C’était au printemps 1964 – une année difficile pour nos frères Grecs orthodoxes à Constantinople, en raison des actes anti-grecs des Turcs à l’égard de Chypre. J’étais alors à l’école théologique de Halki (dont l’ouverture est toujours interdite par les Turcs). Le Grand Carême venait de commencer. Au monastère de la Sainte-Trinité de Halki, le chantre Stanitsas a chanté avec ses élèves : « Ouvre-moi la porte du repentir, ô