9 octobre (ancien calendrier)/22 octobre (nouveau)

20e dimanche après la Pentecôte

Mémoire des Pères du VIIème Concile œcuménique

Saint Jacques, fils d’Alphée, apôtre (I) ; saint Abraham et son neveu Lot (vers 1700 av. J.-C.) ; saint Denis, premier évêque de Paris, et ses compagnons, saint Rustique, prêtre, et saint Eleuthère, diacre, martyrs (250), saints martyrs Juventin et Maxime (361), saint Andronique et son épouse sainte Athanasie, ermites en Égypte (V),  sainte Poplia (ou Publia), diaconnesse à Antioche (IV), saint Pierre le Galate, moine au Mont-Olympe (IX), saint Étienne l’aveugle, prince de Serbie (1476), saints néo-martyrs de Russie : Constantin (Soukhov) et Pierre (Viatkine), prêtres (1918), Constantin (Axenov), prêtre (1937).

MÉMOIRE DES PÈRES DU VIIème CONCILE ŒCUMÉNIQUE

Lorsque l’impératrice Irène l’Athénienne assuma la régence de son fils, l’empereur Constantin VI, son premier souci fut de mettre un terme à la persécution contre les saintes images, qui avait été déclenchée depuis 726 par Léon III l’Isaurien (717-741), et s’était poursuivie, de manière encore plus violente, sous Constantin V Copronyme (741-775). Pour réaliser ce projet, elle fit élever son conseiller, saint Taraise [25 fév.], sur le trône patriarcal en lui donnant comme mission de préparer, pour le mois d’août 786, la réunion à Constantinople d’un grand Concile qui statuerait sur la foi de l’Église en la matière. Mais des troubles suscités par les iconoclastes les obligèrent à reporter la convocation du concile à l’année suivante. Transféré à Nicée, le Septième Concile Œcuménique se réunit dans la basilique Sainte-Sophie, où s’était déjà tenu le Premier Concile (325), du 24 septembre au 13 octobre 787. Sous la présidence du patriarche saint Taraise, il rassembla trois cent cinquante évêques orthodoxes, auxquels se joignirent ensuite dix-sept autres hiérarques, qui abjurèrent l’hérésie iconoclaste. Aux côtés des représentants du pape de Rome, des patriarches d’Antioche et de Jérusalem, les moines — qui avaient été farouchement persécutés par les empereurs iconoclastes — étaient fortement représentés par quelque cent trente-six d’entre eux. Après une soigneuse préparation, et après avoir entendu la lecture de nombreux témoignages patristiques, les Pères du Concile jetèrent l’anathème sur les hérétiques, qui depuis près de cinquante ans interdisaient aux chrétiens de vénérer les icônes du Christ et de ses saints sous prétexte d’idolâtrie. Ils mirent ainsi fin à la première période de l’iconoclasme, qui devait cependant reprendre vigueur quelques années plus tard, sous Léon V l’Arménien (813-820), et n’être définitivement réglé qu’en 843, grâce à l’impératrice Théodora et au patriarche saint Méthode. Les saints Pères anathématisèrent les patriarches hérétiques Anastase, Constantin et Nicétas, les métropolites Théodose d’Éphèse, Jean de Nicomédie et Constantin de Nakoleia et tous leurs partisans. Ils réfutèrent le prétendu concile œcuménique, réuni dans le palais de Hiéria sur l’initiative de Constantin V (754), et proclamèrent la mémoire éternelle des défenseurs de l’Orthodoxie : le patriarche saint Germain, saint Jean Damascène, saint Georges de Chypre, et tous ceux qui s’étaient offerts à l’exil et à la torture pour la défense des saintes icônes. Dans la définition qu’ils proclamèrent lors de la septième et dernière session du Concile, les Pères déclaraient :

Nous définissons en toute exactitude et avec le plus grand soin que, comme les représentations de la Croix précieuse et vivifiante, de même les vénérables et saintes images, qu’elles soient peintes, représentées par des mosaïques ou en quelque autre matière appropriée, doivent être placées dans les églises de Dieu, sur les saints ustensiles et vêtements, sur les murs et les tableaux, dans les maisons et le long des routes ; aussi bien l’image de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, que celle de notre Souveraine immaculée la Mère de Dieu, ou des saints anges ainsi que de tous les saints. En effet, plus nous contemplerons ces représentations imagées, plus nous serons amenés à nous souvenir de leurs modèles, à nous porter vers eux et à leur témoigner, en les baisant, une vénération respectueuse, sans que cela soit, selon notre foi, une adoration véritable, laquelle ne convient qu’à Dieu seul. Comme on le fait pour la Croix précieuse et vivifiante, pour les saints Évangiles et les autres objets sacrés, on offrira de l’encens et des cierges en leur honneur, selon la pieuse coutume des anciens. Car l’honneur rendu à l’image remonte jusqu’à son modèle, et qui vénère une icône vénère en elle la personne (l’hypostase) qui s’y trouve représentée. C’est ainsi qu’on gardera l’enseignement de nos saints Pères et la tradition de l’Église catholique (i.e. universelle) qui a reçu le message de l’Évangile d’une extrémité du monde à l’autre. Ce n’était pas seulement le culte des saintes icônes que les saints Pères défendaient ainsi, mais, en fait, la réalité même de l’Incarnation du Fils de Dieu : « Je représente Dieu l’Invisible, dit saint Jean Damascène, non pas en tant qu’invisible, mais dans la mesure où Il est devenu visible pour nous par la participation à la chair et au sang. Je ne vénère pas la matière, mais je vénère le Créateur de la matière qui pour moi est devenu matière, qui a assumé la vie dans la matière et qui, par la matière (c’est-à-dire son corps mort et ressuscité), a opéré mon salut ». En assumant la nature humaine, le Verbe de Dieu la divinisa sans qu’elle perdît ses caractéristiques propres. C’est pourquoi, bien que dans son état glorifié elle ne soit plus accessible à nos sens, cette nature humaine du Seigneur peut cependant être représentée. L’icône du Christ — dont la fidélité est garantie par la tradition de l’Église — devient ainsi présence véritable de la Personne divine et humaine de son modèle, canal de grâce et de sanctification pour ceux qui la vénèrent avec foi. Le second Concile de Nicée est le septième et dernier Concile Œcuménique reconnu par l’Église Orthodoxe. Toutefois, cela ne signifie pas que d’autres Conciles Œcuméniques ne puissent se réunir dans l’avenir, mais plutôt qu’en prenant le septième rang, le synode de Nicée a assumé le symbole de perfection et d’achèvement que représente ce nombre dans la sainte Écriture (par ex. Gn 2, 1-3). Il clôt l’ère des grandes querelles dogmatiques, qui ont permis à l’Église de préciser, en des définitions excluant toute ambiguïté, les limites de la sainte Foi orthodoxe. Désormais, toute hérésie peut et pourra être assimilée à l’une ou l’autre erreur que l’Église, rassemblée en conciles universels, a anathématisée, depuis le premier (325) jusqu’au second Concile de Nicée (787).

(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

SAINT JACQUES, FILS D’ALPHÉE

Saint Jacques, fils d’Alphée, était, selon certains, le frère de l’Évangéliste Matthieu le publicain. Il faisait partie du chœur des Apôtres, et proclama lui aussi la Bonne Nouvelle aux païens. Son zèle pour Dieu était si ardent que, sans crainte des représailles, il jetait à terre les autels des idoles. Mû par la grâce du Saint-Esprit, il chassait les esprits malins, guérissait les malades et fit un grand nombre d’autres miracles. Sa prédication avait un tel effet sur les âmes que ceux qui, venant du paganisme, s’étaient convertis grâce à sa prédication, prirent l’habitude de lui donner le surnom de « Germe divin ». Après avoir évangélisé la région de Gaza, puis Éleuthéropolis, saint Jacques parcourut le monde pour faire partager à tous son amour du Christ. Finalement, il fut arrêté, à Ostracine, ville égyptienne, par des Juifs, qui lui procurèrent l’occasion de suivre, jusque dans la mort, l’exemple du Seigneur en le suspendant à une croix, sur laquelle il rendit aussitôt son âme à Dieu.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

SAINT DENIS DE PARIS

Selon la tradition rapportée par saint Grégoire de Tours, saint Denis était un des sept évêques envoyés par le pape de Rome en Gaule sous le règne de Dèce (vers 250), afin d’y poursuivre l’évangélisation qui n’avait été jusque-là que partielle. Saint Gatien fut nommé évêque de Tours [18 déc.], saint Trophime d’Arles [29 déc.], saint Paul de Narbonne [22 mars], saint Saturnin de Toulouse [29 nov.], saint Austremoine d’Arvernes [ler nov.], saint Martial de Limoges [30 juin], et saint Denis se vit attribuer la petite ville de Lutèce (Paris). Cette ville était la plus éloignée et, de plus, située dans une région où régnaient les cultes païens les plus grossiers. En s’acheminant vers son diocèse, accompagné de Rustique et d’Éleuthère, saint Denis manifestait la vérité de la foi chrétienne en opérant des miracles éclatants partout où il passait. Il convertissait ainsi les païens, et les persuadait de renverser leurs idoles et de détruire leurs temples. Parvenu à Lutèce, il s’installa un peu en dehors de la ville, dans une demeure cédée par un noble converti, afin que les chrétiens pussent s’y réunir en secret (Montmorency).

Lors du passage en Gaule de l’empereur romain, les lois ordonnant la persécution des disciples du Christ furent mises violemment en vigueur, et les fidèles, pourchassés de toutes parts, étaient maltraités et mis à mort par d’horribles tortures (vers 275). Denis, malgré son grand âge, et sans crainte du danger, allait visiter les condamnés pour les encourager à maintenir fermement la confession de la foi. Dénoncé, il fut arrêté ainsi que ses deux disciples, Rustique et Éleuthère, et soumis à des tortures inhumaines. Attaché à une croix, il continuait à prêcher à la foule le grand mystère de la Passion du Christ et du salut du monde. De retour dans son cachot, le saint évêque célébra une dernière fois les saints Mystères devant ses compagnons de supplice, au sein d’une lumière divine. Denis eut finalement la tête tranchée, avec un grand nombre d’autres martyrs, sur la colline appelée aujourd’hui Montmartre. On raconte qu’après son exécution, il resta debout, prit sa tête entre ses mains et parcourut plusieurs kilomètres, jusqu’au lieu qui devint plus tard la basilique (puis la ville) de Saint-Denis. C’est dans la crypte de cette église que les rois de France se firent enterrer jusqu’à la Révolution.

(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

ÉPITRE DU JOUR

1 Cor. XV, 58 – XVI, 3

Mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Églises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons. Et quand je serai venu, j’enverrai avec des lettres, pour porter vos libéralités à Jérusalem, les personnes que vous aurez approuvées.

1 Cor. IV,9-16 (apôtre Jacques)

 Frères, il me semble que Dieu a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ! Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus Christ par l’Évangile. Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs.

ÉVANGILE DU JOUR

Lc V, 27-32

Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit: Suis-moi. Et, laissant tout, il se leva, et le suivit. Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux. Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.

Lc X, 16-21 (apôtre Jacques)

Celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi.

À propos de l'auteur

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Jivko Panev

Jivko Panev, cofondateur et journaliste sur Orthodoxie.com. Producteur de l'émission 'Orthodoxie' sur France 2 et journaliste.
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