Clôture de la fête de Pâques – Avant-fête de l’Ascension
Jour de jeûne
Saint Pacôme le Grand, fondateur du cénobitisme en Haute-Égypte (348); saint hiéromartyr Euphrase, évêque, patron d’Ajaccio (Ier s.) ; saints Cassius, Victorin, Maxime et leurs compagnons, martyrs en Auvergne (260) ; saint Achille, évêque de Larissa en Thessalie (vers 330) ; saints Barbare, guerrier, Callimaque et Denis, martyrs à Méthone (361) ; saint Rhétice, évêque d’Autun (IVème s.) ; saint Primaël, ermite au diocèse de Quimper (vers 450) ; saint Franchy, ermite dans le Nivernais (VIIème s.) ; saint Isaïe, évêque de Rostov, thaumaturge (1090) ; saint Isaïe des Grottes de Kiev (1115) ; saint Pacôme de Nerekhta (1384) ; saint Euphrosynius de Pskov et son disciple Sérapion (1481) ; saint Dimitri, tsarévitch d’Ouglitch et de Moscou, enfant assassiné (1591).
DIMANCHE DES SAINTS PÈRES DU IER CONCILE ŒCUMÉNIQUE
Les fondements de l’hérésie arienne étaient les suivants : « Il fut un temps où n’existait que Dieu le Père, qui créa une essence entre Lui et le monde, le Fils de Dieu ». En un mot, l’hérésie reconnaissait le Christ, le Fils de Dieu, non comme Dieu, mais comme une essence intermédiaire créée, bien que plus parfaite que toutes les essences créées. Cette hérésie tire son nom de son fondateur, Arius, né en 256 en Lybie. Ordonné diacre par Pierre, évêque d’Alexandrie, Arius fut excommunié par son ordinant pour collusion avec une faction ecclésiastique locale, pénétrée d’aspirations schismatiques. Le successeur de l’évêque Pierre, Achille, reçut Arius dans la communion de l’Eglise et l’ordonna à la prêtrise. A la mort d’Achille, Arius pensait devenir son successeur, mais ce fut Alexandre, qui fut élu évêque d’Alexandrie. Arius accusa injustement Alexandre d’hérésie, alors que lui-même enseignait sa doctrine hérétique concernant le Fils de Dieu. L’évêque Alexandre s’efforça de raisonner le prêtre Arius, mais celui-ci resta inflexible. C’est alors qu’Alexandre excommunia Arius, qui trouva le soutien de plusieurs évêques et prêtres. Voyant que le mal se répandait, l’évêque Alexandre convoqua un concile d’évêques locaux en 320, qui confirmèrent l’excommunication d’Arius. En ce temps, celui-ci répandait partout son hérésie en Orient, à tel point que cette situation attira l’attention de l’Empereur Constantin, qui convoqua à Nicée, en 325, un Concile d’Évêques, qui devait devenir le 1er Concile Œcuménique. Selon l’historien ecclésiastique Socrate, « L’Esprit de Dieu établit l’accord des évêques », qui instituèrent le Credo de Nicée, exposant l’enseignement orthodoxe sur la Divinité de la Deuxième Personne de la Sainte Trinité – le Seigneur Jésus-Christ – et condamnant comme hérésie les réflexions blasphématoires d’Arius. L’enseignement orthodoxe des Saints Pères, ainsi que les Saints Pères eux-mêmes sont commémorés par la Sainte Église après l’Ascension, parce que celle-ci constitue une preuve irréfutable de l’union inséparable des deux natures dans le Christ, de la Divinité et de l’humanité. Dans ses hymnes, la Sainte Église chante : « Célébrons fidèlement en ce jour, dans la piété, la mémoire annuelle des Pères théophores, rassemblés de tout l’univers en la cité illustre des Nicéens, ainsi que les assemblées des orthodoxes. Ils rejetèrent, dans un esprit de piété, le dogme athée de l’infortuné Arius, et exclurent conciliairement celui-ci de l’Eglise catholique, enseignant à tous à confesser clairement le Fils de Dieu consubstantiel et coéternel, existant avant les siècles ».
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du dimanche du 5ème ton
Fidèles, chantons et adorons le Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, né d’une Vierge pour notre salut : car il Lui a plu, en Sa chair, de monter sur la Croix, de subir la mort et de relever les défunts par Sa glorieuse Résurrection !
Kondakion de l’aveugle né, ton 3
Les yeux de mon âme étant aveugles, je viens à toi, ô Christ, comme l’aveugle de naissance, et avec repentir je te clame : Tu es la Lumière qui resplendit sur ceux qui sont dans les ténèbres.
Kondakion de Pâques, ton 8
Bien que tu sois descendu, ô Immortel, dans le Tombeau, Tu as cependant détruit la puissance de l’enfer et Tu es ressuscité en vainqueur, ô Christ Dieu. Aux femmes myrophores Tu as annoncé : Réjouissez-vous, et à Tes apôtres Tu as donné la paix, Toi qui accordes à ceux qui sont tombés la Résurrection.
ÉPÎTRE DU JOUR
Actes XVIII, 22-28
Étant débarqué à Césarée, il monta à Jérusalem, et, après avoir salué l’Église, il descendit à Antioche. Lorsqu’il eut passé quelque temps à Antioche, Paul se mit en route, et parcourut successivement la Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples. Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Écritures, vint à Éphèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne connût que le baptême de Jean. Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. Comme il voulait passer en Achaïe, les frères l’y encouragèrent, et écrivirent aux disciples de le bien recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce de Dieu, très utile à ceux qui avaient cru ; Car il réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn XII, 36-47
Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux. Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui, afin que s’accomplît la parole qu’Ésaïe, le prophète, a prononcée : Seigneur, Qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Ésaïe a dit encore : Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur cœur, De peur qu’ils ne voient des yeux, Qu’ils ne comprennent du cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Ésaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui. Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. Or, Jésus s’était écrié : Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé; et celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé. Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.