Saint Dorothée, évêque de Tyr, martyr (vers 362) ; saints Marcien, Nicandre, Apollonius, Léonide, Arius, Gorgius, Sélénias, Irénée et Pambo, martyrs à Alexandrie (305-311) ; saint Allyre, évêque de Clermont (385) ; saint Dorothée, moine de Gaza (VIème s.) ; saint Théodore le thaumaturge (VIème s.) ; saint Anoub de Scété (Vème s.) ; saint Boniface, apôtre de la Germanie, évêque de Mayence, martyr (754) ; saint Constantin, métropolite de Kiev (1159) ; saint Théodore de Novgorod, prince (1233) ; saint Pierre de Koricha, en Serbie (1275) ; translation des reliques de saint Igor, prince de Tchernigov et de Kiev (1150) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Michel (Botiakov), prêtre (1941); Nicolas (Riourikov), prêtre (1943).
SAINT DOROTHÉE, ÉVÊQUE DE TYR
Évêque de Tyr, en Phénicie, au temps de la persécution de Dioclétien (vers 304), saint Dorothée avait acquis une vaste et profonde connaissance des saintes Écritures et des traditions qui circulaient en ce temps sur la vie des prophètes et des apôtres. Contraint de s’enfuir, il se réfugia à Odyssopolis (Varna) sur la mer Noire, jusqu’à la fin de la persécution de Licinius (320). De retour à Tyr, il gouverna en paix son Église pendant de longues années. Lorsque Julien l’Apostat commença à persécuter les chrétiens de manière insidieuse (361), le vieil évêque, âgé de cent sept ans, gagna de nouveau Odyssopolis, où il fut arrêté par les envoyés du tyran et soumis à de cruels supplices, sans respect pour son âge. Il mourut dans les tourments et rejoignit ainsi le chœur des saints.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du saint, ton 4
Comme don parfait tu as reçu du Père des lumières, Dorothée, l’illumination de la sagesse, en pontife du Christ; puis, ayant multiplié ton talent, tu surpassas la nature par ton combat en ton extrême vieillesse, Bienheureux; désormais pour nos âmes tu intercèdes, Pontife martyr.
Kondakion du saint, ton 3
Ayant prêché l’enseignement de la vraie foi, comme don divin tu t’es offert au Créateur en brillant par ton ascèse tout d’abord, puis en souffrant le martyre vaillamment et selon les règles tu reçus du Christ notre Dieu ta récompense de vainqueur.
ÉPITRE DU JOUR
Rom. IV, 13-25
En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi. Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression. C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit : Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.
ÉVANGILE DU JOUR
Matth. VII, 21-23
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.