Saint Siméon, frère du Seigneur, évêque de Jérusalem et martyr (107) ; saint Euloge l’hospitalier de Thébaïde (IVème s.) ; saint Floribert, évêque de Liège (vers 746) ; saint Étienne, évêque de Vladimir en Volhynie (1094) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Paul (Svetozarov) et Jean (Rojdestvensky), prêtres, Pierre (Yazykov), Nicolas (Malkov), Auxence (Kalachnikov), Serge (Mefodiev) et Anastasie, martyrs (1922), Marie (Nosov), moniale (1938), Jean (Spassky), prêtre (1941).
SAINT SIMÉON, ÉVÊQUE DE JÉRUSALEM
Selon la tradition ecclésiastique, saint Syméon était l’un des quatre fils que saint Joseph avait eus d’un premier mariage, c’est pourquoi on l’appelle aussi, selon la coutume juive de cette époque, « frère du Seigneur ». Après le martyre de saint Jacques (62) et la prise de Jérusalem par les armées romaines (70), les chrétiens, qui s’étaient réfugiés à Pella, instituèrent Syméon deuxième évêque de la Mère des Églises. Étant devenu lui-même temple du Saint-Esprit, il détruisit avec un zèle divin les temples des idoles et initia Juifs et païens à la lumière de la connaissance de Dieu, au mépris des dangers et des persécutions. Pendant la persécution de Trajan (vers 106), alors que, sur l’ordre du consulaire Atticus, on poursuivait non seulement les chrétiens mais aussi tous les descendants de David, certains hérétiques, qu’il avait combattus, dénoncèrent aux Romains le saint hiérarque qui avait passé vingt-six ans (ou vingt-trois) dans l’épiscopat. Il fut tourmenté de diverses manières pendant plusieurs jours, montrant une telle bravoure que le consulaire et ceux qui l’entouraient se demandaient comment ce vieillard de cent vingt ans pouvait supporter de tels tourments. Ils le condamnèrent néanmoins au supplice de la croix, et c’est dans la joie d’imiter son Maître que saint Syméon partit remporter au ciel la couronne de la victoire. Il eut pour successeur Justus, un Juif converti († 111).
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de Pâques, ton 5
Le Christ est ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort, et à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.
Tropaire de la fête, ton 2
Le noble Joseph, ayant descendu de la Croix Ton Corps immaculé, L’enveloppa d’un linceul blanc avec des aromates et Le coucha avec soin dans un tombeau neuf ; mais Tu es ressuscité le troisième jour, Seigneur, faisant au monde Grande Miséricorde.
Tropaire du dimanche du 2ème ton
Lorsque Tu descendis dans la mort, Toi, la Vie immortelle, Tu anéantis l’enfer par l’éclat de la Divinité. Lorsque Tu ressuscitas les morts des demeures souterraines, toutes les Puissances des cieux s’écrièrent : « ô Christ, Source de Vie, notre Dieu, gloire à Toi ! »
Tropaire de la fête, ton 2
Se tenant près du tombeau, l’ange dit aux pieuses Myrophores : « La myrrhe convient aux morts ! Le Christ, Lui, est incorruptible. Chantez plutôt : Le Seigneur est ressuscité, faisant au monde grande miséricorde ».
Tropaire de saint Siméon, ton 1
Saintement nous acclamons en toi, pontife Siméon, le parent du Seigneur, le ferme Témoin qui a détruit l’erreur et gardé sans faille la foi; en ce jour célébrant ta mémoire sacrée, par tes prières nous obtenons la rémission de nos péchés.
Kondakion de saint Siméon, ton 4
Comme un astre de première grandeur possédant le pontife Siméon, l’Église brille de clarté en ce jour et s’écrie: Réjouis-toi, couronne sainte des martyrs.
Kondakion des femmes myrophores, ton 2
Tu as dis aux myrophores : « Réjouissez-vous ! » et par Ta Résurrection, ô Christ Dieu, Tu as mis fin aux lamentations d’Ève, notre première mère. À Tes Apôtres, Tu as ordonné de proclamer : le Sauveur est ressuscité du Tombeau.
ÉPITRE DU JOUR
Actes VIII, 5-17
Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville. Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient. Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint Esprit.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn VI, 27-33
Le Seigneur a dit : Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.