Le 11 juin dernier, le patriarche œcuménique Bartholomée a présidé la Divine Liturgie dans l’église patriarcale à l’occasion de la commémoration des Saints et Glorieux Apôtres Bartholomée et Barnabé.
Ont concélébré avec le Patriarche œcuménique les hiérarques suivants : M. Emmanuel de Chalcédoine, Apostolos de Derkoi, Démétrios des îles Princes, Sotirios du Canada, Chrysostome de Dodoni, Macaire d’Aneon, Méliton de Philadelphie ; Pantéléimon de Xanthi, Irinée de Myriophyton et Peristasis, Chrysostome de Myra, Théodorite de Laodicea, Théoleptos d’Iconium, Nectaire de Corfou, Athënagoras de Belgique, Anthems d’Alexandroupolis, Chrysostome de Patras, Eugene de Crète, Ambrose de Corée, Nathanaël de Kos et de Nisyros, Dionysos de Zakynthos, Stéphane de Kallioupolis et de Madytos, Job de Pisidie, Maxime de Ioannina, Maxime de Selyvria, Amphiloque d’Andrianople, Apostolos du New Jersey, Justin de Nea Krini et Kalamaria, Cyrille d’Imbros et Tenedos, Chrysostome de Symi, Nathaniel de Chicago, Myron de Nouvelle-Zélande, Hiéroteos de Lemnos, Philothée de Thessalonique, Prodromos de Rethymno et Avlopotamos, Jacques d’Irealnd, Andrée des Quarante Églises, Joachim de Prusa et Théodore de Séleucie.
Après le renvoi, le métropolite Emmanuel de Chalcédoine s’est adressé au Patriarche œcuménique, au nom des hiérarques du Trône.
Dans son discours, le Patriarche œcuménique a chaleureusement remercié le métropolite aîné de Chalcédoine pour avoir « exprimé l’amour et l’honneur non seulement des personnes présentes, mais aussi des frères évêques qui prient de loin ». Il a également remercié tous ceux qui sont venus célébrer avec lui ou qui lui ont envoyé leurs félicitations. Se référant à la fête des Apôtres Barthélomée et Barnabé, il a rappelé, entre autres, que les Apôtres du Seigneur « ont annoncé l’Évangile du salut à toute la création » avec beaucoup de patience… dans un amour sincère, dans la parole de vérité, avec la puissance de Dieu » (2 Co 6, 4-7) ».
Il a ensuite ajouté : « L' »œuvre apostolique » est au cœur de la vie et de l’identité de l’Église. Comme l’a déclaré le saint et grand Concile orthodoxe (Crète 2016), elle est ‘le souffle de vie que l’Église insuffle à la société humaine, faisant du monde une Église’ (Encyclique, § 6). Comme il est écrit, « l’Église est lumière, et seul ce qui est lumière est Église ». Telle est la mission intemporelle de l’Église du Christ. Bien sûr, les temps et les signes des temps changent. Aujourd’hui, l’Église vit dans un monde différent dont elle doit témoigner. C’est un monde qu’elle ne peut ni ignorer, ni rejeter, ni, bien sûr, s’y adapter complètement.
Les deux points de référence et d’orientation du témoignage apostolique de l’Église aujourd’hui restent a) la fidélité à la tradition de la vérité, qui n’est pas le passé mais une présence vivante et vivifiante dans l’Église, ou plutôt la vie même de l’Église, et b) les réalités historiques et culturelles actuelles et les signes des temps ».
Le Patriarcat œcuménique s’est ensuite adressé à la jeune génération :
« En nous adressant à la nouvelle génération, nous soulignons que notre tradition orthodoxe hellénique est une source d’inspiration, d’enrichissement existentiel et de créativité. Elle aiguise notre sens de la vérité et de la signification du sacrifice et du service, des valeurs élevées qui présupposent toujours le dépassement de soi et l’orientation vers le bien commun. Jamais dans l’histoire de l’humanité les valeurs spirituelles n’ont été considérées comme allant de soi. C’est une observation très opportune aujourd’hui, alors que l’on croit généralement que la responsabilité, la liberté, la justice et la paix résulteront automatiquement des progrès de la science et de la technologie, du développement économique et de la communication en ligne. La vérité, cependant, est tout autre ».
À la fin de son discours, le patriarche a remercié les hiérarques, ses collaborateurs et tous ceux qui soutiennent l’Église mère. Après la Divine Liturgie, le patriarche œcuménique a reçu au Patriarcat les salutations et le cadeau de fête de la part des hiérarques de Turquie, suivi par le clergé et les laïcs de la Cour Patriarcale, conduits par le Grand Ecclésiastique Grégoire, qui s’est adressé au Patriarche, qui lui a répondu par des mots paternels.
Ensuite, les moines du Saint Monastère du Vénérable Précurseur Jan – Bigorski de l’archevêché d’Ohrid ont transmis au Patriarche œcuménique les vœux chaleureux et le respect de leur higoumène, l’évêque Parthène d’Antania, et de sa confrérie ».