Saints Hermolaos, Hermippe et Hermocrate, prêtres à Nicomédie, martyrs (305) ; sainte Parascève de Rome, vierge, martyre (138-161) ; sainte Pompée, reine d’Armorique (Vème s.) et sainte Sève, vierge (VIème s.) ; saint Moïse le hongrois des Grottes de Kiev (1043) ; saint hiéromartyr Serge Strelnikov, prêtre (1937).
SAINT HERMOLAOS
Ces saints et glorieux martyrs étaient prêtres à Nicomédie au temps de la persécution de Maximien Galère. S’étant cachés dans une maison, ils avaient pu échapper à la mort lorsque le tyran fit brûler dans leur église vingt mille chrétiens, le jour de la Nativité [28 déc.], et ils continuèrent par la suite leur œuvre apostolique. Quand saint Pantéléimon fut arrêté et comparut devant l’empereur [27 juil.], ce dernier lui demanda qui l’avait instruit dans la foi chrétienne. Le saint, ne sachant pas mentir, répondit que le prêtre Hermolaos était son maître et père spirituel. Des soldats furent aussitôt envoyés à la recherche du saint prêtre qu’ils arrêtèrent en compagnie de saints Hermippe et Hermocrate. Traduits devant le tribunal, ils confessèrent que le Christ est le seul Dieu véritable, incarné pour notre Salut, et se moquèrent des idoles sans vie et de tous ceux qui les adoraient. Un tremblement de terre ayant alors ébranlé la ville, l’empereur fit observer aux saints que c’était un signe de la colère des dieux. Mais ils lui répliquèrent: « Comment des statues qui se sont écroulées pourraient-elles être des dieux ? » En effet, on vint aussitôt avertir le tyran que les idoles s’étaient effondrées sous l’effet du séisme. Au comble de la fureur, Maximien fit ramener saint Pantéléimon en prison, et ordonna de décapiter sur-le-champ Hermolaos et ses compagnons. C’est ainsi qu’ils remportèrent la couronne de la victoire, devançant de peu leur disciple dans les demeures célestes.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire des saints martyrs, ton 3
En fidèles prêtres de celui qui vous procura les biens supérieurs, vous avez parcouru joyeusement la voie du témoignage, saints martyrs Hermippe, Hermocrate et Hermolaus, vous les colonnes soutenant l’Eglise du Christ, sans cesse priez-le, tous les trois, de nous accorder la grâce du salut.
Tropaire de sainte Parascève, ton 1
Ayant rendu ton zèle conforme à ton nom, tu as reçu en héritage la promptitude de la foi, Parascève, martyre victorieuse et bien-nommée; c’est pourquoi tu répands les guérisons et tu intercèdes pour nos âmes.
Kondakion de St Hermolaos, ton 4
Comme prêtre ayant vécu pieusement, tu as reçu la couronne du martyre également, tu as éteint les holocaustes, des faux-adieux et guidé en bon pasteur les ouailles du Christ, tu as compté parmi tes disciples saint Pantéléïmon, et nous, par des hymnes te vénérant, nous chantons: de tout mal, Hermolaos, par tes prières délivre-nous.
Kondakion de Ste Parascève, ton 8
Venez, fidèles, chantons d’une même voix une hymne à Parascève pour ses nobles exploits; sur le monde elle brille par ses miracles, en effet, elle qui dissipa les ténèbres de l’erreur et procure abondante grâce aux fidèles s’écriant: Réjouis-toi, martyre aux multiples combats.
ÉPITRE DU JOUR
Rom. XII, 1-3
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.
ÉVANGILE DU JOUR
Matth. X, 37- XI, 1 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays. Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! Comme ils s’en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Mais, qu’êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d’habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois. Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. Car c’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.