Clôture de la Pentecôte
Saint Alexandre et sainte Antonine, vierge, martyrs à Cadramon (vers 313) ; saint Timothée, évêque de Brousse, martyr (361-363) ; saint Théophane d’Antioche (363) ; saint Alexandre et sainte Pansemnée, ascètes près d’Antioche (369)saint Bassien, évêque de Lodi en Lombardie (409); saint Censure, évêque d’Auxerre (486) ; saint Landry, évêque de Paris (656) ; saint Ébremond, ermite au diocèse de Sées (vers 720) ; saint Sylvain, des Grottes de Kiev (XIVème s.) ; saint Jean, métropolite de Tobolsk (1715) ; saint hiéromartyr Timothée (Oulianov), prêtre (1940).
SAINT ALEXANDRE ET SAINTE ANTONINE, MARTYRS
Sainte Antonine était une vierge chrétienne menant une vie agréable à Dieu au village de Codramon. Arrêtée sur l’ordre du préfet Festus, qui lui proposa de devenir prêtresse d’Artémis, elle repoussa son offre avec dédain et confessa hardiment le Christ. Le magistrat la fit frapper, puis jeter en prison, privée de nourriture et de boisson. Au bout de trois jours, un coup de tonnerre ébranla la prison et une voix céleste encouragea la sainte au combat, et l’invita à prendre le pain et l’eau qui étaient apparus devant elle. Au matin, elle fut conduite devant le préfet, et en riant, elle lui annonça sa prochaine déchéance. Furieux, Festus la livra aux soldats qui la frappèrent du plat de leurs épées ; la bienheureuse n’en interrompit cependant pas sa prière et renouvela sa prédiction. Le magistrat commanda alors de la conduire dans une maison de prostitution.
À la suite de la vision d’un ange, un soldat de vingt-trois ans, Alexandre, se présenta dans ce lieu de débauche et demanda à être introduit auprès de la vierge, prétextant vouloir profiter de ses charmes. Mais aussitôt seuls, il révéla à Antonine qu’il avait été envoyé par le Seigneur et, la couvrant de son manteau, il lui permit de s’enfuir en trompant la surveillance. Lorsqu’un peu plus tard, quatre soldats envoyés par le préfet, se présentèrent pour abuser de la jeune fille, ils découvrirent avec stupeur Alexandre à sa place. Traduit devant Festus, il confessa qu’il était serviteur du Christ, prêt à mourir pour Lui. Au moment où on l’entraînait pour le supplice, Antonine se présenta au tribunal et fut aussitôt attachée à ses côtés. On leur coupa les extrémités des mains et des pieds et, après leur avoir lacéré les flancs, on les enduisit de poix et on les jeta dans une fosse pleine de matières incandescentes, que les soldats recouvrirent ensuite de terre, afin que les chrétiens ne puissent pas retrouver leurs précieuses reliques. C’est ainsi que ces deux héros de la chasteté parvinrent, triomphants, dans le Royaume de Dieu.
(Tirédu Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire, ton 8
Béni es-Tu Christ notre Dieu, qui a rendu très-sages les pêcheurs, leur envoyant le Saint-Esprit, et qui par eux, a pris au filet l’univers, Ami des hommes, gloire à Toi !
Kondakion, ton 8
Lorsque Tu descendis en confondant les langues, ô Très-Haut, Tu divisas les peuples, lorsque Tu distribuas les langues de feu, Tu appelas tous les hommes à l’unité, et tous d’une seule voix, nous glorifions le Très-Saint Esprit !
ÉPÎTRE DU JOUR
Rom. I, 7-12
À tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ ! Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, demandant continuellement dans mes prières d’avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d’aller vers vous. Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.
ÉVANGILE DU JOUR
Matth. V, 42-48
Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.