
Les travaux de restauration de l’ancien monastère Sainte-Catherine, au Sinaï, en Égypte, réalisés sous les auspices du ministère égyptien des Antiquités, et qui durent depuis de nombreuses années, sont maintenant terminés. Dans le cadre de ces travaux, le périmètre entourant le monastère a été aménagé, les routes qui y mènent et qui conduisent au mont Moïse ont été réparées, des places de parking pour les autobus ont été créées et un système électronique de sécurité a été installé, a indiqué Romfea.
Avec ces travaux de restauration, le ministère a pour objectif d’augmenter le nombre de visiteurs de ce saint monastère, construit sur le site où le prophète Moïse a parlé à Dieu dans le buisson ardent, situé au pied de la montagne où le prophète a reçu de Dieu les Dix commandements.
Construit entre 548 et 565, le monastère est l’un des plus ancien monastère orthodoxe en activité dans le monde. Il a été ajouté à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2002.
Le monastère a fait l’objet de divers programmes de restauration au cours des dernières années. La basilique Sainte-Catherine avait subi de graves dégâts lors d’un tremblement de terre en 1995. La restauration des murs de l’abside a été achevée en 2011 et celle des mosaïques en 2016. L’ouverture officielle a eu lieu en 2017.
La célèbre bibliothèque Sainte-Catherine, la deuxième plus grande collection de codex au monde, comprenant des textes grecs, arabes, coptes, hébreux, arméniens et albanais, a été réouverte au public en 2017, après sa propre restauration. Au cours des neuf années de rénovation, le mur est de la bibliothèque, dit mur de Justinien, construit au VIe siècle, a été renforcé et rénové, sa façade et son pilier de soutien rénovés.
Plus tôt cette année, le monastère a entrepris un travail de haute technologie de numérisation de ses 4 500 manuscrits – ce qui pourrait facilement prendre jusqu’à une dizaine d’années. Les travaux sur les anciens parchemins, y compris la plus ancienne copie encore conservée des Évangiles, le codex Sinaïticus, datant du IVe siècle, se déroulent sous la conduite d’une équipe grecque qui photographie chaque page en rouge, vert et bleu pour les combiner ensuite avec un logiciel afin d’obtenir une image couleur de haute qualité.