Après-fête de la Nativité de la Très-Sainte Mère de Dieu ; saintes Ménodore, Métrodore et Nymphodore, sœurs, martyres en Bithynie (vers 310) ; saints Apelle, Luc et Clément, apôtres des soixante-dix (Ier s.) ; saint martyr Barypsabas (IIème s.) ; sainte Pulchérie, impératrice de Constantinople (453) ; saint Émilien, évêque de Valence (IVème s.) ; saint Salvius, évêque d’Albi (584) ; saint Théodard, évêque de Liège (670) ; saint Eunuce, évêque de Noyon (VIIIème s.) ; saint Aubert, évêque d’Avranches, fondateur de l’abbaye du Mont Saint-Michel (vers 725) ; saints Pierre et Paul, évêques de Nicée (IXème s.) ; saint Paul l’Obéissant des Grottes de Kiev (XIII-XIVème s.) ; saint André, prince, dans le monachisme Joasaph (1453); saint Euphrosynos le Nouveau, de Céphalonie (XVIIIème s.) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Ismaïl (Koudriavtsev), Eugène (Popov), Jean (Popov), Constantin (Kolpetsky), Pierre (Grigoriev), Basile (Maximov), Gleb (Apoukhtine), Basile (Malinine), Jean (Sofronov), Pierre (Yourkov), Nicolas (Pavlinov), Pallade (Popov), prêtres, Mélèce (Fediounev) et Gabriel (Yatsik), moines, Syméon (Tourkine), Tatienne (Grimblit) (1937), Varus, évêque de Lipetsk (1938).
VIE DES SAINTES MARTYRES MÉNODORE, MÉTRODORE ET NYMPHODORE[1]
Ces bienheureuses, sœurs selon la chair, vivaient en Bithynie sous le règne de Maximien Galère (vers 305-311). S’appliquant à orner la beauté naturelle de leur corps de la parure des saintes vertus pour l’amour du Christ, elles se retirèrent dans la montagne, près des sources d’eaux chaudes nommées Pythia. Loin des hommes et de tout souci du monde, elles s’adonnaient à la prière et à la contemplation. Elles devinrent rapidement des demeures du Saint-Esprit, et de nombreuses personnes venaient à elles pour recevoir la guérison de leurs maux, tant physiques que spirituels. Apprenant quelle réputation avaient acquise ces saintes femmes, le gouverneur de la région, Fronton, les envoya quérir par une forte escorte, afin de les interroger et de les pousser à renier le Christ. Étonné par leur sagesse et leur détermination, et constant que rien ne pourrait les persuader d’abandonner leur Seigneur bien-aimé, il fit mettre Ménodore à nu et ordonna à ses bourreaux de la frapper pendant de longues heures, à l’issue desquelles la sainte rendit son âme à Dieu sans avoir cessé, même un instant, de prier. Le tyran fit ensuite comparaître les deux autres sœurs et leur montra le corps nu et meurtri de Ménodore, pensant ainsi les effrayer et refroidir leur ardeur. Mais bien au contraire, elles n’en furent que davantage déterminées à mener à leur tour l’ultime combat. Après leur avoir passé des torches sur tout le corps, les bourreaux leur brisèrent les membres avec des barres de fer. C’est ainsi qu’elles partirent à leur tour rejoindre le chœur des vierges sages dans la chambre nuptiale de leur Époux céleste. Furieux de voir avec quel calme et quelle joie les saintes avaient supporté tous ces tourments, le gouverneur voulut faire brûler leurs dépouilles, afin que personne ne puisse les vénérer. Mais au moment où les corps étaient jetés dans la fournaise, un violent orage éclata, éteignit le feu, permettant ainsi aux fidèles de donner aux saintes martyres une digne sépulture.
[1] Tiré du Synaxaire du Père Macaire de Simonos Petras
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4
Ta nativité, Vierge Mère de Dieu, a annoncé la joie à tout l’univers, car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, qui, en détruisant la malédiction, nous a donné la bénédiction ; en abolissant la mort, Il nous a donné la vie éternelle.
Tropaire des saintes martyres Ménodore, Métrodore et Nymphodore, ton 4
Vous qui avez souffert avec longanimité pour la Trinité et vaincu l’ennemi aux maintes ruses, vous vous êtes fraternellement revêtues de l’Esprit : aussi demeurez-vous avec les cinq vierges, dans le tabernacle céleste, ô martyres, avec les anges, dans la joie devant le Roi de toutes choses.
Kondakion des saintes martyres Ménodore, Métrodore et Nymphodore, ton 4
Vous qui avez souffert avec longanimité pour la Trinité et vaincu l’ennemi aux maintes ruses, vous vous êtes fraternellement revêtues de l’Esprit : aussi demeurez-vous avec les cinq vierges, dans le tabernacle céleste, ô martyres, avec les anges, dans la joie devant le Roi de toutes choses.
Kondakion de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4
Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, et Adam et Ève de la corruption de la mort, ô Immaculée, en ta sainte nativité ; c’est elle que fête également ton peuple libéré de la condamnation pour ses péchés, en te criant : « La stérile met au monde la Mère de Dieu, la nourricière de notre vie ».
ÉPITRE DU JOUR
II Cor. V, 15-21
Le Christ est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu le Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant pas aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu ! Le Christ, en effet, qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous, identifié à notre péché, afin que, en lui, nous soyons identifiés à la justice de Dieu.
ÉVANGILE DU JOUR
Mc I, 16-22
Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le suivirent. Étant allé un peu plus loin, il vit Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux aussi, étaient dans une barque et réparaient les filets. Aussitôt, il les appela; et, laissant leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent. Ils se rendirent à Capernaüm. Et, le jour du sabbat, Jésus entra d’abord dans la synagogue, et il enseigna. Ils étaient frappés de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.