Après-fête de l’Exalation de la Croix ; saint martyr Eumène le thaumaturge, évêque de Gortyne (670) ; sainte martyre Ariadne de Phrygie (vers 130) ; saint martyr Castor d’Alexandrie (IIIème s.) ; saintes martyres Sophie et Irène (IIIème s.) ; saint Ferréol, martyr à Vienne, en Dauphiné (IIIème s.) ; saint Ferréol, évêque de Limoges (VIème s.) ; saint Senier, évêque de Coutances et d’Avranches (VIème s.) ; saints martyrs Bidzina, Shalva et Elizbar (Géorgie, 1660) ; saint Hilarion d’Optino (1873) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Alexis (Kouznetsov), Pierre (Diakonov) (1918), Amphiloque, évêque de Krasnoïarsk, Jean (Vasiliev), Boris (Bogolepov), Michel (Skobelev), Vladimir (Tchekalov), Benjamin (Blagonadejdine), Constantin (Tverdislov), prêtres, Serge (Vedernikov) (1937).
VIE DU SAINT MARTYR EUMÈNE
Dès sa jeunesse, saint Eumène se livra tout entier à une stricte ascèse et à de rudes austérités, auxquelles il joignait heureusement une extrême humilité. Son visage était sans cesse baigné de larmes et personne ne le vit jamais condamner son prochain ou même accepter d’écouter des médisances. Il atteignit un état de vertu si parfait, que les habitants de Gortyne le contraignirent à devenir leur évêque. Docile instrument du Saint-Esprit, il s’acquitta de sa charge avec sagesse, et il accomplit par ses prières de nombreux miracles. De Rome, où il était allé pour illuminer la capitale de ses enseignements divins, il se rendit en Thébaïde, où il mit fin par sa prière à la sécheresse qui régnait, sans avoir voulu accomplir ce miracle. C’est là qu’il s’endormit dans le Seigneur. Les fidèles de la région envoyèrent sa sainte dépouille dans sa patrie, pour qu’elle soit enterrée dans la région montagneuse de Rhaxos, où se trouvait déjà le corps de son prédécesseur, saint Cyrille [14 juin].
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKION DU JOUR
Tropaire de l’Exaltation de la Croix, ton 1
Seigneur, sauve Ton peuple et bénis Ton héritage ; accorde aux chrétiens orthodoxes la victoire sur les ennemis et garde Ton peuple par Ta Croix.
Tropaire de saint Eumène, ton 4
C’est un protecteur, toujours prompt, un défenseur bienveillant qu’en toi, vénérable Père, nous possédons, illustre Eumène, imitateur de Jésus. Christ: faisant couler des fleuves de compassion, tu procures à I’Église un océan de guérisons; sois le refuge de tous ceux qui te vénèrent.
Kondakion de saint Eumène, ton 2
Illuminé par la divine clarté, * pontife Eumène et Père bienheureux, * tu nous éclaires, nous qui chantons avec amour * ton illustre et sainte dormition ; * car sans cesse tu intercèdes en faveur de nous tous.
Kondakion de l’Exaltation de la Croix, ton 4
Toi qui T’es volontairement élevé sur la Croix, ô Christ Dieu, accorde Tes miséricordes au nouveau peuple qui porte Ton Nom. Réjouis les chrétiens orthodoxes par Ta Puissance et donne-leur la victoire sur les ennemis, ayant pour secours Ton arme de paix et trophée invincible.
ÉPITRE DU JOUR
Gal. IV, 28 – V, 10
Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ; et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l’Écriture ? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre. C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice. Car, en Jésus Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité? Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. J’ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera la peine.
ÉVANGILE DU JOUR
Mc VI, 55 – VII, 8
Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus, parcoururent tous les environs, et l’on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l’on apprenait qu’il était. En quelque lieu qu’il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris. Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus. Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées. Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain. Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures? Jésus leur répondit: Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes.