Jour de jeûne
Saint hiéromartyr Hiérothée, évêque d’Athènes, sainte martyre Domnine d’Édesse et ses filles Bernice et Prosdoquée (305), saints martyrs Gaius, Fauste, Eusèbe et Chaeremon d’Alexandrie (III), saint Adaucte, martyr à Mélitène (IV), saint Amon (vers 350) et saint Paul le simple (IV) d’Égypte, sainte Aure, vierge, abbesse à Paris (666), saint hiéromartyr Pierre, évêque de Bostra (715), saint Jean Lampadiste, thaumaturge à Chypre (X), saint Vladimir, prince de Novgorod, thaumaturge (1052) ; saints Onésime, Hellade et Amon, reclus des Grottes de Kiev (XIII) ; invention des reliques de saint Gourias, évêque de Kazan, et de saint Barsanuphe, évêque de Tver (1595), saint Étienne Štiljanović, despote de Srem (1540),saint Eudémos Ier, catholicos de Géorgie (1643), saints néo-martyrs de Russie : Démètre (Voznesensky), prêtre (1918), Nicolas (Verechtchaguine), Michel (Tverdovsky), Jacques (Bobyrev) et Tikhon (Arkhanguelsky), prêtres, Basile (Tzvetkov), moine (1937), sainte Chionia (Arkhanguelsky), confesseur (1945).
SAINT HIÉROTHÉE D’ATHÈNES

Saint Hiérothée était, avec saint Denys, un des neuf membres de l’Aréopage. Ils étaient du nombre des quelques auditeurs de saint Paul qui se convertirent, lorsque ce dernier prêcha à Athènes. Quand l’Apôtre repartit, Hiérothée devint le premier évêque d’Athènes, et il se chargea d’initier Denys aux mystères que Dieu avait accordés à son intelligence céleste de contempler. Emporté sur les nuées, avec les apôtres et les saints hiérarques, pour assister aux funérailles de la Mère de Dieu, il entonna alors les hymnes divines avec une telle ferveur, tout entier hors de lui-même et plongé dans la contemplation, qu’il apparut à tous comme divinement inspiré. Ainsi que nous l’avons mentionné dans la notice consacrée à saint Denys [3 oct.], saint Hiérothée ne livra point par écrit le fruit de ses contemplations, ou du moins celles-ci ne nous ont été transmises que sous forme de fragments parmi les œuvres de son disciple. Après avoir réjoui le Seigneur par sa vie et ses enseignements, il s’endormit dans la paix, laissant Denys lui succéder.
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de saint Hiérothée, ton 4
Maître en douceur, sobre en tout * et de noble conscience, comme prêtre, revêtu, * au Vase d’élection tu as puisé * les ineffables vérités; * tu as gardé la foi et, comme lui, * mené ta course à bonne fin; * pontife et martyr Hiérothée, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.
Kondakion de saint Hiérothée, ton 8
Comme évêque d’Athènes nous te célébrons, * nous qui avons connu d’ineffables mystères grâce à toi, * théologien divinement inspiré, bienheureux Hiérothée; * intercède pour que nous soyons sauvés de tout malheur, * afin que nous puissions te dire à haute voix: * Réjouis-toi, vénérable Père sage-en-Dieu.
ÉPÎTRE DU JOUR
Ph. I, 27 – II, 4
Conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens. Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc VII, 31-35 À qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré. Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.