Abstinence de viande – Semaine des laitages
Saint Timothée du monastère des Symboles (IXème s.) ; saint Eustathe, archevêque d’Antioche (377) ; saint Félix, évêque de Metz (128) ; saint Gombert, abbé à Sens (675); saint Avit II, évêque de Clermont (689) ; saint Germain, abbé et saint Rénoald, moine de Moutier-Grandville (VIIème s.) saint Georges, évêque d’Amastris sur la Mer Noire (802-811); nouveaux martyrs de Russie : hiéromartyrs Alexandre (Visliansky), Daniel (Aleferov) et Grégoire (Khlebounov), prêtres (1930) ; hiéromartyrs Constantin (Piatikrestovski), prêtre, Paul (Chirokogorov), diacre (1938), martyre Olga (Kochelev) (1939).
SAINT TIMOTHÉE DU MONASTÈRE DES SYMBOLES
Ayant revêtu le saint Habit angélique depuis sa jeunesse, saint Timothée mena la vie ascétique dans le monastère semi-érémitique des Symboles, au Mont Olympe de Bithynie, qui avait été fondé par saint Théoctiste, et où avait vécu saint Platon avant de devenir higoumène du monastère voisin du Saccoudion [4 avr.]. Ayant mortifié tous les élans de la chair par une longue et sévère ascèse et ayant reçu de Dieu en échange la grâce de l’impassibilité, il avait imprimé en son cœur, par la prière, l’image de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi il put témoigner avec assurance, face aux persécuteurs, du bien-fondé de la vénération des saintes icônes. Le Saint-Esprit avait fait sa demeure en lui et répandait, par son intermédiaire, guérisons, consolations spirituelles et divine charité : les fruits de la grâce qui rendirent son nom éternel dans l’assemblée des Élus. Il trouva le repos probablement vers l’an 795.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire, t. 4
Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n’éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.
Kondakion, t. 4
Comme un astre aux mille feux * qui s’est levé de l’Orient, * tu as fait resplendir * dans les cœurs des croyants * la vertu de tes miracles, bienheureux Père Timothée.
ÉPITRE DU JOUR
Jude I, 1-10
Jude, serviteur de Jésus Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus Christ : que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées ! Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus Christ. Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l’avoir tiré du pays d’Égypte, fit ensuite périr les incrédules ; qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure ; que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires. Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime ! Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc XXII, 39-42, 45 – XXIII, 1 Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Comme il parlait encore, voici, une foule arriva; et celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, marchait devant elle. Il s’approcha de Jésus, pour le baiser. Et Jésus lui dit: Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme! Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: Seigneur, frapperons-nous de l’épée? Et l’un d’eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit. Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit: Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant: Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l’ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n’en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit: Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant: Devine qui t’a frappé. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures. Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis. Alors ils dirent: Qu’avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l’avons entendu nous-mêmes de sa bouche. Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate.