11 septembre (ancien calendrier) / 24 septembre (nouveau)

16Ème dimanche après la Pentecôte

Dimanche avant l’Exaltation de la Croix

Après-fête de la Nativité de la Très-Sainte Mère de Dieu ; sainte Théodora d’Alexandrie (474-491) ; saint Marcel, martyr, premier apôtre connu du Velay ; saints Démètre, Évanthie et Démétrien, martyrs (Ier s.) ; saints Félix et Regula, martyrs à Zurich (IIIème s.) ; sainte martyre Ia de Perse (362) ; saints Diodore, Diomède et Didyme, martyrs à Laodicée (364) ; saint Patient, évêque de Lyon (vers 480) ; saint Almire, ermite manceau (vers 560) ; saint Glen (VIème s.) ; saint Bodon, évêque de Toul (vers 660) ; saint Adelphe, troisième abbé de Remiremont (670) ; saint Pierre, métropolite de Nicée, confesseur (826) ; saint Euphrosyne le cuisinier (IXème s.) ; translation des reliques des saints Serge et Germain de Valaam, thaumaturges ; saint Silouane l’Athonite (1938) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Nicolas (Podiakov) et Victor (Oussov), prêtres (1918) ; Carpe (Elb), prêtre et Nicolas (Chirogorov), diacre (1942).

VIE DE SAINTE THÉODORA D’ALEXANDRIE[1]

11 septembre (ancien calendrier) / 24 septembre (nouveau)
Sainte Théodora d’Alexandrie (491)

L’Église vénère la mémoire de douze saintes femmes qui, après avoir revêtu des habits masculins, pratiquèrent l’ascèse dans des monastères d’hommes[2] . L’une d’elles, sainte Théodora, vécut à Alexandrie sous le règne de l’empereur Zénon (vers 472). Elle était mariée à un certain Paphnuce, homme pieux et de bonne renommée. Mais un jour, sous l’instigation du diable, Théodora commit l’adultère. À peine venait-elle de pécher que l’aiguillon de sa conscience la fit cruellement souffrir. Elle n’osa pas rentrer chez elle et se rendit dans un couvent voisin, où elle demanda à l’abbesse de faire lire l’Évangile au hasard. En ouvrant l’Évangile, on tomba sur ces paroles : Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit (Jn 19, 24). Réalisant que son péché était connu de Dieu et brûlant de faire pénitence au plus vite, Théodora changea ses vêtements, s’habilla en homme et demanda à être reçue comme novice, sous le nom de Théodore, au monastère masculin situé à dix ­huit milles d’Alexandrie. L’abbé du monastère, pensant qu’il s’agissait d’un eunuque et constatant son ardeur à embrasser la vie monastique, l’accepta sans tarder et la revêtit du saint Habit angélique. Pendant huit ans, la bienheureuse Théodora fit preuve d’un zèle remarquable dans toutes les œuvres de l’ascèse, accomplissant les tâches les plus viles et passant toutes ses nuits dans les larmes et les prières ardentes, afin que le Seigneur lui pardonne son péché et lui fasse retrouver la grâce de la chasteté. Un jour, comme elle avait été envoyée à Alexandrie pour chercher de l’huile, elle rencontra son époux, qui la recherchait depuis des années. Mais celui-ci ne la reconnut pas, tant les labeurs de l’ascèse avaient transformé son aspect corporel. Cette rencontre fut pour Théodora une occasion pour redoubler ses combats, et elle ne mangea plus qu’une fois par semaine. Élevée ainsi au-dessus des nécessités corporelles et tout adonnée à la prière de repentir, elle acquit une telle faveur auprès de Dieu qu’elle accomplit des miracles. Sa conduite exemplaire suscitait l’admiration de tous, mais faisait trembler de rage le démon, qui voyait sa proie lui échapper. Cet insatiable ennemi du bien ne s’avoua pas vaincu. Ayant suggéré à certains moines jaloux de répandre la rumeur selon laquelle le jeune Théodore était tombé dans la fornication avec une femme d’un village voisin, ces derniers amenèrent même le nourrisson à la porte du monastère. Comme Théodora ne répondait rien à ces accusations, ne voulant pas dévoiler sa véritable identité et estimant que cette épreuve était un châtiment voulu par Dieu, elle fut expulsée du monastère. Prenant l’enfant avec elle, comme s’il était le sien, elle s’installa à proximité dans une petite cabane, où elle vécut dans un dénuement extrême, luttant contre le froid l’hiver, contre la chaleur l’été, et résistant vaillamment aux tentations sans nombre que lui infligèrent les démons. Au bout de sept ans, l’abbé du monastère lui permit de rejoindre la communauté. Mais loin de se reposer de ses labeurs, Théodora intensifia ses veilles, ses jeûnes et ses prières, et elle montrait une obéissance et une patience encore plus grandes qu’auparavant. Elle avait pris avec elle l’enfant, et lui enseignait comment acquérir les vertus évangéliques et la prière perpétuelle. Au bout de quelque temps, ayant exhorté une dernière fois celui qui était, en vérité, devenu son fils selon l’Esprit, elle s’endormit en paix. Au moment de sa mort, l’abbé eut une vision : il vit une femme revêtue de vêtements lumineux, s’élever dans les airs et rejoindre le chœur des Justes et des saints. Tous reconnurent alors en pleurant leur méprise et rendirent gloire à Dieu d’avoir accompli parmi eux une si grande merveille. En effet, pour guérir la passion, Théodora avait non seulement combattu de front les tentations de la chair en vivant secrètement au milieu des hommes, mais, fortifiée par la grâce, elle avait même dépassé ses compagnons par l’ascèse et les labeurs. Bien que revêtue d’un corps, elle avait atteint l’impassibilité et la pureté des anges.

TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR

Tropaire du dimanche, 7ème ton

Tu as détruit la mort par Ta Croix, Tu as ouvert le paradis au larron,  Tu as transformé le pleur des myrophores, et ordonné à Tes Apôtres de prêcher que Tu es ressuscité,  Christ Dieu, accordant au monde la grande miséricorde.

Tropaire de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4

Ta nativité, Vierge Mère de Dieu, a annoncé la joie à tout l’univers, car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, qui, en détruisant la malédiction, nous a donné la bénédiction ; en abolissant la mort, Il nous a donné la vie éternelle.

Tropaire de sainte Théodora, ton 8

En toi, vénérable Mère, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s’occuper plutôt de l’âme, qui vit jusqu’en la mort et par-delà; * c’est ainsi que ton esprit se réjouit, * Théodora bienheureuse, avec les Anges dans le ciel.

Tropaire de saint Silouane, ton 8

Zélateur de l’amour séraphique enflammé pour le Seigneur et ardent imitateur de Jérémie pleurant sur le peuple, tout-bienheureux père Silouane; Écoutant l’appel de la Mère du Seigneur des Puissances, tu as courageusement rejeté le serpent du péché et tu t’es éloigné de la vanité du monde sur la Montagne de l’Athos, où tu acquis abondamment par les labeurs et les prières avec les larmes la grâce de l’Esprit Saint ; enflamme nos cœurs avec elle et affermis-nous afin de nous écrier avec toi dans la componction : ô mon Seigneur, ma Vie et ma Joie sainte, sauve le monde et nous-mêmes de tout malheur.

Kondakion de sainte Théodora, ton 1

Bienheureuse, ayant échappé à la nuit des passions, * tu t’approchas du Soleil de gloire en esprit, * mortifiant par l’ascèse les élans de la chair, * et tu devins pour les moines un modèle de vie, * l’amendement de ceux qui ont failli; * c’est pourquoi nous glorifions ton souvenir.

Kondakion de saint Silouane, ton 2

Merveilleux confesseur de l’humilité et splendeur de l’amour des hommes attisée par l’Esprit Saint, ô Silouane aimé de Dieu, l’Église de Russie se réjouit de ton labeur spirituel, tandis que les moines du Mont Athos et tous les chrétiens, dans l’allégresse, aspirent à Dieu avec amour filial. Prie-Le pour nous, toi qui connus Dieu et vécus de façon égale aux anges, afin qu’Il nous sauve, nous qui t’imitons dans ton amour ardent.

Kondakion de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4

Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, et Adam et Ève  de la corruption de la mort, ô Immaculée, en ta sainte nativité ; c’est elle que fête également ton peuple libéré de la condamnation pour ses péchés, en te criant : « La stérile met au monde la Mère de Dieu, la nourricière de notre vie ».

ÉPITRE DU JOUR

II Cor. VI, 1-10

Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses.

Gal. VI, 11-18 (dimanche avant la Croix)

Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main. Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ. Car les circoncis eux-mêmes n’observent point la loi; mais ils veulent que vous soyez circoncis, pour se glorifier dans votre chair. Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu! Que personne désormais ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus. Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit! Amen!

ÉVANGILE DU JOUR

Matth. XXV, 14-30

Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Jn III, 13-17 (dimanche avant la Croix)

Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

À propos de l'auteur

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Jivko Panev

Jivko Panev, cofondateur et journaliste sur Orthodoxie.com. Producteur de l'émission 'Orthodoxie' sur France 2 et journaliste.
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