Carême de la Nativité
Saint Nahum, prophète (vers 600 av. J.-C.) ; saint Philarète le Miséricordieux de Paphlagonie (792) ; Sainte Florence, recluse à Comblé (367) ; saint Léonce, évêque de Fréjus (433) ; saint Ananias le Persan, martyr ; Saint Domnole, abbé de Saint-Laurent, évêque du Mans ( 581) ; saint Airy (ou Agéric, Aguy), évêque de Verdun (vers 590) ; saint Éloi, évêque de Noyon et de Tournai (660).
LE SAINT PROPHÈTE NAHUM
Le saint prophète Nahum était originaire d’Elqosh en Galilée et appartenait à la tribu de Syméon. Il vécut au VIIe siècle avant notre Seigneur et prophétisa l’anéantissement prochain de Ninive, la capitale du royaume d’Assyrie, par le roi des Mèdes (en 612), et la restauration du royaume de Juda. Septième des Petits Prophètes, son bref livre décrit avec grandeur le déchaînement de la colère du Seigneur contre les ennemis de son peuple : Il a pour chemin la tempête et l’ouragan, et la nuée est la poussière de ses pieds… Il fait trembler les montagnes et se fondre les collines ; la terre se soulève devant lui, ainsi que le monde et tous ses habitants. Mais le prophète proclame aussi la tendresse de Dieu pour ses élus : Le Seigneur est bon ; Il est un refuge au jour de la détresse et Il connaît ceux qui se confient en lui. De loin, il voit venir Celui qui doit apporter la paix définitive au peuple de Dieu : le Christ. Voici sur les montagnes, les pieds d’un messager de bonne nouvelle qui annonce la paix. Le nom du prophète était lui-même une prédiction de la miséricorde de Dieu, car il signifie « repos », « consolation ». Après avoir accompli sa mission, le saint prophète Nahum s’endormit en paix et fut enseveli dans la terre de ses pères.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du saint prophète, ton 2
Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Nahum, * par ses prières, * nous t’en supplions, sauve nos âmes.
Tropaire de saint Philarète, ton 3
Dans l’abondance de ta foi en Dieu, tu distribuas aux besogneux, Philarète, les richesses t’appartenant ; et, de la compassion ayant fait l’ornement de ta vie, tu glorifias la source de miséricorde, le Seigneur ; prie-le d’accorder un peu de sa tendresse aux fidèles qui t’acclament, Bienheureux.
Kondakion du saint prophète, ton 4
Ton cœur très-pur, illuminé par l’Esprit, * fut le siège d’une brillante prophétie ; * tu vis comme proche ce qui était éloigné, * c’est pourquoi nous te vénérons, * illustre Nahum, prophète bienheureux.
ÉPITRE DU JOUR
I Tim. I, 1-7
Paul, apôtre de Jésus Christ, par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus Christ notre espérance, à Timothée, mon enfant légitime en la foi : que la grâce, la miséricorde et la paix, te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ notre Seigneur ! Je te rappelle l’exhortation que je te fis, à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t’engageai à rester à Éphèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d’autres doctrines, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’œuvre de Dieu dans la foi. Le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns, s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours ; ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc XIV, 12-15
Il dit aussi à celui qui l’avait invité : Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu !