Grand Carême
Saint Tite le thaumaturge (IXème s.), saint Amphien, martyr à Césarée de Palestine et son frère saint Edèse, martyr à Alexandrie (vers 306) ; saint Polycarpe d’Alexandrie, martyr (IVème s.) ; saint Urbain, évêque de Langres (vers 375) ; saint Nizier, évêque de Lyon (573) ; saint Georges de Matskvéra (Xème s.).
SAINT TITE LE THAUMATURGE
Consacré à Dieu depuis sa plus tendre enfance, notre saint Père Tite devint moine dans un monastère de la région de Constantinople, probablement au temps de la persécution iconoclaste. La splendeur de ses vertus, son obéissance absolue et son humilité sans feinte lui firent dépasser en peu de temps, non seulement les frères de son monastère mais tous les moines de ce temps. Il devint par la suite higoumène, et usa envers les brebis du Christ d’une grande douceur et d’une affectueuse bienveillance, transmettant à ses moines la joie et l’amour de Dieu qui brûlaient en lui. Sa pureté angélique le rendit digne d’accomplir un grand nombre de miracles qui lui valurent le surnom de thaumaturge. Lorsqu’il eut accompli dignement sa course, il s’endormit en paix, laissant en héritage à ses disciples sa sainte vie, comme icône vivante de la plénitude des vertus évangéliques.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Kondakion de saint Tite, ton 4
Tu quittas le trouble d’ici-bas, * sage Père, et sereinement * ayant passé toute ta vie, * en thaumaturge tu partis, * vénérable Tite, vers le Christ notre Dieu.
LECTURES DE L’ANCIEN TESTAMENT
Isaïe XXXVII, 33- XXXVIII, 6
À cause de cela, voici ce que dit le Seigneur sur le roi des Assyriens : il n’entrera point en cette ville; il ne lancera pas contre elle une flèche; il ne poussera pas contre elle un bouclier ; il ne t’entourera point de palissades. Il s’en retournera par le chemin qu’il a pris et il n’entrera point en cette ville : voilà ce que dit le Seigneur. J’étendrai mon bouclier sur cette ville pour la sauver à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Et l’ange du Seigneur s’avança, et il extermina dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes; et les survivants se levèrent dès l’aurore, et ils ne trouvèrent que des cadavres. Et Sennachérib, roi des Assyriens, partit et il s’en retourna, et il ne sortit plus de Ninive. Et comme il adorait, dans le temple de Nasarach, le premier de ses dieux, ses fils Adramélech et Sarasar le tuèrent de leurs épées; puis ils se sauvèrent en Arménie, et Asordan, son fils, régna à sa place. En ces jours-là, Ézéchias tomba malade d’une maladie mortelle448, et le prophète Isaie, fils d’Amos, l’alla trouver, et lui dit : Ainsi parle le Seigneur : Donne tes ordres concernant ta maison; car tu mourras, et tu n’as plus guère à vivre. Et Ézéchias se retourna la face contre le mur, et il pria le Seigneur, Disant: Seigneur, souviens-Toi que j’ai marché devant toi dans la vérité, avec un cœur sincère, et que j’ai fait ce qui était agréable à tes yeux. Et Ézéchias pleura des larmes abondantes. Et la parole du Seigneur vint à Isaïe, disant: Va et dis à Ézéchias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David, ton aïeul : J’ai entendu ta prière, et J’ai vu tes larmes, et voilà que J’ajoute quinze années à ta vie. Et Je te sauverai, toi et cette ville, du roi des Assyriens, et J’étendrai mon bouclier sur cette ville.
Genèse XIII, 12-18
Abram demeura en la terre de Chanaan, et Lot habita la ville des riverains, et il dressa ses tentes à Sodome. Or, les hommes de Sodome étaient très méchants et grands pécheurs devant Dieu. Après que Lot se fut séparé d’Abram, Dieu dit à celui-ci : Regarde de tes yeux, et vois, du lieu où tu es le nord et le sud, le levant et la mer. Parce que la terre que tu vois, je te la donnerai pour toi et ta race à toujours. Je multiplierai ta race comme le sable de la terre ; si quelqu’un peut compter le sable dé la terre, Il pourra aussi compter ta postérité. Pars, traverse cette contrée dans sa longueur et dans sa largeur, parce que je la donnerai à toi et à ta race pour toujours. Et, ayant levé ses tentes, Abram vint demeurer vers le chêne de Mambré qui était en Hébron ; et il bâtit en ce lieu un autel au Seigneur.
Proverbes XIV, 27 – XV ,4
Les commandements du Seigneur sont une source de vie ; ils nous font détourner des pièges de la mort. La gloire d’un roi est dans la multitude de la nation ; son affliction, dans le petit nombre de ses sujets. L’homme patient est un vrai sage ; l’impatient, un insensé. L’homme qui a bon cœur est le médecin de l’âme ; un cœur trop sensible est un ver qui ronge les os. Tromper l’indigent, c’est irriter son Créateur ; celui qui honore Dieu a compassion du pauvre. L’impie sera rejeté à cause de sa malice ; l’homme ferme en sa propre sainteté est vraiment juste. Dans le bon cœur d’un homme on trouve la sagesse ; on ne la trouvera pas dans le cœur de l’insensé. La justice élève une nation ; les péchés amoindrissent un peuple. Le serviteur prudent est agréable au prince, et par sa dextérité il évite la disgrâce. La colère perd même les sages : une réponse soumise détourne la fureur ; un mot odieux l’excite. La langue des sages sait ce qui est bon, et la bouche des insensés est messagère du mal. En tout lieu, les yeux du Seigneur observent et les méchants et les bons. Une langue sensée est l’arbre de vie ; celui qui la conservera telle sera plein d’esprit.