Saint Archippe et ses parents, saint Philémon et sainte Apphia, apôtres et martyrs (Ier siècle) ; saint Gabin, prêtre, martyr à Rome (296) ; saints Maxime, Théodote, Hésychius et Asclépiodote, martyrs à Andrinople en Thrace (305-311) ; saints Eugène et Macaire, confesseurs, prêtres à Antioche (363) ; saint Rabula, moine à Constantinople (vers 530) ;saint Dosithée (VIIème s.), disciple de saint Dorothée de Gaza ; sainte Philothée d’Athènes, martyre (1589) ; saint Théodore de Sanaxare (1791) ; saint Nicétas l’Athonite, néo-martyr grec (1809) ; saint martyr Démètre (Volkov) (1942).
SAINT ARCHIPPE
Saint Archippe était le fils de saint Philémon et de sainte Apphias [22 nov., 15 fév.], et il était lui aussi disciple du saint Apôtre Paul qui l’appelle : notre frère d’armes (Phlm). Résidant à Colosses, il y prêchait l’Évangile avec Philémon et exerçait probablement le ministère sacerdotal pour l’Église qui s’assemblait dans la maison de ce dernier (cf. Col 4, 17). Pendant la longue absence de l’évêque Épaphras, qui se trouvait avec saint Paul à Rome, il dut même porter, malgré son jeune âge, toute la responsabilité de l’Église de Colosses. Son zèle pour la prédication excita la haine des païens qui s’emparèrent de lui et le traînèrent devant le gouverneur Androklès. Comme il refusait d’offrir un sacrifice à Artémis, il fut mis à nu, fustigé, jeté dans une fosse et recouvert de terre jusqu’à mi-corps. Il fut alors livré à des enfants, qui le percèrent d’aiguilles, et reçut finalement la couronne du martyre en étant lapidé.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du saint apôtre, ton 3
Saint Apôtre du Seigneur, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu’à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.
Kondakion du saint apôtre, ton 4
Comme un astre te possédant, * Archippe, l’Église, illuminée * par le rayonnement de tes miracles, s’écrie: * Sauve les fidèles vénérant, * saint Apôtre, ta mémoire sacrée.
ÉPITRE DU JOUR
I Pierre II, 21 – III, 9
Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction.
ÉVANGILE DU JOUR
Mc XII, 13-17
Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. Et ils vinrent lui dire: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Devons-nous payer, ou ne pas payer? Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. Ils en apportèrent un; et Jésus leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement.