Nous vous informons de la venue des reliques saints thaumaturges Zosime et Jacques de Tuman (Serbie). Mgr Justin, évêque du diocèse de France et d’Europe occidentale de l’Église orthodoxe serbe, invite tous les fidèles orthodoxes à les accueillir dignement le samedi 4 mars en la cathédrale Saint-Sava à Paris à 17 h 00.
Il n’y a pas de données historiques préservées sur la vie et les exploits de Zosime, à l’exception des contes folkloriques sur sa mort innocente, qui n’ont été enregistrés qu’au XIXe siècle.
Il appartient à un groupe de moines hésychastes connus sous le nom de Sinaïtes, disciples de saint Grégoire le Sinaïte, qui se sont installés en Serbie à l’époque du prince Lazare.
Le saint Jacques, canonisé en 2017, était un disciple de St Nicolas Velimirović. Né le 13 décembre 1893 dans un village près d’Ivanica, le futur père Jacques, dans le monde Radoje Arsović, a étudié en France et était titulaire de deux doctorats, dont l’un sur Blaise Pascal, qu’il avait soutenu à Montpellier. Jusqu’en 1929, il fut diplomate à l’Ambassade de Yougoslavie à Paris. Alors qu’il ne montrait jusqu’alors aucun intérêt particulier envers la vie spirituelle, il fit connaissance, en Serbie, du mouvement de prière (« Bogomoljački pokret ») dirigé par St Nicolas Velimirović. Il fit ensuite connaissance de ce dernier et cela changea toute l’orientation de sa vie. Il travailla à Ohrid et à Bitola comme missionnaire auprès de saint Nicolas jusqu’en 1936, lorsque celui-ci fut nommé évêque de Žiča. Devenu moine en 1938, il vécut d’une façon très ascétique et travailla à l’imprimerie du monastère. En outre, il était connu pour son don de prédication, notamment lors des assemblées du mouvement dirigé par St Nicolas. Pendant le bombardement du monastère de Žiča, en 1941, il resta à l’église pour chanter l’office, alors que tous les autres moines s’étaient enfuis. Il continua son activité de prédication après l’arrivée au pouvoir des communistes. En 1946, ayant amené de Belgrade 8000 exemplaires du “Notre Père” et en ayant distribué aux voyageurs dans le train, il fut battu par les communistes. Recueilli par de pieux paysans, il se confessa et communia puis décéda. Il est resté vénéré dans la population locale. Les reliques exhumes ont été places maintenant dans l’église du monastère.
Les reliques de saint Jacques (Arsović) ont été trouvées incorrompues au monastère de Tuman (Serbie).
Les reliques seront exposées à la vénération des fidèles du 4 au 9 mars en la cathédrale Saint-Sava à Paris (23 rue du Simplon – 75018 Paris) et du 9 au 12 mars en l’église Sainte-Parascève à Bondy.