24 avril (ancien calendrier)/7 mai (nouveau)
Saint Sabas, chef des milices et 70 guerriers, martyrs à Rome (272) ; saint Alexandre et ses 34 compagnons, martyrs à Lyon (177) ; saints Pasicrate et Valentin, martyrs en Mésie (228) ; saints Eusèbe, Néon, Léonce, Longin et leurs compagnons, martyrs à Nicomédie (303) ; saint Cérase, évêque d’Eauze (Vème s.) ; saint Dié, abbé près de Blois (531) ; saint Thomas, fol en Christ (546-560) ; sainte Elizabeth d’Héraclée de Thrace, thaumaturge (VIème s.) ; sainte Beuve (673) ; saint Sabas des Grottes de Kiev (XIIIème s.) ; saint Alexis, reclus des Grottes de Kiev (XIIIème s.); saints Élie et Sabas, métropolites et confesseurs de Transylvanie (XVIIème s.) ; saint Joseph, évêque de Maramuréche en Transylvanie (XVIIIème s) ; saint martyr Serge (Arkhanguelsky) (1938) ; saint hiéromartyr Branko (1941, Serbie).
SAINT MARTYR SABAS

Originaire du pays des Goths, saint Sabas servait à Rome dans l’armée impériale, au temps de la persécution de l’empereur Aurélien (270-275), et avait été jugé digne de la dignité de stratilate. Il était cependant chrétien et secourait autant qu’il le pouvait les martyrs qui étaient entassés dans les prisons. Dénoncé comme chrétien, il fut convoqué devant l’empereur et jeta à ses pieds son ceinturon, en confessant le Christ vrai Dieu. Il fut alors suspendu au chevalet et on le brûla avec des torches, avant de le jeter dans un chaudron empli de poix bouillante. Il fut cependant préservé de to7ute brûlure et ce miracle provoqua la conversion de soixante-dix soldats qui, ayant confessé la vraie Foi, furent aussitôt décapités
Lors d’un second interrogatoire, saint Sabas confessa le Christ avec d’autant plus d’assurance que le Seigneur lui était apparu auparavant dans son cachot pour l’encourager. Il reçut finalement la couronne du martyre en étant jeté dans le Tibre.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de Pâques, ton 5
Le Christ est ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort, et à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.
Tropaire du dimanche de Thomas, ton 7
Le sépulcre étant scellé, Toi qui es la Vie, ô Christ Dieu, Tu t’es levé du tombeau, et les portes étant fermées, Toi, la Résurrection de tous, Tu t’es présenté devant Tes disciples, par eux renouvelant en nous un esprit droit, dans Ta grande miséricorde.
Tropaire du saint martyr Sabbas, ton 5
Ayant laissé les honneurs et l’habit de la terrestre dignité, saint Martyr, en présence du perfide tyran tu confessas la divinité du Christ notre Roi et pour lui tu souffris grandement, illustre Sabbas; c’est pourquoi tu as reçu du Maître de tous les régnants ta splendide couronne de vainqueur et tu brilles au milieu des célestes armées; toi qui jouis de la présence du Seigneur, pour le salut de nos âmes intercède auprès de lui.
Kondakion du saint martyr Sabbas, ton 4
En invincible chef d’armée, illustre Sabbas, tu triomphas des barbares machinations et par ta ferme lutte l’emportas sur la multitude des invisibles ennemis; c’est pourquoi tu as ceint la couronne des vainqueurs; intercède auprès du Christ notre Dieu, bienheureux Martyr, pour nous qui te vénérons avec foi.
Kondakion du dimanche de Thomas, ton 8
Voulant s’assurer de Ta Résurrection, Thomas scruta de sa droite curieuse Ton côté vivifiant, ô Christ Dieu ; aussi, lorsque Tu entras, les portes étant fermées, il Te clama avec les autres apôtres : Tu es mon Seigneur et mon Dieu.
ÉPÎTRE DU JOUR
Actes V, 21-33
Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le temple, et se mirent à enseigner. Le souverain sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus, ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d’Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison. Les huissiers, à leur arrivée, ne les trouvèrent point dans la prison. Ils s’en retournèrent, et firent leur rapport, en disant : Nous avons trouvé la prison soigneusement fermée, et les gardes qui étaient devant les portes ; mais, après avoir ouvert, nous n’avons trouvé personne dedans. Lorsqu’ils eurent entendu ces paroles, le commandant du temple et les principaux sacrificateurs ne savaient que penser des apôtres et des suites de cette affaire. Quelqu’un vint leur dire : Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple. Alors le commandant partit avec les huissiers, et les conduisit sans violence, car ils avaient peur d’être lapidés par le peuple. Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes : Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme ! Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn VI, 14-27
Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C’est moi; n’ayez pas peur! Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. La foule qui était restée de l’autre côté de la mer avait remarqué qu’il ne se trouvait là qu’une seule barque, et que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu’ils étaient partis seuls. Le lendemain, comme d’autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces, les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Et l’ayant trouvé au delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.