉPITRE DU JOUR
Actes XI, 19-26, 29-30
En ces jours-là, les apôtres qui avaient été dispersés par la tourmente survenue à propos d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs. Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s’adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur. Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l’Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche. Lorsqu’il arriva, et qu’il vit la grâce de Dieu, il s’en réjouit, et les exhorta tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur ; car c’était un homme droit, plein d’Esprit Saint et de foi. Et une foule nombreuse se joignit au Seigneur. Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et, l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils prirent part aux assemblées de l’Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. L’un deux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, alors que Claude était empereur. Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, une aide aux frères qui habitaient la Judée. Ils la firent parvenir aux anciens par l’entremise de Barnabas et de Saul.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn IV, 5-42
Le Seigneur arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. – Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu’il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu’on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d’eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde. Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée; car il avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie. Lorsqu’il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête; car eux aussi étaient allés à la fête. Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit: Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. L’officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux; et ils lui dirent: Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore ce second miracle lorsqu’il fut venu de Judée en Galilée. Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. Il leur répondit: Celui qui m’a guéri m’a dit: Prends ton lit, et marche. Ils lui demandèrent: Qui est l’homme qui t’a dit: Prends ton lit, et marche? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat. Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu’à présent; moi aussi, j’agis. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme. Ne vous étonnez pas de cela; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.