Dimanche après la Nativité. Mémoire de saint Joseph, époux de la Très sainte Mère de Dieu, de saint Jacques, frère du Seigneur et saint David, le prophète-roi
Saint Euthyme, évêque de Sardes, martyr (vers 840) ; saint Constantin de Sinnade, confesseur (IXème s.) ; saint Evariste, moine à Constantinople (897) ; saint Nicodème de Tismana (1406) saint Constantin le Russe, néo-martyr grec (1742) ; saints néo-martyrs de Russie : Isaac (Bobrakov), moine (1938) ; Alexandre (Volkov) et Démètre (Tchistoserdov), prêtres (1918) ; Nicolas (Tarbeev), Michel (Tcheltsov), Nicolas (Zalessky), prêtres et Michel (Smirnov), diacre (1930) ; Léonide, évêque de Mariisk, Alexandre (Krylov), prêtre, Basile (Mazourenko), moine, Anthousa (Sysoïev) et Macaire (Sapykine) (1937), Grégoire (Serbarinov), prêtre, Augusta (Zachtchouk) et Marie (Latkionov), Agrippina (Lesine) (1938
PROPHÈTE DAVID, ST. JOSEPH ET ST. JACQUES
Ce dimanche, l’Église fête la mémoire de St Joseph, comme fiancé et gardien de la virginité de la Très Sainte Mère de Dieu. En même temps est commémorée sa fuite en Égypte avec la Très Sainte Vierge et l’Enfant Jésus (Matth. II, 13). St Joseph est appelé « juste » parce que, selon St Jean Chrysostome, « il avait toutes les vertus ». Le saint roi et prophète David est commémoré en ce jour comme ancêtre selon la chair du Seigneur Jésus-Christ, et Jacques, comme frère du Seigneur pour la raison que, selon la tradition, il prit part à la fuite de la Sainte Famille en Égypte. Le saint apôtre Jacques, le Juste, fils de Joseph, est commémoré séparément le 23 octobre. Il est associé aujourd’hui à David, l’ancêtre du Christ, et à Joseph, son père adoptif, pour compléter le tableau de Sa parenté, en évoquant aussi sa descendance spirituelle, car St Jacques devint le premier évêque de Jérusalem, la mère des Églises. Il composa, pour les besoins de cette Eglise, un ordo de la Liturgie qui, par la suite, servit de modèle à St Basile et St Jean Chrysostome pour constituer leur propres Liturgies. La liturgie de St Jacques est célébrée à Jérusalem et à Zakynthos, en Grèce, le jour de la mémoire de l’apôtre. Elle est également célébrée le même jour dans certaines paroisses de la diaspora russe, une traduction slavonne de cette liturgie ayant été effectuée et éditée en 1938 par les soins de l’Église Russe hors-frontières.
Tropaire du dimanche, 2ème ton
Lorsque Tu descendis dans la mort, Toi, la Vie immortelle, Tu anéantis l’enfer par l’éclat de la Divinité. Lorsque Tu ressuscitas les morts des demeures souterraines, toutes les Puissances des cieux s’écrièrent : « Ô Christ, Source de Vie, notre Dieu, gloire à Toi ! »
Tropaire de la Nativité, ton 4
Ta Nativité, Christ notre Dieu, a fait luire dans le monde la lumière de la connaissance ; en elle, en effet, les adorateurs des astres ont appris d’une étoile à T’adorer, Soleil de justice, et à reconnaître en Toi l’Orient descendu du ciel, Seigneur gloire à Toi !
Tropaire de St Joseph, ton 2
Annonce, Joseph, les merveilles à David l’ancêtre de Dieu : tu as vu la Vierge enfanter ; tu as glorifié avec les bergers ; tu as adoré avec les mages ; tu as été averti par l’Ange. Prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
Kondakion de St Joseph, St Jacques et St prophète David, ton 3
Le saint roi David est comblé d’allégresse en ce jour et Joseph offre sa louange avec Jacques; ayant reçu la couronne par la parenté avec le Christ, ils se réjouissent et chantent Celui qui sur terre est né ineffablement et s’écrient : Sauve, Miséricordieux, ceux qui célèbrent Ton nom.
Kondakion de la Nativité, ton 3
La Vierge, en ce jour, met au monde Celui qui surpasse toute essence créée et la terre offre une grotte à l’Inaccessible ; les anges chantent Sa gloire avec les pasteurs, et les mages cheminent avec l’étoile ; car pour nous est né petit enfant, le Dieu d’avant les siècles.
ÉPITRE DU JOUR
Ga I,11-19, (dimanche après la Nativité)
Frères, je vous déclare que l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus Christ. Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l’Église de Dieu, et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères. Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie. Puis je revins encore à Damas. Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez lui. Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur.
ÉVANGILE DU JOUR
Matth. II, 13-23 (Dimanche après la Nativité)
Voici qu’un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : « Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. » Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : « J’ai appelé mon fils hors d’Égypte. » Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète : « On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, Et n’a pas voulu être consolée, Parce qu’ils ne sont plus. » Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Égypte, et dit : « Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts. » Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d’Israël. Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre ; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : « Il sera appelé Nazaréen ».