8 juillet

Apparition de l’Icône de Notre-Dame de Kazan (1579) ; saint Procope de Césarée, mégalomartyr (303) ; saint Epictète, hiéromoine, et saint Astion, moine, martyrs à Almyride (290) ;  saint Doucelin, disciple de saint Martin (IVème s.) ; saint Mirtag, roi de Géorgie, martyr (410) ; saint Auspice, évêque de Toul (487) ; saint Procope, fol en Christ d’Oustug (1303) ; saint Théophile le Myroblite, moine au Mont Athos (1558) ; saint Procope d’Oustya (XVIIème s.) ; saint martyr Anastase de Ioanina (1743) ; saint nouveaux martyrs de Russie : Alexandre Popov, Théodore Raspopov et Nicolas Briantsev, prêtres (1918).

SAINT PROCOPE DE CÉSARÉE

8 juillet

Peu après avoir promulgué ses édits de persécution contre les chrétiens (303), Dioclétien se rendit, dit-on, en Égypte, afin d’y réprimer le soulèvement suscité par l’usurpateur Achille. Une fois la victoire acquise et son autorité confirmée, il se rendit à Antioche, où la majorité des habitants s’étaient détournés du culte des idoles pour adorer le Christ, le seul vrai Dieu et Sauveur. Il offrit un sacrifice dans le temple d’Apollon de Daphni, puis retourna en ville pour y recevoir l’hommage des notables. Une noble femme païenne, Théodosie, originaire de Jérusalem et veuve d’un chrétien nommé Christophore, vint présenter à l’empereur son fils Néanie, avec une grande quantité d’or et d’argent en présent, et sollicita du souverain qu’il prît le jeune homme à son service. Néanie attira aussitôt la sympathie de Dioclétien et reçut le titre de duc d’Alexandrie, avec pour mission d’y pourchasser les chrétiens et d’exécuter ceux qui resteraient rebelles aux édits impériaux. Néanie s’étant mis en route pour Alexandrie, à la tête de deux cohortes de soldats, dirigées par les tribuns Nicostrate et Antiochus, ils firent halte à Apamée de Syrie, d’où ils repartirent la nuit tombée pour éviter les ardeurs du soleil. Ils avaient franchi environ trente milles, quand un éclair fendit soudain le ciel et une voix se fit entendre : « Néanie, où vas-tu ? et contre qui pars-tu en guerre ? » Et elle l’avertit que la persécution qu’il s’apprêtait à faire subir aux chrétiens provoquerait sa mort et sa damnation éternelle. Poussée par les bonnes dispositions de sa conscience, Néanie répondit à cette voix en l’appelant « Seigneur ». Une immense croix à l’aspect de cristal resplendit alors dans le ciel et une voix en sortit, disant : « Je suis Jésus, le Crucifié, le Fils de Dieu. » Le bienheureux fut alors instruit de tout le Mystère du Salut, et le Christ ajouta : « Puisque tu m’as vu, tu deviendras un vase d’élection. Par ce signe tu vaincras tous tes adversaires. Que ma paix soit avec toi. » Une fois la vision dissipée, Néanie se rendit en hâte à Scythopolis, où il fit confectionner, par un orfèvre juif, une croix d’argent, d’après le modèle de celle qui lui était apparue. Aussitôt cette croix achevée, trois images y apparurent gravées avec des inscriptions en hébreu : sur la partie supérieure était écrit « Emmanuel », sur un côté « Michel » et sur l’autre « Gabriel ». Il baisa avec respect la croix et ces images « non-faites de main d’homme » , et retourna à Jérusalem. Des bandes de Bédouins pillaient chaque année les villes de la région et enlevaient les jeunes filles nobles pour en faire leurs épouses. Cette année-là, comme la menace pesait de nouveau sur Jérusalem, les notables vinrent supplier Néanie d’intervenir avec ses troupes pour les défendre. Le saint saisit la croix, qu’il tenait jusqu’alors cachée, et s’élança au combat en invoquant le Nom du Christ. Plus de six milles Agaréniens tombèrent sous leurs coups, mais pas un de ses hommes ne fut blessé. De retour en ville, il annonça la nouvelle de sa victoire à sa mère qui, païenne endurcie, l’attribua à la protection des dieux et l’invita à offrir un sacrifice d’actions de grâces en leur honneur. Le saint lui répondit que c’était par la puissance du Christ qu’il avait remporté cette victoire et, entraînant sa mère dans la pièce où se trouvaient les idoles de la famille, il les réduisit en morceaux. Oubliant tout sentiment maternel et possédée par la colère, Théodosie alla dénoncer son fils à l’empereur Dioclétien qui chargea le gouverneur de Césarée de Palestine, Ulcien (ou Ulcius), de mener l’enquête. Néanie déchira devant le gouverneur la lettre impériale, en déclarant qu’il préférait s’offrir lui-même en sacrifice pour le Christ plutôt que d’offrir un culte insensé aux faux dieux, et, détachant sa ceinture, il la lui jeta avec mépris au visage. Ulcien ordonna de le charger d’entraves et de le conduire à Césarée, la métropole de Palestine, pour y être livré à la fustigation devant toute la population. Comme certains des assistants pleuraient en le voyant torturé, le vaillant athlète du Christ leur cria : « Ne pleurez pas sur moi, mais plutôt sur la perte de votre âme. Quel avantage obtiendrons-nous si notre corps trouve le repos en cette vie, et que notre âme soit éternellement damnée ? Quant à moi, je me réjouis, comme le cultivateur qui jette sa semence en perspective des futures récompenses. » Jeté en prison à demi mort et baignant dans son sang après avoir été torturé toute la journée, le Christ lui apparut en gloire, au milieu d’un chœur angélique. Il le délivra de ses liens et lui dit : « Tu seras désormais nommé Procope, car tu vas “progresser” dans la vertu, jusqu’à trouver la perfection du martyre, et tu offriras à Dieu un grand nombre d’âmes. » Le Seigneur le guérit de toutes ses blessures, et lui communiqua par cette vision vaillance et audace, de sorte qu’il était prêt désormais à endurer toutes les épreuves suscitées par les serviteurs des démons, pour faire triompher la Vérité. Les gardes vinrent peu après le tirer du cachot, et il se présenta devant le gouverneur, le visage resplendissant comme le soleil et le corps indemne tel un drap immaculé. Comme Ulcien attribuait ce miracle à la protection des dieux, à sa grande surprise, Procope proposa lui-même de se rendre au temple pour leur offrir un digne sacrifice. Toute à la joie de leur victoire, les païens jonchèrent le chemin de vêtements blancs et des hérauts convoquèrent toute la population. Parvenu devant le temple, le saint demanda à y entrer seul pour y prier. Fermant les portes derrière lui, Procope éleva une fervente prière au Christ, et dès qu’il fit le signe de la croix trente-six statues s’effondrèrent et se liquéfièrent. Devant ce prodige, les deux tribuns, Nicostrate et Antiochus, ainsi que d’autres soldats de sa troupe, confessèrent le vrai Dieu. Par crainte d’une rébellion, le gouverneur n’osa pas les châtier immédiatement, aussi vinrent-ils de nuit trouver le saint dans sa prison, pour lui demander de les enrôler dans l’armée du Roi du Ciel. Procope les confia au geôlier Tertios, qui était son ami et le réconfortait dans ses épreuves, pour qu’il les conduise auprès de l’évêque Léonce, qui les baptisa. Convoqués peu après par Ulcien, les néophytes furent décapités sous les yeux de saint Procope, et un homme respectable de la cité, Eulalios, alla enterrer leurs corps. Douze femmes de rang sénatorial, qui avaient cru au Christ au spectacle des merveilles accomplies par le saint martyr, furent arrêtées et jetées dans la même prison. Saint Procope les instruisit toute la nuit sur la doctrine du Salut, et les exhorta à ne point craindre les tourments passagers qui les délivreront de l’enfer et les rendront immortelles. Au matin, elles furent présentées devant le tyran dans l’amphithéâtre et sommées de sacrifier. Contemplant l’endurance surnaturelle de ces saintes martyres sous les supplices, la mère du saint, Théodosie, fut touchée par la grâce divine et, rejetant toute gloire et tout souci de ce monde, elle s’écria : « Je suis, moi aussi, servante du Crucifié ! » Jetée en prison, elle soigna les blessures des douze martyres et fut préparée au saint baptême par son fils, qui l’exhortait au martyre en lui disant : « Accompagne-nous, pour voir le Dieu invisible, au ciel, avec des yeux immortels. » Une fois baptisée par l’évêque Léonce, elle se joignit avec zèle au chœur des douze martyres. Après une nouvelle comparution au tribunal, au cours de laquelle Théodosie fit la plus ardente confession de foi, elles furent toutes soumises à la torture : on leur brisa les mâchoires, on leur arracha les seins, on leur brûla les aisselles en y plaçant des boules de plomb. Comme toutes restaient inébranlables, le gouverneur les fit attacher ensemble et ordonna de les décapiter. Quelques jours après, saint Procope fut de nouveau soumis à la question et, alors qu’il subissait la torture, il guérit une fillette tourmentée par le démon. Il restait dans les supplices aussi inébranlable que le roc battu par les vagues, si bien que le gouverneur Ulcien, affligé de son échec, fut pris d’une violente fièvre et rendit l’âme. Un autre gouverneur, Flavien, tout aussi féroce envers les chrétiens, fut nommé à sa place. Il convoqua aussitôt saint Procope, qui prononça une brillante apologie de la doctrine du Christ, démontrant que mêmes les sages païens avaient eu l’intuition du seul vrai Dieu. Furieux, Flavien ordonna à un soldat, Archélaos, de décapiter le saint ; mais dès que ce dernier leva son glaive, il eut la main paralysée et expira. Six jours après, le saint fut de nouveau présenté au tribunal. Accusé de magie, il s’offrit de bon gré à la torture et, sous les coups, il continuait à se moquer du magistrat impuissant. Après l’avoir fait frapper de nerfs de bœuf et lui avoir appliqué sur le corps des charbons ardents, Flavien fit poser de force la main du saint, emplie d’encens, sur le foyer d’un autel idolâtre, afin que sous l’effet de la brûlure, il jetât l’encens sur l’autel en signe de sacrifice. Mais, toute sa volonté restant fixée en Dieu, le saint garda la main immobile sur le brasier pendant deux heures, jusqu’à ce qu’elle fût complètement calcinée. Flavien s’émerveilla de cette endurance surnaturelle, mais ayant endurci son cœur comme Pharaon jadis, il livra Procope à de nouvelles tortures. Ayant été suspendu, les membres distendus par deux lourdes pierres, il fut ensuite précipité dans une fournaise ardente. Les soldats qui se trouvaient à proximité furent brûlés, mais le saint resta indemne, comme les trois Jeunes Gens à Babylone. Flavien prononça alors la sentence de mort. Parvenu sur les lieux de l’exécution, saint Procope demanda à ses bourreaux la grâce d’une dernière prière, et, se tournant vers l’Orient, il intercéda pour la ville, afin que Dieu envoie la Lumière de sa connaissance à ses habitants, qu’Il guérisse ses malades, qu’Il vienne en aide aux indigents et qu’Il accorde sa grâce à tous ceux qui honoreront sa mémoire. Une voix céleste ayant confirmé que sa prière serait exaucée, le saint inclina paisiblement la nuque sous le glaive, pour recevoir la couronne inflétrissable du martyre.

TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR

Tropaire de N.D. de Kazan, ton 4

Secourable et compatissante Mère du Très-Haut, prie ton Fils, le Christ notre Dieu, et procure le salut à tous ceux qui accourent sous ta puissante protection; notre Dame, royale souveraine, viens au secours de nous tous qui, dans les épreuves, les malheurs et les peines dont nous accablent nos péchés, nous tenons en ta présence et te prions, dans l’humilité de nos âmes et la contrition de nos cœurs, devant ta vénérable icône, les larmes aux yeux; à nous qui mettons notre espérance en toi sans retour accorde ce qui nous est profitable et sauve-nous, car tu es, Vierge Mère, la divine protection de tes serviteurs.


Tropaire du saint martyr Procope, ton 4

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Kondakion du saint martyr Procope, ton 2

Enflammé de zèle divin pour le Christ * et gardé par la puissance de la Croix, * Procope, tu renversas l’orgueilleuse audace des ennemis, * exaltant l’Eglise, progressant dans la foi et répandant sur tous la clarté.

Kondakion de N.D. de Kazan, ton 8

Accourons tous ensemble vers ce havre de sérénité qu’est la protection de la Vierge Mère, toujours prête à nous sauver chaleureusement ; empressons-nous de la prier, hâtons-nous de nous convertir; car la très-pure Mère de Dieu fait jaillir pour nous ses miséricordes qui ne tarissent jamais, elle vole à notre secours et délivre de grands maux ses serviteurs qui craignent Dieu et sont agréables au Seigneur.

ÉPÎTRE DU JOUR

Rom. VII, 1-13

Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir. La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.

Phil. II, 5-11 (Icône de Kazan)

Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

ÉVANGILE DU JOUR

Matth. IX, 36-X, 8

Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Cananite, et Judas l’Iscariot, celui qui livra Jésus. Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

Lc X, 38-42, XI, 27-28 (Icône de Kazan)

Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent!

À propos de l'auteur

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Jivko Panev

Jivko Panev, cofondateur et journaliste sur Orthodoxie.com. Producteur de l'émission 'Orthodoxie' sur France 2 et journaliste.
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