Saints Akindynos, Pégase, Aphtonius, Elpidiphore et Anempodiste et leurs compagnons, martyrs en Perse (vers 345) ; saints Attique, Agapios, Eudoxe, Marin, Océan, Eustrate, Captérios et leurs compagnons, martyrs à Sébaste (vers 320) ; saint Marcien de Cyrix, ermite (IVème s.) ; saint Domnin, premier évêque de Grenoble (386) ; saint Ambroise, abbé d’Agaune (520) ; saint Domnus, évêque de Vienne (657) ; saint Georges, évêque de Vienne (vers 670) ; saint Vulgan, ermite dans le Pas-de-Calais (VIIème s.) ; saints martyrs de Russie : Constantin (Yourganov) et Ananie (Aristov), prêtres, 1918.
Saints Akindynos, Pégase, Aphtonius, Elpidiphore et Anempodiste

Ces saints martyrs étaient dignitaires de la cour du roi de Perse Sapor II (309-379). Lorsque le roi déclencha sa sanglante persécution contre les chrétiens, Akindynos, Pégase et Anempodiste, tout brûlants de zèle pour la vraie foi, trouvèrent refuge dans une demeure privée d’où ils exhortèrent les chrétiens à demeurer fermes dans la confession du Christ Sauveur, sans tenir compte des risques qu’ils encouraient. Ils furent arrêtés et amenés devant Sapor pour être interrogés, après avoir été cruellement flagellés. Comme le roi blasphémait le Nom du Christ, les saints le frappèrent de mutisme et de surdité par leur prière. Pris de pitié, ils l’en délivrèrent, mais le tyran resta toutefois insensible à ce signe de la puissance accordée par Dieu aux chrétiens. Il les fit étendre sur des lits de fer brûlants, puis ordonna de les plonger dans des chaudrons remplis de plomb fondu. Comme les saints martyrs en étaient sortis indemnes, un des soldats, nommé Aphtonios, embrassa la foi chrétienne. Il fut décapité sur-le-champ, sans autre forme de procès. Les saints confesseurs furent alors soumis à de nouveaux supplices, qui n’eurent pour tout résultat que de conduire à la foi Elpidéphore, un membre important du Sénat, et sept mille autres Perses. Ils eurent tous la tête tranchée après avoir reçu la nouvelle naissance par le saint baptême. Quant à Akindynos, Pégase et Anempodiste, ils furent jetés dans une fosse pullulant de toutes sortes d’animaux sauvages ; mais préservés de nouveau par la grâce divine, ils conduisirent la propre mère du roi à la vraie foi. C’est en sa compagnie qu’ils reçurent la couronne du martyre avec vingt-huit autres de leurs compagnons.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire des saints martyrs, ton 2
Bienheureuse est la terre arrosée de votre sang, victorieux Athlètes du Seigneur, et saintes sont les demeures qui ont reçu votre esprit, puisque dans l’arène vous avez triomphé de l’ennemi en proclamant avec courage le Christ: obtenez-nous de sa bonté par vos prières le salut de nos âmes.
Kondakion des saints martyrs, ton 4
Reflétant par sa quintuple splendeur la beauté resplendissante de la sainte Trinité, la divine phalange des Martyrs émoussa les terribles flèches des tyrans ; elle fait jaillir désormais en abondance la grâce ne connaissant nul obstacle et protégeant de tout danger ceux qui, dans l’espérance et l’amour, s’approchent divinement, par eux, du Créateur de l’univers, le Christ notre Dieu.
ÉPITRE DU JOUR
II Cor. VIII, 1-5
Nous vous faisons connaître la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc IX, 1-6
Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n’ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c’est de là que vous partirez. Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons.