Clôture de la Mi-Pentecôte
Jour de jeûne
Saint Jean le Théologien, apôtre et évangéliste (98-117) ; saint Arsène le Grand, ermite au désert de Scété (vers 450) ; saint Arsène le laborieux (XIVème s.) et saint Pimène le jeûneur (XIIème s.) des Grottes de Kiev ; saint Denis, évêque de Vienne (vers 200) ; saint Hellade, évêque d’Auxerre (387) ; saint Désiré, évêque de Bourges (550) ; saint martyr Nicéphore (Zaïtsev).
SAINT JEAN LE THÉOLOGIEN
Le 8 de ce mois, nous célébrons la synaxe en l’honneur de la cendre ou sainte « Manne » que produisait le tombeau du saint et illustre Apôtre et Évangéliste, le disciple vierge et bien-aimé du Christ, l’Ami qui se pencha sur sa poitrine, Jean le Théologien. Après le repos et l’ensevelissement merveilleux du saint Apôtre Jean le Théologien à Éphèse [26 sept.], son tombeau, qui fut trouvé vide, devint une source de miracles. En particulier, chaque année, en ce jour, il se trouvait soudain recouvert d’une sorte de cendre, que les chrétiens du lieu appelèrent la « Manne », laquelle avait la vertu de guérir les maladies de l’âme et du corps de ceux qui s’en oignaient avec foi. Ce miracle procura donc l’occasion à l’Église de célébrer solennellement une seconde fois, tous les ans, le Disciple Bien-Aimé.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de la Mi-Pentecôte, ton 8
Au milieu de la fête, abreuve mon âme assoiffée des eaux de la piété, car, ô Sauveur, Tu as clamé à tous : Celui qui a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Source de notre vie, ô Christ Dieu, gloire à toi.
Tropaire du saint apôtre et évangéliste Jean, ton 2
Apôtre bien-aimé du Christ notre Dieu, hâte-toi de délivrer un peuple sans défense. / Celui qui t’a permis de te reposer sur sa poitrine t’accueillera tombant à ses pieds afin d’intercéder pour nous. Prie-le, ô Théologien, de dissiper les nuages persistants de l’incroyance ; et demande-lui, pour nous, la paix et la grande miséricorde.
Kondakion du saint apôtre et évangéliste Jean, ton 2
Tes hauts faits, Disciple vierge, qui en fera le récit ? * Tu répands les miracles, en effet, * comme une source tu fais jaillir les guérisons * et pour nos âmes tu intercèdes auprès du Christ, en ami.
Kondakion de la Mi-Pentecôte, ton 4
Au milieu de la fête prescrite par la loi, Créateur et Maître de toutes choses, Tu as dit à ceux qui se tenaient auprès de toi : Venez puiser l’eau de l’immortalité. Aussi nous prosternons-nous devant toi et disons-nous avec foi : Accorde-nous ta compassion, ô Christ Dieu, car Tu es la source de notre vie.
ÉPÎTRE DU JOUR
Actes XIII, 13-24
Paul et ses compagnons, s’étant embarqués à Paphos, se rendirent à Perge en Pamphylie. Jean se sépara d’eux, et retourna à Jérusalem. De Perge ils poursuivirent leur route, et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Étant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s’assirent. Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire : Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez. Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit : Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez ! Le Dieu de ce peuple d’Israël a choisi nos pères. Il mit ce peuple en honneur pendant son séjour au pays d’Égypte, et il l’en fit sortir par son bras puissant. Il les nourrit près de quarante ans dans le désert ; et, ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur en accorda le territoire comme propriété. Après cela, durant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges, jusqu’au prophète Samuel. Ils demandèrent alors un roi. Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin ; puis, l’ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. C’est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus. Avant sa venue, Jean avait prêché le baptême de repentance à tout le peuple d’Israël.
1 Jn I, 1-7 (S. Apôtre Jean)
Frères, ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, – car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn VI, 5-14
Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ? Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
Jn XIX, 25-27, XXI, 24-25 (S. Apôtre Jean)
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voilà ta mère. » Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait.