Saint Simon le Zélote, apôtre ; saints Alphée, Philadelphie, Cyrin, Onésime, Erasme et leurs compagnons, martyrs en Italie du Sud (251) ; saint Aurélien, évêque de Limoges (IIIème s.) ; saint Hésychius d’Antioche, martyr (IVème s.); sainte Isidore, fole en Christ (IVème s.) ; saint Fronime (IVème s.), évêque de Besançon ; saints Pallais I (384) et Pallais II (460), évêques de Bourges Bienheureuse Thaïs (Vème s.) ; saint Léonard du Dunois, ermite (VIème s.) ; saint Villebaud, martyr (660) sainte Solange, vierge, martyre à Bourges (880) ; saint Simon, évêque de Vladimir (1226) ; saint Simon, le fol en Christ de Yourievets (XVIème s.).
SAINT SIMON LE ZÉLOTE
D’après une ancienne tradition, saint Simon le Zélote — mentionné par saint Luc parmi les Douze Apôtres (Lc 6,15) — était l’époux des noces de Cana en Galilée, pour lequel le Christ accomplit le premier miracle de son ministère public, en changeant l’eau en vin (Jn 2). Voyant ce miracle, Simon crut de tout son cœur, et il abandonna femme, maison et patrie, pour suivre le Christ, l’Époux céleste des âmes pures. Le jour de la Pentecôte, se trouvant dans la chambre haute avec les autres Apôtres, il reçut le don du Saint-Esprit sous la forme de langues de feu. Alors, véritablement rempli d’un “zèle” divin pour le salut de ses frères, il partit prêcher la Bonne Nouvelle dans de nombreux endroits de l’univers, et surtout en Afrique, où il évangélisa toute la Mauritanie et la Lybie. Puis il parvint, dit-on, jusqu’en Grande-Bretagne, où il illumina de nombreux païens par sa prédication. Il périt crucifié par des idolâtres, à l’imitation de son Maître, et fut enseveli sur cette terre, afin de devenir semence pour le christianisme qui allait s’y développer.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de Pâques, ton 5
Le Christ est ressuscité des morts, par Sa mort Il a vaincu la mort, et à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.
Tropaire de la fête, ton 2
Le noble Joseph, ayant descendu de la Croix Ton Corps immaculé, L’enveloppa d’un linceul blanc avec des aromates et Le coucha avec soin dans un tombeau neuf ; mais Tu es ressuscité le troisième jour, Seigneur, faisant au monde Grande Miséricorde.
Tropaire de la Résurrection du 2ème ton
Lorsque Tu descendis dans la mort, Toi, la Vie immortelle, Tu anéantis l’enfer par l’éclat de la Divinité. Lorsque Tu ressuscitas les morts des demeures souterraines, toutes les Puissances des cieux s’écrièrent : « ô Christ, Source de Vie, notre Dieu, gloire à Toi ! »
Tropaire des Myrrhophores, ton 2
Près du tombeau l’ange apparut aux saintes femmes myrrhophores et clama : La myrrhe convient aux mortels, mais le Christ est étranger à la corruption. Aussi annoncez : Le Seigneur est ressuscité et Il accorde au monde la grande miséricorde.
Tropaire du saint Apôtre Simon, ton 3
Saint apôtre Simon, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu’il accorde à nos âmes le pardon de nos péchés.
Kоndakion du saint Apôtre Simon, ton 2
Tous ensemble, par des hymnes louons * comme bienheureux l’apôtre Simon, * lui qui dans l’âme des fidèles déposa * sans faille la doctrine de la sagesse; * car devant le trône de gloire à présent * il exulte avec les Anges incorporels, * sans cesse intercédant en faveur de nous tous.
Kondakion des femmes myrophores, ton 2
Tu as dis aux myrophores : « Réjouissez-vous ! » et par Ta Résurrection, ô Christ Dieu, Tu as mis fin aux lamentations d’Ève, notre première mère. À Tes Apôtres, Tu as ordonné de proclamer : le Sauveur est ressuscité du Tombeau.
ÉPITRE DU JOUR
Actes VIII, 5-17
Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville. Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient. Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint Esprit.
1 Cor. IV, 9-16 (S. apôtre Simon)
Frères, il me semble que Dieu a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ! Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus Christ par l’Évangile. Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn VI, 27-33
Le Seigneur a dit : Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
Matth.XIII,54-58 (St apôtre Simon)
En ce temps-là, Jésus, étant venu dans sa patrie, enseignait les habitants dans leur synagogue de telle façon que, frappés d’étonnement, ils disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? D’où lui vient donc tout cela ? » Et il était pour eux une occasion de chute. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. » Et là, il ne fit pas beaucoup de miracles, parce qu’ils ne croyaient pas.