20 juin

PENTECÔTE

Saint Méthode, évêque de Patare en Lycie, martyr (312) ; sainte Gemme, martyre en Saintonge (109) ; saint Leucius, évêque de Brontisiopolis, confesseur (Vème s.) ; saint Gobain, moine, solitaire, martyr dans l’Aisne (670) ; saint Bain, évêque de Thérouanne (706) ; saint Ménas, évêque de Polotsk (1116) ; saint Gleb, prince de Vladimir (1174) ; saint Nicolas Cabasilas, (vers 1397).

EXTRAITS DE L’HOMÉLIE DE ST JEAN CHRYSOSTOME SUR LA PENTECÔTE

Qu’elles sont excellentes, mes très-chers frères, et au-dessus de toute expression, les grâces dont nous comble aujourd’hui un Dieu plein de bonté ! Ainsi réjouissons-nous tous, et, dans les transports de notre joie, rendons hommage à notre divin Maître, puisque ce jour nous ramène une fête solennelle qui rassemble tout le peuple. Comme, dans la nature les saisons se succèdent les unes aux autres, de même, dans l’Eglise, les fêtes qui se remplacent nous occupent successivement des différents mystères. Après avoir célébré la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sa passion, sa résurrection, son ascension glorieuse, nous sommes enfin arrivés aujourd’hui au comble de tous les biens, à la principale de toutes les fêtes, au fruit des promesses du Fils de Dieu Si je m’en vais, dit-il, je vous enverrai le Consolateur, et je ne vous laisserai pas orphelins. (Jean, XVl, 7. ) Voyez-vous l’attention de ce divin Maître et sa bonté infinie ! Avant ces jours, il s’est élevé au ciel, il est remonté sur son trône royal, et a repris sa place à la droite de son Père; aujourd’hui il fait descendre pour nous l’Esprit-Saint, et nous envoie avec lui du ciel des biens sans nombre. Car, je vous le demande, parmi toutes les grâces qui opèrent notre salut, en est-il une seule qui ne nous soit dispensée par ce divin Esprit? Par lui nous sommes affranchis de la servitude, appelés à la liberté, honorés d’une adoption divine; nous sommes formés de nouveau , pour ainsi dire; nous déposons le fardeau pesant et odieux de nos péchés. C’est par l’Esprit-Saint que nous voyons des assemblées de prêtres, que nous avons des ordres de docteurs. De cette source découlent les révélations, les remèdes salutaires de nos âmes; enfin de là viennent tous les avantages qui décorent l’Église du Seigneur. Aussi saint Paul s’écrie-t-il : C’est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons suivant qu’il lui plaît. (I Cor. XII, 2.) Il dit suivant qu’il lui plaît, et non suivant qu’on le lui ordonne. Il dit encore distribuant et non distribué, c’est-à-dire agissant de son autorité propre et non par une autorité étrangère à laquelle il obéisse. En un mot, saint Paul attribue à l’Esprit-Saint la même puissance qui, d’après son témoignage, convient au Père; et comme il dit de celui-ci : C’est Dieu qui opère toutes choses dans tous les hommes (I Cor. XII, 6) ; il dit de l’Esprit-Saint : C’est un seul même Esprit qui opère toutes ces choses, distribuant ses dons à chacun suivant qu’il lui plaît. Ne voyez-vous pas dans l’Esprit-Saint une puissance parfaite, égale à celle du Père? Des êtres qui ont une même nature, ont sans doute une même autorité; des êtres qui ont une dignité pareille, doivent avoir la même puissance. C’est par l’Esprit-Saint que nous avons trouvé la délivrance de nos péchés; c’est par lui que nous avons été lavés de toutes nos taches; c’est par l’efficacité de sa présence et en participant à la grâce, que nous sommes devenus anges, d’hommes que nous étions. Ce n’est pas que notre nature ait été changée; mais ce qui est beaucoup plus admirable, quoique conservant la nature humaine nous montrons en nous une vie angélique. Tel est le pouvoir de l’Esprit-Saint; et comme le feu ordinaire fait un vase solide d’une molle argile, de même le feu de l’Esprit divin, lorsqu’il trouve une âme bien préparée, quoique plus molle que l’argile, il la rend plus ferme que l’airain; et celui qui, peu auparavant, était souillé de la lie du péché, il le rend tout à coup plus brillant que le soleil. C’est ce que nous apprend le bienheureux Paul, lorsqu’il s’écrie : Ne vous y trompez pas; ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les impudiques, ni les abominables, ni les ambitieux, ni les avares, ni les voleurs, ni les hommes adonnés au vin, ni les ravisseurs du bien d’autrui, ne seront héritiers du royaume de Dieu. (I Cor. VI, 9 et 10.) Après avoir parcouru presque toutes les espèces de vices et montré que tous ceux qui sont sujets à ces désordres, ne sont pas faits pour le royaume céleste, il ajoute aussitôt : C’est là ce que furent autrefois quelques-uns de vous; mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés….. Comment et de quelle manière ? Dites-nous-le, grand apôtre ; c’est là ce que nous cherchons: Au nom, dit-il, de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. Voyez-vous, mes très-chers frères, la puissance de l’Esprit-Saint? Voyez-vous comme le divin Esprit a fait disparaître tous les vices, et a élevé tout à coup à des honneurs suprêmes ceux que le péché avait dégradés? Qui pourrait donc assez déplorer les blasphèmes de ces hommes qui entreprennent d’attaquer la divinité de l’Esprit-Saint, et qui, comme des furieux, ne pouvant être détournés d’une erreur coupable par la grandeur de ses bienfaits, osent agir contre leur propre salut, dépouillent un Dieu, autant qu’il est en leur pouvoir, de la majesté divine, et le font descendre à la condition de simple créature? Je leur dirais volontiers: Pourquoi, je vous prie, déclarez-vous une telle guerre à la divinité de l’Esprit-Saint, ou plutôt à votre propre salut? Pourquoi ne daignez-vous point vous rappeler ces paroles du Sauveur à ses disciples: Allez, enseignez toutes les nations, en les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit? (Matth. XXVI, 19.) Ne voyez-vous pas une dignité pareille? Ne voyez-vous pas une ressemblance parfaite? Ne voyez-vous pas une Trinité indivisible? Une des trois personnes offre-t-elle quelque différence, quelque changement, ou quelque diminution? Osez-vous ajouter vos commandements aux commandements du divin Maître? ne savez-vous pas que parmi les hommes celui qui porterait l’audace jusqu’à entreprendre d’ajouter ou de retrancher quelques mots aux dépêches du prince, qui cependant a la même origine et la même nature que nous, subirait le dernier supplice, sans que rien pût le sauver de la punition? Si donc on a tant à craindre de la part d’un homme, quel pardon peuvent espérer des hommes qui entreprennent d’altérer les paroles du Sauveur commun, et qui refusent d’écouter le digne organe du Fils de Dieu dont il annonce les oracles, saint Paul, qui leur crie d’une voix éclatante: L’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu, l’esprit de l’homme n’a pas conçu ce que Dieu prépare pour ceux qui l’aiment ? (I Cor. II, 9.) Mais si (270) l’œil n’a pas vu, si l’oreille n’a pas entendu, si l’esprit de l’homme ne peut concevoir ce que Dieu prépare pour ceux qui l’aiment, d’où pouvons-nous, bienheureux Paul, en avoir la connaissance? Attendez un moment, et vous allez entendre cet apôtre qui s’explique en termes clairs: Mais Dieu, dit-il, nous l’a révélé par son Esprit. Et il ne s’arrête point là; mais afin de montrer la grande puissance de cet Esprit divin, et qu’il est de même nature que le Père et le Fils, il continue: Parce que l’Esprit pénètre tout, et même les profondeurs de Dieu. Ensuite, voulant nous instruire plus exactement encore par des exemples humains, il ajoute : Car qui des hommes connaît ce qui est en l’homme, sinon l’esprit de l’homme, qui est en lui ? Ainsi nul ne connaît ce qui est en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Voyez-vous une doctrine parfaite ? Comme il n’est pas possible, dit-il, qu’un autre connaisse ce qui est dans la pensée d’un homme, si ce n’est lui-même; ainsi personne ne connaît les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu; ce qui est la plus forte preuve, la preuve la plus propre à établir la divinité de l’Esprit-Saint. Dans l’exemple qu’apporte saint Paul, il semble dire: Il n’est pas possible qu’un homme ignore jamais ce qui est dans sa pensée. Eh bien ! dit-il, l’Esprit-Saint connaît aussi parfaitement les choses de Dieu. N’est-il donc pas clair que dans ce passage le bienheureux apôtre confond ceux qui, prévenus eux-mêmes contre leur propre salut, déclarent la guerre à la divinité de l’Esprit-Saint, et, le dépouillant, autant qu’il est en eux, de la dignité de Seigneur et de Maître, le rabaissent à la simple condition des êtres créés et mortels? Mais si, par un vain esprit de dispute, ces hommes combattent ouvertement les paroles de là divine Écriture, nous, du moins, qui regardons les dogmes sacrés qu’elle renferme comme des oracles venus d’en-haut, renvoyons à Dieu la gloire qui lui est due, et montrons en nous, avec la droiture de la foi, l’exactitude de la vérité.

SAINT MÉTHODE, ÉVÊQUE DE PATARE

Consacré à Dieu dès son enfance, saint Méthode devint un vase d’élection de la grâce et fut ordonné évêque de Patare — ou plutôt d’Olympe —, en Lycie. Réputé pour sa vaste culture philosophique et son zèle à l’égard de la vérité évangélique, il se rendit de Milet à Patare pour y participer à une discussion sur le dogme de la résurrection. De là, il visita les principales villes de Lycie et de Pamphylie, et voyagea même dans des régions plus lointaines, afin d’y défendre la vraie foi contre les philosophes païens. En réponse à Platon, qui faisait l’éloge de l’éros et prétendait l’élever de l’amour des corps à l’amour des réalités intelligibles, saint Méthode composa une admirable apologie de la virginité et de la vie vertueuse chrétienne : Le Banquet des Dix Vierges . Il présente son œuvre, à la manière platonicienne, comme un entretien qui eut lieu dans le jardin de Dame Vertu, sœur de la Philosophie, qui se trouve planté, comme le Paradis, à l’Orient, et au cours duquel dix vierges prennent à tour de rôle la parole pour faire l’éloge de la virginité. Marcelle, la première, célébra la virginité comme une vertu qui, exercée sur la terre, fait s’élever au ciel le char de l’âme de ceux qui l’adoptent, et les conduit à l’incorruptibilité et à la ressemblance avec Dieu par l’imitation du Christ, « le Vierge par excellence ». Elle révèle, ajouta-t-elle, le terme de la pédagogie que Dieu a employée pour mener progressivement l’humanité vers la perfection : permettant d’abord les unions incestueuses, puis la polygamie, pour faire place ensuite à la chasteté dans le mariage unique et enfin à la virginité. Théophilie intervint alors pour préciser que le mariage ne doit toutefois pas être méprisé, en disant : « Si le miel est plus doux que les autres aliments, cela ne signifie pas que ceux-ci soient amers. » L’Église est semblable à un jardin contenant des fleurs variées, et autres sont les fleurs de la virginité, autres celles de la procréation et autres celles de la chasteté. À l’issue de son discours toutes les vierges applaudirent, pour marquer leur approbation et leur estime du mariage. En troisième lieu, Thaléia émit l’avis que si l’union de l’homme et de la femme est le symbole de l’union du Christ et de son Église (Éph 5, 26), la virginité est un mariage spirituel qui accomplit véritablement ce Grand Mystère de l’union de l’âme avec son Époux ; et elle ajouta que si le mariage a été accordé à l’humanité en concession, à cause du péché, la virginité, elle, est un don de Dieu. Théopatra compléta ces propos en disant que rien ne concourt plus à la restauration de la vie paradisiaque, à la réconciliation avec Dieu et à l’incorruptibilité que la vie chaste. Puis Thalassia déclara que, pour être vraiment digne de ce nom, la vierge doit se garder pure, tout entière, par la consécration à Dieu de tous les mouvements du corps et de l’âme, et qu’à la chasteté corporelle elle doit ajouter celle de la bouche, des yeux, de l’ouïe, du toucher et surtout la chasteté du cœur qui, tout tendu vers le Seigneur, ne pense plus rien de mondain et ne se trouve pas sous l’emprise de la colère ou de la vanité. Agathe utilisa, quant à elle, la parabole des Dix Vierges (Mt 25, 1-13), pour montrer que la virginité doit être préservée avec précaution des assauts de la corruption. Puis la parole fut donnée à Procille qui, revenant à l’aspect théologique de la question, déclara que la chair du Christ est la première épouse, que le Verbe a assumée pour l’établir, comme reine, à la droite du Père, et que toutes les vierges deviennent ainsi ses suivantes. Elle loua même la virginité comme supérieure au martyre, car elle consiste, non pas à affronter l’épreuve pour un bref instant, mais à endurer les assauts de la concupiscence toute la vie. Vint alors le tour de Thècle, admirée des autres vierges pour sa connaissance de la philosophie, tant humaine que divine. Elle fit le plus long exposé et loua en particulier la virginité (parthénia) au moyen d’une déduction étymologique suggérant qu’elle se tient « aux côtés de Dieu » (para-Théon) et donne à l’âme des ailes pour mener sur la terre une vie semblable à celle des anges dans le ciel. L’entretien s’étant achevé par les discours de Tysiane et de Domnine, qui développèrent l’une et l’autre des interprétations allégoriques de l’Ancien Testament, Dame Vertu prit la parole pour conclure, en disant que la virginité ne peut se limiter à la continence sexuelle, mais qu’elle réside en une complète consécration à Dieu de tous les mouvements de l’âme et des sens ; et elle décerna la couronne à Thècle. Celle-ci entonna alors une hymne vibrante en l’honneur de la virginité, auquel les autres vierges, ayant formé un chœur de danse, répondaient par ce refrain : « Je me garderai pure pour toi, Ô mon Époux, et c’est en tenant en main un flambeau resplendissant que je vais à ta rencontre. » Au cours de ses périples, saint Méthode s’opposa aux gnostiques et autres hérétiques, qui méprisaient le corps et la création sensible, en montrant que rien de mauvais n’a été créé par Dieu. Mais il fut surtout le premier à déceler les erreurs d’Origène et à combattre avec virulence sa doctrine sur la préexistence des âmes et leur chute dans le corps comme en une prison, conception qui avait pour conséquence de nier la résurrection des corps. Après avoir beaucoup lutté pour la vérité, saint Méthode fut décapité à Chalcis (en Syrie), probablement lors de la persécution de Licinius (vers 311).
(Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR

Tropaire, ton 8

Béni es-Tu Christ notre Dieu, qui a rendu très-sages les pêcheurs, leur envoyant le Saint-Esprit, et qui par eux, a pris au filet l’univers, Ami des hommes, gloire à Toi !

Kondakion, ton 8

Lorsque Tu descendis en confondant les langues, ô Très-Haut, Tu divisas les peuples, lorsque Tu distribuas les langues de feu, Tu appelas tous les hommes à l’unité, et tous d’une seule voix, nous glorifions le Très-Saint Esprit !

ÉPÎTRE DU JOUR

Actes II, 1-11

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?

ÉVANGILE DU JOUR

Jn. VII, 37-52 ; VIII, 12

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. D’autres disaient : C’est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ? Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule. Quelques-uns d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui. Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené? Les huissiers répondirent: Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits ? Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits! Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux, leur dit: Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait? Ils lui répondirent: Es-tu aussi Galiléen? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

À propos de l'auteur

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Jivko Panev

Jivko Panev, cofondateur et journaliste sur Orthodoxie.com. Producteur de l'émission 'Orthodoxie' sur France 2 et journaliste.
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