Jour de jeûne
Saint Andronique, apôtre, et son épouse sainte Junia (Ier s.) ; saint Tropez, martyr (Ier s.) ; saints Solocane, Panphamer et Pamphylon, guerriers, martyrs à Chalcédoine (305) ; saint Étienne, patriarche de Constantinople (893) ; sainte Eudocie, princesse de Moscou, Euphrosynie dans le monachisme (1407) ; saints Nectaire (1550) et Théophane (1544) des Météores ; saint Nicolas le jeune de Metsovo (Epire), néo-martyr grec (1617).
SAINTS APÔTRES ANDRONIQUE ET JUNIA
Mentionnés par saint Paul dans son Épître aux Romains (16, 7), qui les nomme ses parents et les loue comme illustres parmi les apôtres, saint Andronique et son épouse Junia, Juifs de naissance, s’étaient convertis au christianisme à Jérusalem. Ils devinrent ensuite les disciples et collaborateurs de l’Apôtre des Nations et subirent avec lui la captivité. Morts au monde et à ses attachements corruptibles, ils avaient fait de leur union conjugale un lien spirituel qui les faisait se tourner vers tous les hommes pour leur communiquer la ferveur de leur amour de Dieu. C’est ainsi qu’ils amenèrent de nombreux païens à la foi, renversèrent des temples idolâtres et guérirent des maladies par la puissance du Saint-Esprit. Vers l’an 58, ils furent arrêtés et emmenés à Rome, où ils subirent, semble-t-il, le martyre, afin de gagner les couronnes de la gloire incorruptible.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du dimanche de Thomas, ton 7
Le sépulcre étant scellé, Toi qui es la Vie, ô Christ Dieu, Tu t’es levé du tombeau, et les portes étant fermées, Toi, la Résurrection de tous, Tu t’es présenté devant Tes disciples, par eux renouvelant en nous un esprit droit, dans Ta grande miséricorde.
Tropaire des saints Apôtres, ton 3
Saints Apôtres du Seigneur, * intercédez auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu’à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.
Kondakion des saints Apôtres, ton 2
Tel un astre de lumière faisant briller sur les nations la claire connaissance de Dieu,
acclamons saint Andronique, l’apôtre du Christ, tout comme Junie, qui peina pour l’Évangile avec lui, leur disant: auprès du Christ notre Dieu sans cesse intercédez en faveur de nous tous
Kondakion du dimanche de Thomas, ton 8
Voulant s’assurer de Ta Résurrection, Thomas scruta de sa droite curieuse Ton côté vivifiant, ô Christ Dieu ; aussi, lorsque Tu entras, les portes étant fermées, il Te clama avec les autres apôtres : Tu es mon Seigneur et mon Dieu.
ÉPITRE DU JOUR
Actes V, 1-11
Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, sa femme le sachant ; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? S’il n’eût pas été vendu, ne te restait-il pas ? Et, après qu’il a été vendu, le prix n’était-il pas à ta disposition ? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein ? Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. Les jeunes gens, s’étant levés, l’enveloppèrent, l’emportèrent, et l’ensevelirent. Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui adressa la parole : Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ ? Oui, répondit-elle, c’est à ce prix-là. Alors Pierre lui dit : Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur ? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t’emporteront. Au même instant, elle tomba aux pieds de l’apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte ; ils l’emportèrent, et l’ensevelirent auprès de son mari. Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses.
ÉVANGILE DU JOUR
Jean V, 30 – VI, 2
Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul? Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades.