Jour de jeûne (dispense de vin et d’huile)
Liturgie de St Basile le Grand
Paramonie de la Théophanie ; saint prophète Michée (IXème s. avant J.C.) ; Saint Théopempte, évêque de Nicomédie, et saint Théonas, mage, martyrs (303) ; sainte Synclétique d’Alexandrie (350) ; saint Phostère ; saint Ménas le Sinaïte, ascète (VIème s.) ; saint Grégoire d’Acrite (vers 820) ; saint Romain de Carpennision, néo-martyr grec à Constantinople (1694) ; saint Syméon de Pskov-Petchersky (1960) ; saints néomartyrs de Russie : Joseph (Bespalov) et avec lui les 37 martyrs (1921) ; martyr Eugène (Domojirov) (1933) ; Serge (Lavrov), prêtre (1934) ; martyr Matthieu (Goussev)(1938).
SAINT THÉOPEMPTE
Le saint martyr Théopempte était évêque à l’époque où l’empereur Dioclétien déclencha sa terrible persécution contre les chrétiens (303). Ayant bravement confessé sa foi, le saint prélat fut arrêté et, traduit devant l’empereur, il ne craignit pas de blâmer sa cruelle impiété. Il fut jeté dans une fournaise embrasée, mais la grâce de Dieu l’en garda sain et sauf. Après lui avoir arraché un œil, on lui fit boire de force un poison mortel, préparé par un mage païen nommé Théonas. En constatant que le saint restait invulnérable à ses maléfices, celui-ci se convertit au Christ , condamna la tromperie des magiciens, ces collaborateurs des démons, et, à la suite de Théopempte qui mourut décapité, il reçut la couronne du martyre en étant enterré vivant dans une fosse profonde creusée à cet effet.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire, ton 4
Le Jourdain retourna en arrière jadis, / frappé par le manteau d’Elisée, / et les eaux se divisèrent de part en part / après l’assomption d’Elie. / Les flots lui devinrent un ferme chemin / à l’exacte image du Baptême / par lequel nous traversons le cours fluctuant de la vie. / Le Christ se manifeste au Jourdain pour sanctifier les eaux.
Kondakion, ton 4
Descendu en ce jour dans les flots du Jourdain, / le Seigneur dit à Jean : / Ne crains pas de me baptiser : / je suis venu en effet / sauver Adam le premier Père.
ÉPITRE DU JOUR
1 Co IX, 19-27
Bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
ÉVANGILE DU JOUR
Lc III,1-18
La quinzième année du règne de Tibère César, lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l’Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l’Abilène, et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, -la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans tout le pays des environs de Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés, selon ce qui est écrit dans le livre des paroles d’Ésaïe, le prophète : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers. Toute vallée sera comblée, Toute montagne et toute colline seront abaissées ; Ce qui est tortueux sera redressé, Et les chemins raboteux seront aplanis. Et toute chair verra le salut de Dieu. Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. La foule l’interrogeait, disant : Que devons-nous donc faire ? Il leur répondit : Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ? Il leur répondit : N’exigez rien au delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que devons-nous faire ? Il leur répondit : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde. Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient en eux-même si Jean n’était pas le Christ, il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. C’est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple, en lui adressant encore beaucoup d’autres exhortations.
À la grande Bénédiction des eaux
ÉPÎTRE
1 Co X, 1-4
Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ.
ÉVANGILE
Mc I, 9-11
En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection.