Sa Sainteté le Patriarche serbe Porphyre, accompagné par Sa Béatitude l’Archevêque d’Ohrid et de Macédoine Stéphane, a présidé, le 14 octobre 2024, lors de la fête de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, la Sainte Liturgie dans le monastère dédié à cette fête de la Mère de Dieu à Đunis (Serbie).
En cette grande fête de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, dans l’imposante église et en présence de milliers de fidèles, les primats de l’Église orthodoxe serbe et de l’Archevêché d’Ohrid – Église orthodoxe macédonienne ont célébré la Sainte Liturgie, assistés de leurs éminences les métropolites Pierre de Prespa-Pélagonie, Timothée de Debar-Kičevo, Irénée de Bačka et Arsène de Niš, ainsi que de leurs Excellences les évêques Clément d’Héraclée et Nikone de Jenopolis.
En souvenir de cette visite historique au monastère de la Mère de Dieu à Đunis, le métropolite Arsène a offert au patriarche Porphyre et à l’archevêque Stéphane des icônes de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, spécialement peintes pour cette solennité. Ces icônes représentent l’église du monastère et la chapelle au-dessus de la source miraculeuse.
« Votre Sainteté, Votre Béatitude, Vos éminences et grâces, en cette joyeuse fête de la sainte demeure de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, c’est pour moi un grand honneur, au nom du clergé, du monachisme et du peuple pieux de l’Éparchie de Niš, de vous souhaiter la plus chaleureuse des bienvenues dans notre Éparchie, dans cette sainte demeure. Du fond du cœur, je vous remercie pour votre amour paternel et fraternel et pour le temps que vous avez consacré à notre Éparchie et à cette sainte demeure », a déclaré le métropolite Arsène, en soulignant : « C’est ici, dans cette sainte demeure sous la protection de la Mère de Dieu, que des discussions fraternelles ont eu lieu il y a deux ans et demi, pour établir l’unité canonique et liturgique entre l’Église orthodoxe serbe et l’Église orthodoxe macédonienne – Archevêché d’Ohrid. Et c’est ici, dans l’amour, la compréhension fraternelle, le respect mutuel, qu’un accord tant attendu a été atteint, apportant joie aux peuples serbe et macédonien et remplissant nos cœurs de bonheur. Déjà à cette époque, il avait été question de célébrer une Liturgie commune dans l’unité fraternelle ici, dans cette sainte demeure, pour remercier Dieu et la Très Sainte Mère de Dieu, dont l’intercession et les prières ont permis d’atteindre cette unité tant espérée. »
Une autre intervention du Patriarche serbe Porphyre a suivi : « Votre Béatitude, chers frères archevêques, cher métropolite Arsène, hôte de cette Éparchie sauvée par Dieu, chers prêtres, honorables moines, et surtout chères sœurs dirigées par l’abbesse de cette sainte demeure, je voudrais simplement, au nom de tous, remercier avant tout Monseigneur Arsène pour son amour, son hospitalité, ses prières, et pour la bénédiction que nous avons reçue il y a deux ans et demi, lorsque nous nous sommes réunis ici pour achever les discussions et devenir témoins et participants d’un grand miracle – la restauration de l’unité parmi nous. C’est encore un miracle de la Très Sainte Mère de Dieu, un miracle qui s’est produit dans cette sainte demeure. Nous savons mieux que quiconque, tout comme les sœurs le savent, que c’était un miracle, car avant de commencer les discussions, il était évident qu’il n’y avait aucune raison pour que l’unité ne soit pas rétablie entre nous, et pour que les paroles du Seigneur « Que tous soient un » (Jean 17:21) ne s’incarnent ici, parmi nous. Merci à vous aussi, Votre Béatitude, pour votre amour et vos prières. Plus important que tout, c’est que nous célébrions ensemble la Sainte Liturgie, que nous servions notre Seigneur pour son amour, son sacrifice, et son service pour nous et pour notre salut. Que Dieu bénisse tout et que la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu nous protège toujours. Que ses prières soient avec nous et qu’à travers ses prières et son amour, en nous appuyant sur son engagement et ses efforts, et non sur nous-mêmes ni nos prières, nous soyons toujours proches de Dieu. Bonne fête à tous ! »
Le patriarche Porphyre a conclu son discours par ces mots : « Frères et sœurs, je suis certain que tout comme nous n’avions pas besoin de traducteur à Skopje et dans d’autres endroits de Macédoine lorsque nous nous sommes adressés à la plénitude de l’Église, nous n’avons pas eu besoin de traducteur ici non plus. Si un mot n’a pas été clair, le cœur est tellement ouvert, et l’amour du Seigneur et de la Très Sainte Mère de Dieu est avec nous, que nous nous sommes compris. Nous sommes unis dans l’amour envers le Seigneur et entre nous, et c’est cela qui est plus important que tout. »