Après-fête de l’Ascension
Jour de jeûne
Translation des reliques de saint Théodore le Stratilate, mégalomartyr (319) ; saint martyr Maximin, évêque d’Aix-en-Provence (Ier s.) ; sainte Calliope, martyre (vers 250) ; sainte Syre de Troyes (IIIème s.) ; saint Éphrem, patriarche d’Antioche (545) ; saint Médard, évêque de Noyon (vers 560) ; saint Zosime de Phénicie (VIème s.) ; saint Godard, évêque de Rouen (VIème s.) ; saint Héracle, évêque de Sens (VIème s.) ; saint Cloud, évêque de Metz (660) ; sainte Eustadiole, abbesse-fondatrice de Moyenmoutier (VIIème s.) saint Théodore, évêque de Souzdal (1023).
TRANSLATION DES RELIQUES DE ST THÉODORE LE STRATILATE
Quelque temps après son glorieux martyre, les reliques de saint Théodore furent transférées d’Héraclée à Euchaneia, où elles furent déposées dans la maison familiale du saint, conformément aux recommandations qu’il avait laissées à son secrétaire, Augaros, avant sa mort. Elles y accomplirent de nombreux miracles, de sorte que la ville prit ensuite le nom de Théodoropolis. C’est cette translation que nous commémorons aujourd’hui.
Saint Anastase le Sinaïte rapporte qu’à Karsat, près de Damas, se trouvait une église dédiée à saint Théodore le Stratilate, que les Sarrasins utilisèrent comme habitation, avec leurs femmes et leurs enfants, quand ils s’emparèrent de Damas. L’un d’eux décocha une flèche sur une fresque représentant le saint, et aussitôt du sang frais coula de son visage. Quelque temps plus tard, tous les Sarrasins qui se trouvaient dans cette église trouvèrent la mort.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de l’Ascension, ton 4
Tu t’es élevé dans la gloire, ô Christ notre Dieu, réjouissant Tes disciples par la promesse de l’Esprit Saint, et les affermissant par Ta bénédiction, car Tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur du monde.
Tropaire de saint Théodore, ton 4
Dans l’armée véritable du Roi des cieux * tu fus un excellent stratège, Théodore, martyr victorieux; * car tu as combattu sagement, avec les armes de la foi, * exterminant les troupes des démons, en athlète vainqueur; * c’est pourquoi nous les fidèles, nous te disons bienheureux.
Kondakion de saint Théodore, ton 6
Ayant armé de courage ta foi * et pris comme lance la parole de Dieu, * tu as transpercé l’ennemi, * Théodore, fameuse gloire des martyrs; * avec eux ne cesse pas * d’intercéder pour nous tous auprès du Christ notre Dieu.
Kondakion de la fête, ton 6
Ayant accompli Ton dessein de Salut pour nous, et uni ce qui est sur terre à ce qui est aux cieux, Tu T’es élevé dans la gloire, ô Christ notre Dieu, sans nullement T’éloigner, mais en demeurant inséparable et clamant à ceux qui T’aiment : Je suis avec vous et personne ne prévaudra contre vous.
ÉPITRE DU JOUR
Actes XXIII, 1-11
Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu… Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche. Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe ! Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu ! Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. Paul, sachant qu’une partie de l’assemblée était composée de sadducéens et l’autre de pharisiens, s’écria dans le sanhédrin : Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisien ; c’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement. Quand il eut dit cela, il s’éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l’assemblée se divisa. Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses. Il y eut une grande clameur, et quelques scribes du parti des pharisiens, s’étant levés, engagèrent un vif débat, et dirent : Nous ne trouvons aucun mal en cet homme ; peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé. Comme la discorde allait croissant, le tribun craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens, fit descendre les soldats pour l’enlever du milieu d’eux et le conduire à la forteresse. La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit : Prends courage ; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn XVI, 15-23
Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père. Là-dessus, quelques-uns de ses disciples dirent entre eux: Que signifie ce qu’il nous dit: Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez? et: Parce que je vais au Père? Ils disaient donc: Que signifie ce qu’il dit: Encore un peu de temps? Nous ne savons de quoi il parle. Jésus, connut qu’ils voulaient l’interroger, leur dit: Vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j’ai dit: Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez. En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom.