Fête de l’icône miraculeuse de Notre-Dame de Kazan ; Saint Abercius, évêque d’Hiérapolis, thaumaturge, égal aux apôtres (vers 167) ; les sept « dormants » d’Ephèse : Maximilien, Jamblique, Martinien, Jean, Denis, Exacustodien (Constantine) et Antonin (vers 208 ; 408-450) ; saint Alexandre, évêque, saint Héraclius, soldat, saintes Anne, Elisabeth, Théodotie et Glycérie, martyrs (II-IIIème s.) ; saint Mellon, évêque de Rouen (vers 300) ; saint Népotien, évêque de Clermont (388) ; saint Vallier, archidiacre à Langres, martyr (IVème s.) ; saint Léothade, évêque d’Auch (718) ; saints néo-martyrs de Russie : Séraphim, évêque d’Ouglitch et avec lui Vladimir (Sobolev), Alexandre (Andreev), Basile (Bogoïavlensky), Alexandre (Lebedev), prêtres, Germain (Poliansky) et Ménas (Chelaïev) (1937) ; Nicolas (Bogoslovsky), Nicolas (Ouchakov), prêtres et Grégoire (Vorobiev), moine (1937).
COMMÉMORATION DE L’ICÔNE DE NOTRE DAME DE KAZAN
L’icône de la Mère de Dieu de Kazan est l’une des plus vénérées en Russie et est apparue à Kazan en 1579. La date de sa fête, le 22 octobre selon l’ancien calendrier, a été fixée au XVIIème siècle, en mémoire de la libération de Moscou et, par voie de conséquence, de la Russie, de l’invasion polonaise et ce le 22 novembre 1612. En 1579, une fillette du nom de Matrone, dont la maison familiale avait brûlé au cours de l’incendie de Kazan, vit en songe l’icône de la Mère de Dieu et entendit une voix qui lui ordonnait de chercher la sainte icône, dissimulée dans les cendres de la maison sinistrée. La sainte icône fut trouvée enveloppée dans un vieux tissu sous le poêle, où elle avait probablement été enterrée du temps de l’invasion des Tatares à Kazan. On amena solennellement l’icône à l’église paroissiale, dont le recteur était St Hermogène, le futur patriarche qui périt au temps des troubles. En ces jours difficiles où Moscou était occupée par les Polonais, le saint patriarche Hermogène, se trouvant sous surveillance, réussit à faire acheminer secrètement un appel à Nijni-Novgorod : « Écrivez à Kazan au métropolite Éphrem qu’il envoie aux boyards et à l’armée cosaque un message, afin qu’ils défendent fermement la Foi, qu’ils mettent fin au pillage, qu’ils gardent l’esprit fraternel et que comme ils l’ont promis ils donnent leur vie pour la maison de la Mère de Dieu (i.e. la Russie) et pour la Foi. Écrivez à toutes les villes… Parlez partout en mon nom ». Les habitants de Novgorod répondirent à l’appel du patriarche. A l’armée dirigée par le prince Dimitri Pojarsky se joignirent les régiments de Cosaques qui avaient apporté avec eux une copie de l’icône miraculeuse de Kazan. Dans le froid de l’automne, l’armée russe se précipita à l’assaut de Moscou qui était occupée par les Polonais. Le jeûne de trois jours et la prière fervente devant l’icône de la Mère de Dieu de Kazan firent que le Seigneur eut miséricorde de son peuple. Dans le Kremlin assiégé par les armées russes se trouvait l’archevêque Arsène d’Élassona qui était venu de Grèce et était tombé malade du fait du choc et des émotions. La nuit, la cellule du hiérarque se remplit soudain de lumière et il vit St Serge de Radonège qui lui dit : « Arsène, nos prières ont été entendues ; par l’intercession de la Mère de Dieu le jugement de Dieu à l’encontre de la patrie est changé en miséricorde. Demain, Moscou sera dans les mains de ceux qui l’assiègent et la Russie sera sauvée ». La confirmation de la véracité de cette prophétie fut en quelque sorte la guérison de l’archevêque. Le jour suivant, le 22 octobre 1612, les armées russes remportèrent la victoire et prirent Kitaï-Gorod, et deux jours après, le Kremlin. Le dimanche 25 octobre, les escadrons russes entrèrent au Kremlin solennellement, portant l’icône de Kazan. En mémoire de la libération de Moscou fut instituée la fête en l’honneur de l’icône de Kazan le 22 octobre.
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de l’icône de N.D. de Kazan, ton 4
Toi qui nous protèges de tout cœur, Mère du Seigneur tout puissant, intercède auprès de ton Fils, le Christ notre Dieu en faveur de nous tous, et fais que nous trouvions le salut, nous qui accourons sous ta puissante protection. Dame souveraine, protège-nous tous, nous qui, dans le malheur l’affliction, la maladie et sous le poids de tant de péchés, avec tendresse te prions devant ton icône immaculée, avec larmes, le cœur contrit, fais reposer notre irréversible espérance sur toi: accorde-nous la délivrance de tout mal, et tout ce qui nous est utile et sauve-nous, Vierge Mère de Dieu, car tu es pour tes serviteurs la divine protection.
Tropaires du saint Hiérarque, ton 5
Des Apôtres ayant imité le zèle, tu brillas pour l’Église comme astre du matin, en tes œuvres manifestant un pouvoir venu de Dieu; car, en opérant tes merveilleux prodiges, pontife Abercius, tu guidas les égarés vers les portes de la foi.
Kondakion du saint hiérarque, ton 8
Comme grand pontife, comme égal aux Apôtres, Abercius, te glorifie l’entière Église des croyants; Bienheureux, par tes prières garde-la invincible, inébranlable et à l’abri de toute erreur, Père dont nous admirons les miracles si nombreux.
Kondakion de l’icône de N.D. de Kazan, ton 8
Accourons, fidèles, vers ce havre de sérénité, la protection de la Vierge, son aide empressée, le prompt salut qu’elle nous offre avec ardeur. Hâtons-nous vers la prière, empressons-nous vers le repentir, car la très Sainte Mère de Dieu fait jaillir sur nous la miséricorde qui ne tarit pas, avec prévenance, elle vient à notre secours, elle délivre de grands malheurs et d’immenses calamités ses serviteurs qui bien lui plaisent et cultivent la crainte de Dieu.
ÉPITRE DU JOUR
Éph V, 20-26
Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc III, 23 – IV, 1
Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d’Héli, fils de Matthat, fils de Lévi, fils de Melchi, fils de Jannaï, fils de Joseph, fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahum, fils d’Esli, fils de Naggaï, fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Sémeï, fils de Josech, fils de Joda, fils de Joanan, fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri, fils de Melchi, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils D’Er, fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthat, fils de Lévi, fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim, fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Nathan, fils de David, fils d’Isaï, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Salmon, fils de Naasson, fils d’Aminadab, fils d’Admin, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda, fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fis de Thara, fils de Nachor, fils de Seruch, fils de Ragau, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala, fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech, fils de Mathusala, fils d’Énoch, fils de Jared, fils de Maléléel, fils de Kaïnan, fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu. Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours.