Avant-fête de la Théophanie ; Synaxe des 70 apôtres ; Luc et Marc, évangélistes, Cléopas, Zachée, six des sept premiers diacres : Etienne, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon et Parménas, Achaïcus, Agabus, Amplias, Ananias, Andronique, Apelle, évêque d’Héraclée, Apelle, évêque de Smyrne, Apollos, Aquilas, Archippe, Aristarque, Aristobule, Artémas, Asyncrite, Barnabe, Carpus, Céphas, César, Clément, Codrat, Crescent, Epaphrodite, Epénète, Eraste, Evode, Fortunatus, Gaïus, Hermas, Hermès, Hérodion, Jacques, 1er évêque de Jérusalem, Jason, Justus, Lin, Luc, évêque de Laodicée, Marc, évêque d’Appoloniade, Marc, évêque de Byblos, Narcisse, Olympas, Onésime, Onésiphore, Patrobas, Philémon, Philologue, Phlégon, Pudens, Quartus, Rufus, Silas, Sosipater, Sosthène, Stachys, Sylvain, Tertius, Timothée, Tite, Trophime, Tychique, Urbain et Zénas ; saint Delphin, évêque de Bordeau (403) ; saint Grégoire, évêque de Langres (539) ; saint Ferréol, évêque d’Uzès (581) ; saint Rigobert, évêque de Reims (vers 745) ; sainte Théoctiste, higoumène du monastère de Coucoumios en Sicile (800) ; saint Onuphre de Chios, néo-martyr grec (1818) ; saints Évagre et Élie le diacre, et les moines de Chiomrvimévi ; saint Eustathe I, archevêque de Serbie (vers 1285) ; saint Achille, diacre de la Laure des Grottes de Kiev (XIVème s.) ; saint vénérable martyr Zosime et martyr Athanase (III-IVème s.) ; saints hiéromartyrs de Russie : Alexandre, Étienne et Philippe, prêtres (1933), Nicolas, prêtre (1939), Paul, prêtre (1941).
SYNAXE DES 70 APÔTRES
Après avoir élu ses douze Apôtres, compagnons de route et disciples privilégiés, auxquels Il réservait ses enseignements les plus élevés, notre Seigneur Jésus-Christ choisit soixante-dix (selon d’autres 72) autres disciples, parmi le grand nombre de ceux qui le suivaient, pour aller au-devant de Lui, sans bourse ni sandales, et préparer sa venue dans toute ville et tout endroit où Il passerait, en accomplissant des miracles et en annonçant que le Royaume de Dieu était tout proche (Lc 10). À ce nombre, symbole de perfection et de multitude (7, nombre parfait, et 10, signe de quantité), s’adjoignirent bien d’autres disciples qui abandonnèrent tout pour suivre le Christ et qui, entre son Ascension au ciel et la Pentecôte, se tenaient dans la chambre haute assidus à la prière. L’Écriture sainte désigne cette Église primitive par un autre nombre évoquant la plénitude : 120 (12, symbole de perfection, multiplié par 10) (voir Act 1, 15). Après l’effusion du Saint-Esprit et la dispersion des Apôtres à travers le monde, d’autres disciples, dont certains n’avaient pas connu le Seigneur pendant son séjour terrestre, se rendirent néanmoins dignes d’être rangés parmi les Apôtres (c’est-à-dire les « envoyés »), car ils contribuèrent grandement à répandre la Bonne Nouvelle par leur parole et versèrent leur sang pour l’édification de la sainte Église. En se fondant sur les noms des disciples qui nous ont été transmis par l’Écriture sainte, la tradition ecclésiastique célèbre la mémoire de soixante-dix d’entre eux, en évoquant ainsi par analogie les 70 premiers « envoyés » par le Seigneur et la multitude innombrable (symbole du nombre 70) de ceux qui dans la suite des temps, jusqu’à nos jours, furent « envoyés » par le Saint-Esprit pour porter témoignage devant les hommes de la Résurrection du Sauveur.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de l’avant-fête de la Théophanie, ton 4
Prépare-toi, Zabulon ; dispose-toi, Nephtali. Jourdain, arrête-toi, pour accueillir avec des transports de joie le Seigneur qui vient se faire baptiser. Réjouis-toi Adam avec notre première mère ; ne vous cachez plus comme jadis au paradis ; Celui qui vous voyait nus, apparaît pour vous revêtir de votre robe première. Le Christ est apparu, voulant renouveler toute la création.
Tropaire des 70 Apôtres, ton 3
Saints Apôtres, intercédez auprès du Dieu miséricordieux afin qu’Il accorde à nos âmes le pardon des péchés.
Kondakion des 70 Apôtres, ton 2
Fidèles, célébrons divinement le chœur des septante Disciples du Christ; par eux nous avons tous appris en effet le culte de l’indivisible Trinité: ils sont les luminaires de la Foi divine.
Kondakion de l’avant-fête de la Théophanie, ton 4
Étant descendu en ce jour dans les flots du Jourdain, le Seigneur crie à Jean : « Ne crains point de me baptiser, car Je suis venu sauver Adam, le premier père ».
ÉPÎTRE DU JOUR
Jacques III, 1-10
Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier. Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt. La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
Rom. VIII, 8-14 (70 Apôtres)
Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
ÉVANGILE DU JOUR
Mc XII, 18-27
Les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question: Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si le frère de quelqu’un meurt, et laisse une femme, sans avoir d’enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième, et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi. À la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme? Car les sept l’ont eue pour femme. Jésus leur répondit: N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu? Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson: Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur.
Lc X, 1-15 (70 Apôtres)
Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord: Que la paix soit sur cette maison! Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison. Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur: Le royaume de Dieu s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l’on ne vous recevra pas, allez dans ses rues, et dites: Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à nos pieds; sachez cependant que le royaume de Dieu s’est approché. Je vous dis qu’en ce jour Sodome sera traitée moins rigoureusement que cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts.