22 avril (ancien calendrier) / 5 mai (nouveau)

Jour de jeûne

Saint Théodore de Sykéon (en Galatie), évêque d’Anastasiopolis (613) ; saints Nathanaël, Luc et Clément, apôtres (Ier s.) ; saints Epipode et Alexandre, martyrs à Lyon (178) ; saint Julien, évêque de Vienne (533) ; saint Léon, évêque de Sens (541);  saint Vital (609-620) ; sainte Opportune (770) ; saint Frou (VIIIème s.) ; saint hiéromartyr Platon, évêque de Banja Luka (1941) ; saints néo-martyrs de Russie : Eustathe (Malakhovsky), prêtre (1918), Démètre (Vlasenkov) (1942).

SAINT THÉODORE DE SYKÉON

Saint Théodore de Sykéon (en Galatie), évêque d’Anastasiopolis (613)

Notre saint Père Théodore vit le jour sous le règne de Justinien, à la suite de l’union d’un courrier impérial avec une prostituée nommée Marie, dans une auberge du village de Sykéon, situé dans la région d’Ancyre (Galatie). Au moment de sa conception, sa mère vit un grand astre lumineux qui descendait en son sein. Assurée par de saints hommes que l’enfant était appelé à devenir grand aux yeux de Dieu, elle abandonna sa profession infamante pour mener une vie honorable et, l’enfant ayant été baptisé sous le nom de Théodore (« don de Dieu »), elle se soucia de lui donner une bonne éducation. Lorsqu’il eut six ans, elle projeta de le faire entrer au service de l’empereur, mais le grand-martyr saint Georges lui apparut pour lui annoncer que : « l’Empereur des cieux avait besoin de lui. » Envoyé à l’école, Théodore montrait d’excellentes dispositions pour l’étude et savait se faire aimer de ses camarades, sans pour autant participer à leurs facéties. Saisi d’un grand zèle spirituel sous l’influence d’un serviteur pieux et vertueux, il prit l’habitude de ne pas rentrer à la maison à l’heure du déjeuner et de passer tout le jour à jeun. Conduit par saint Georges, qui lui apparaissait sous la forme d’un jeune homme, il se rendait dans une chapelle du grand-martyr, située sur une colline voisine, afin d’y prier et d’y méditer l’Écriture sainte dans le silence. Le soir venu, il visitait les églises et c’est tard dans la nuit qu’il prenait un repas de galettes de froment bouilli. D’autres fois, saint Georges venait le chercher en pleine nuit et, chassant les démons qui se dressaient sur le chemin, il le conduisait jusqu’à la chapelle pour y passer de saintes veilles. Sa mère chercha d’abord à l’en empêcher, mais, à la suite d’une apparition de saint Georges, elle laissa son fils progresser dans ses labeurs ascétiques.
Théodore commença alors à passer de longues périodes dans le silence et la réclusion, devant Dieu seul, et il apprit ainsi à lutter contre les tentations démoniaques. Tout son but était de courir vers le Seigneur dont il était devenu l’imitateur. Il le suivait à la trace, tel un chasseur son gibier, en mortifiant son corps comme s’il lui était devenu étranger. Comme il avait entrepris, avec beaucoup de peine, d’apprendre les psaumes, il supplia Dieu de lui venir en aide et reçut la grâce d’apprendre facilement le Psautier par cœur en quelques jours. Dès qu’il entendait parler d’un homme de Dieu, il se rendait auprès de lui pour s’informer de son genre de vie et recevoir une part de sa grâce. À l’âge de quinze ans, il décida de passer désormais toute sa vie dans l’oratoire de saint Georges. Il se creusa un caveau sous l’autel, où il demeurait en complète réclusion, de la Théophanie au Dimanche des Palmes, ne mangeant quelques fruits que le samedi et le dimanche. Le saint martyr lui accorda le pouvoir de guérir les maladies et de chasser les démons. En s’enfuyant de leurs victimes, ceux-ci s’écriaient : « Malheur à nous, car nous sommes chassés par un nourrisson ! Grand malheur va advenir à notre race du fait de ce fils de prostituée ! »
Pour éviter la bonne renommée, et en vue d’entreprendre de nouvelles ascensions spirituelles, Théodore se creusa une caverne dans la montagne, où il resta inconnu de tous pendant deux ans. Sa mère finit cependant par le découvrir et le ramena à la chapelle de saint Georges, tel un nouveau Job, couvert de plaies dans lesquelles s’étaient logés des vers immondes. Lorsque l’évêque d’Anastasiopolis apprit les exploits accomplis par cet adolescent, il se précipita avec admiration et, sans tenir compte des règles canoniques, il lui conféra tous les ordres sacrés, afin que le peuple de Dieu ne fût pas privé plus longtemps de sa bénédiction.
Théodore accrut dès lors ses mortifications pour se rendre conforme au Christ Grand-Prêtre qui s’est offert à la Passion pour le Salut du monde. Il fit le pèlerinage à pied à Jérusalem, visita les monastères et les anachorètes du désert et, s’arrêtant au monastère de Chozéba, il y reçut le saint Habit monastique. À son retour en Galatie, deux disciples vinrent se joindre à lui dans l’oratoire de saint Georges, pour former un chœur harmonieux et agréable à Dieu. La grâce resplendissait de Théodore comme d’un autre Moïse, et, au moyen de ses prières, de ses jeûnes, de ses veilles et de ses mortifications sans concessions pour la faiblesse de la chair, il guérissait les maladies et mettait en fuite les démons de tous les fidèles qui venaient demander son intercession. Insatisfait pourtant de son ascèse accoutumée, il se fit construire alors une cage de fer très étroite afin d’y passer sa période de réclusion du Grand Carême. Il s’était de plus chargé d’une cuirasse de cinquante livres, s’était attaché au cou une lourde croix de fer et avait fixé à ses mains et à ses pieds des anneaux de métal qu’il garda jusqu’à sa mort. Défiant ainsi la nature, il se tenait dans cette cage, en plein air, debout et immobile jusqu’au soir, en chantant les louanges de Dieu. Les jours de gel, il lui arrivait même d’avoir les pieds collés au plancher par la glace. Une autre fois, par suite de son exposition au soleil, il s’évanouit. Ces exploits, accomplis par pur amour de Dieu, et non par une audace téméraire en vue de recueillir la louange des hommes, contraignirent le Seigneur de multiplier pour lui les dons de sa grâce. Les animaux approchaient paisiblement de la cage pour recevoir de la main de l’ascète quelque friandise, et si les démons essayaient de l’attaquer, ils étaient repoussés par un feu divin qui émanait de sa personne.
Mais le saint n’en était pas pour autant déchargé de la faiblesse de notre nature et, tombant un jour gravement malade, il versait des larmes abondantes, en pensant qu’il n’avait pas encore accompli son repentir et qu’il allait laisser ses disciples sans pasteur. Sur l’intervention des saints Cosme et Damien, il fut guéri et put reprendre avec un zèle renouvelé ses abstinences et la direction spirituelle de son monastère.
La communauté grandissait en effet et nombre de possédés qui avaient été délivrés par saint Théodore demandaient à rester auprès de lui. La chapelle Saint-Georges étant devenue trop petite, on édifia une belle église dédiée au saint Archange Michel, dans laquelle les moines se livraient à la louange divine. Théodore plaça son disciple Philoumène à la tête de la communauté, afin d’échapper aux soucis des affaires temporelles et de rester sans distraction en présence de Dieu. Sa prière thaumaturgique était devenue la providence de toute la région, il faisait pleuvoir en temps de sécheresse, remettait le fleuve dans son cours en temps d’inondation, chassait les sauterelles et autres calamités subies par les récoltes, multipliait la farine en temps de disette et, surtout, il guérissait les malades et les possédés qui passaient des jours entiers dans l’église, dans l’attente de la faveur divine. Pour recevoir les foules qui se précipitaient au monastère, le saint dut alors faire transformer la chapelle qui avait été le théâtre de ses premiers combats en une vaste et somptueuse église, à la construction de laquelle il contribua par de nombreux miracles.
À la mort de l’évêque d’Anastasiopolis, les clercs et les notables allèrent réclamer au métropolite d’Ancyre de désigner Théodore comme évêque. Amené de force à Ancyre, celui-ci fut ordonné malgré lui et il brilla dès lors comme un astre répandant sur son diocèse la grâce de Dieu, tant par ses miracles que par ses aumônes et ses instructions spirituelles. Se faisant tout pour tous, il était le vivant modèle de la perfection chrétienne, et enseignait que celle-ci reste accessible à tous ceux qui le désirent. Accablé cependant par les soucis pastoraux il estimait que la charge épiscopale l’avait fait déchoir de la bienheureuse insouciance monastique, aussi songeait-il à démissionner. Au cours d’un nouveau pèlerinage à Jérusalem, il voulut rester là, dans l’hésychia, mais saint Georges lui apparut pour lui rappeler ses devoirs, tout en lui promettant de l’en délivrer au moment opportun. De retour à Anastasiopolis, encouragé dans sa décision par un saint ascète syrien de passage et voyant que le peuple s’obstinait dans ses mœurs relâchées, il présenta sa démission au métropolite, au bout de onze années d’épiscopat. Mais celui-ci, prétextant qu’il ne pourrait trouver de successeur à un homme si vertueux, refusa d’accéder à sa demande. Théodore fit appel au patriarche saint Cyriaque [27 oct.] et à l’empereur Maurice, auquel le saint avait autrefois prédit l’accès au trône, et il obtint d’eux l’autorisation de se retirer dans son monastère, tout en gardant les insignes de l’épiscopat. Ces derniers l’invitèrent à Constantinople, où il fut reçu avec honneur et accomplit quantité de miracles, chassant les démons et guérissant un des fils de l’empereur atteint d’éléphantiasis.
À son retour au monastère, il décida d’y rester jusqu’à la fin de ses jours dans l’hésychia. En plus des miracles qui jaillissaient de lui comme d’une source intarissable, il se montrait un médecin avisé, conseillait en détail ceux qui approchaient de lui sur les remèdes qu’ils devaient prendre, sur l’opération chirurgicale à entreprendre ou sur les cures à suivre. Mais plus encore, il était le médecin des âmes : à ceux qui lui dévoilaient les maladies cachées dans leur cœur, il prescrivait la pénitence à accomplir, et à ceux qui les lui cachaient, il révélait quels péchés ils avaient commis et par ses réprimandes les exhortait à se laisser traiter. Il réconciliait ceux qui étaient divisés par la haine et exhortait sans relâche à mépriser les biens de cette vie, cause de toutes les divisions entre les chrétiens, pour croître dans la charité fraternelle, lien de la perfection. Il délivrait les pauvres des mains des collecteurs d’impôts et des usuriers, et encourageait tout le monde à l’hospitalité et à l’aumône, par lesquelles on peut obtenir le pardon de ses péchés.
Il prédit que l’empereur Maurice allait être assassiné (602) et remplacé par Phocas. Puis, au cours d’un second séjour dans la capitale, il annonça au patriarche Thomas (607-610) que de grandes calamités allaient s’abattre sur l’Empire. Le patriarche, qui le considérait comme son frère, obligea le saint à prolonger son séjour pendant le Carême. Théodore s’enferma pour sa retraite accoutumée dans un monastère, et il accompagna de ses prières le prélat mourant, avec la promesse qu’ils se reverraient devant le Christ. Après avoir donné à son successeur Serge (610-638) d’utiles conseils spirituels, il retourna à son monastère.
Vers la fin de ses jours, saint Théodore fit un nouveau voyage à Constantinople, sur l’invitation du nouvel empereur, Héraclius (610-641), qui lui demanda de bénir son règne. Sur le chemin du retour vers la Galatie, une foule croissante l’escortait, avec cierges et encensoirs, et chacun demandait à ce que l’homme de Dieu s’arrêtât pour bénir son village, son champ, sa maison ou ses bêtes. Une fois au monastère, la Mère de Dieu lui apparut et lui remit un anneau précieux. Dès lors ses forces diminuèrent et, appartenant tout entier au monde d’en haut, il en oubliait les nourritures d’ici-bas. Tombé malade, il resta pendant treize jours comme hors de lui-même, dans la contemplation des mystères du siècle à venir. Dès qu’il fut revenu à lui, il abandonna sa vie recluse pour participer avec le zèle d’un jeune novice à la vie commune. Il était le premier à l’église et chantait tout l’office, en exhortant ses moines à ne jamais quitter l’église ou délaisser l’office divin, même pour raison de maladie. « Quand nous entrons dans la maison du Seigneur, disait-il, nous montons au ciel, nous y trouvons le Roi céleste entouré de toute sa cour. Il nous est alors permis de nous entretenir avec confiance avec Dieu et de lui demander directement tout ce que nous voulons. »
Une nuit, saint Georges lui apparut et, lui confiant un bâton, il l’invita à l’accompagner pour un long voyage. Le saint célébra tous les offices de la Grande Semaine et les fêtes de Pâques avec grande joie et allégresse, puis, le dimanche du Renouveau, qui coïncidait cette année-là (613) avec la veille de la fête de saint Georges, il dit adieu à ses disciples, les assurant de son intercession auprès de Dieu s’ils prenaient eux-mêmes soin de leur propre salut, et il s’endormit pour la vie éternelle. On le revêtit de ses ornements épiscopaux par-dessus les fers que l’on n’avait pas réussi à défaire et, à l’issue de la vigile de toute la nuit, pendant laquelle les hymnes funéraires s’étaient mêlées aux chants en l’honneur du grand-martyr qui avait assisté le saint dans tous ses combats, on déposa son corps au tombeau.(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR

Tropaire de Pâques, ton 5

Le Christ est ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort, et à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.

Tropaire de la fête, ton 2

Le noble Joseph, ayant descendu de la Croix Ton Corps immaculé, L’enveloppa d’un linceul blanc avec des aromates et Le coucha avec soin dans un tombeau neuf ; mais Tu es ressuscité le troisième jour, Seigneur, faisant au monde Grande Miséricorde.

Tropaire de la Résurrection du 2ème ton

Lorsque Tu descendis dans la mort, Toi, la Vie immortelle, Tu anéantis l’enfer par l’éclat de la Divinité. Lorsque Tu ressuscitas les morts des demeures souterraines, toutes les Puissances des cieux s’écrièrent : « ô Christ, Source de Vie, notre Dieu, gloire à Toi ! »

Tropaire des Myrrhophores, ton 2

Près du tombeau l’ange apparut aux saintes femmes myrrhophores et clama : La myrrhe convient aux mortels, mais le Christ est étranger à la corruption. Aussi annoncez : Le Seigneur est ressuscité et Il accorde au monde la grande miséricorde.

Kondakion de sainte Pélagie, ton 2 

Renonçant à l’éphémère fiancé, tu as épousé l’Immortel sagement et comme dot lui offris ta pureté ainsi que les peines de ton combat; c’est pourquoi, Pélagie, nous glorifions ton souvenir.

Kondakion de saint Théodore, ton 3 

Père théophore, étant monté sur le char flamboyant de tes vertus vers les demeures du ciel tu t’élevas, ange parmi les hommes vivant, homme aussi parmi les Anges célestes jubilant ; c’est pourquoi tu t’es montré, par les miracles dont tu fus glorifié, Théodore, un instrument de choix entre les mains du Seigneur.

Kondakion des femmes myrophores, ton 2

Tu as dit aux myrophores : « Réjouissez-vous ! » et par Ta Résurrection, ô Christ Dieu, Tu as mis fin aux lamentations d’Ève, notre première mère. A Tes Apôtres, Tu as ordonné de proclamer : le Sauveur est ressuscité du Tombeau.

ÉPITRE DU JOUR

Actes VIII, 40 – IX, 19

Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait. Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu’on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d’Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu’il recouvrât la vue. Ananias répondit : Seigneur, j’ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem ; et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom. Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ; et, après qu’il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.

ÉVANGILE DU JOUR

Jn VI, 48-54

Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.

À propos de l'auteur

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Jivko Panev

Jivko Panev, cofondateur et journaliste sur Orthodoxie.com. Producteur de l'émission 'Orthodoxie' sur France 2 et journaliste.
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