Le lundi 27 décembre, jour de la fête des saints martyrs Thyrse, Leuce, Philémon, Apollonius, à l’occasion du décès de l’évêque de bienheureuse mémoire, Mgr Luc d’Europe occidentale de l’Église orthodoxe serbe, la sainte Liturgie a été célébrée au monastère de l’Entrée au Temple de la Très Sainte Mère de Dieu à Topčider, présidée par Sa Sainteté le patriarche Porphyre de Serbie.
Concélébraient avec le patriarche Porphyre : le métropolite du Monténégro et du Littoral Joannice, les évêques Dosithée de Grande-Bretagne et de Scandinavie, Ignace de Braničevo, Jean de Šumadija, Athanase de Mileševo, Théodose de Ras-Prizren, David de Kruševac, Méthode de Budva-Nikšić, Justin de Hvosno, Jean de Zahumlje, des membres du clergé et de l’ordre monastique de plusieurs diocèses de l’Église orthodoxe serbe, en présence des évêques Basile de Srem, Nicanor de Banat, Irénée de Bačka, Pacôme de Vranje, Arsène de Niš, Hésychios de Valjevo, Hiérothée de Toplica, Damascène de Mohács et Sava de Marča.
Le chœur de l’église Saint-Sava a chanté sous la direction de Katarina Stanković. Après la sainte Liturgie pour le défunt, le patriarche Porphyre a célébré avec les autres hiérarques l’office des funérailles devant les restes de l’évêque Luc de bienheureuse mémoire.
Après la prière finale devant le cercueil du défunt, avec la bénédiction du patriarche, l’évêque de Braničevo Mgr Ignace, a prononcé une homélie dans laquelle il a dit, entre autres, que cette séparation était de nature temporaire : « C’est ce que l’évêque Luc de bienheureuse mémoire croyait, car c’est ce que le Seigneur nous a promis, à savoir que même lorsque nous mourons, nous ne devons pas avoir peur, car Il nous ressuscitera au dernier jour. Parce que c’est Lui le pain de vie descendu du Ciel pour que tous ceux qui en mangent ne meurent pas mais vivent éternellement ».
Et l’évêque Ignace d’ajouter : « Étant donné que l’homme est un être faible, qui cherche la sécurité et s’attache souvent aux choses qui l’entourent, aux choses matérielles, les hymnes de Jean Damascène nous rappellent que tout cela est éphémère et que c’est un faux espoir. L’unique espoir est de croire en notre Seigneur, car Il est le seul ayant la vie éternelle. Bien sûr, la mort est une tragédie et c’est la raison pour laquelle le Seigneur est venu nous sauver, nous donner la vie par Sa mort. Donc, aucun être humain ne peut y échapper. Nous sommes tous les héritiers du péché originel d’Adam, dont la rétribution est la mort, et il fallait donc que le Seigneur vienne, qu’Il devienne homme, qu’Il unisse toute la nature à Dieu, à Lui-même, car c’est seulement dans cette union que nous avons la vie éternelle. »
Après que les hiérarques eurent élevé des prières pour l’âme du défunt hiérarque Luc, ses restes ont été inhumés dans le cimetière du monastère l’Entrée au Temple de la Très Sainte Mère de Dieu, où un office de requiem a eu lieu.