Saints Marcien et Martyrios, martyrs à Constantinople (vers 355) ; sainte Tabitha ressuscitée par l’apôtre saint Pierre (Ier s.) saints Martyrios, diacre, et Martyrios, reclus, des Grottes de Kiev (XIII-XIVème s.) ; saint Front, évêque de Périgueux (IIème s.) ; saints Crépin et Crépinien, cordonniers, martyrs à Soissons (vers 285) ; saint Hilaire (ou Chélyj), évêque de Mende (535) ; saint Rufinien, évêque de Bayeux (Vème s.) ; saint Loup, évêque de Bayeux (Vème s.) ; saint Gouesnou, évêque de Léon en Bretagne (675).
SAINT MARCIEN ET MARTYRIOS
Saints Marcien et Martyrios vécurent à Constantinople sous le règne de l’empereur arien Constance (337-361). De noble origine et admirés de tous pour leur savoir, la douceur de leurs mœurs et leur piété, ils devinrent secrétaires de l’archevêque Paul le Confesseur, qui devait mourir assassiné par les ariens en Arménie, où il avait été exilé (6 novembre 344). Ne craignant ni l’exil ni la mort, Marcien et Martyrios continuèrent à proclamer la foi orthodoxe devant le peuple. « Le Fils de Dieu est consubstantiel au Père, et Dieu par nature. » Ces mots étaient pour eux plus précieux que la vie, et ils les revêtaient comme une cuirasse contre les assauts des démons et des hérétiques. Ils furent tués par le glaive et enterrés près de la porte appelée Mélandissia. Après le retour de la paix dans l’Église, saint Jean Chrysostome fit bâtir une église en leur honneur sur les lieux de leur sépulture.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire des saint martyrs Marcien et Martyrios, ton 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
Kondakion des saint martyrs Marcien et Martyrios, ton 4
Ayant mené, dès la jeunesse, le bon combat, * Marcien et Martyrius, vous avez renversé Arius le félon, * sans faille conservant la vraie foi, * suivant l’enseignement de votre maître, saint Paul; * avec lui vous avez trouvé la vie, comme champions de la sainte Trinité.
ÉPITRE DU JOUR
Col. I, 18-23
Le Christ est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc VIII, 22-25
Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : Passons de l’autre côté du lac. Et ils partirent. Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Un tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en péril. Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons ! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. Puis il leur dit : Où est votre foi ? Saisis de frayeur et d’étonnement, ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à l’eau, et à qui ils obéissent?