A la suite de la parution d’un article dans le quotidien Le Monde laissant entendre que l’avenir du cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois était « incertain », la municipalité de ladite commune a publié un communiqué de presse affirmant le contraire. Il y est notamment précisé : « Depuis près d’un siècle, la ville a toujours veillé à sauvegarder ce patrimoine historique et culturel extraordinaire tant pour la Russie que pour la ville de Sainte Geneviève des Bois, et notamment en conservant les concessions pourtant échues depuis plusieurs décennies. Ce cimetière communal, comptant plus de 5200 sépultures orthodoxes, est classé au titre des Monuments historiques depuis 2001, ce qui en fait l’un des sites les plus emblématiques et les plus visités à l’échelle de notre ville. A l’image de ce que la ville réalise également sur l’autre cimetière communal, elle en assure l’entretien grâce à l’engagement sans faille des services techniques et du service environnement tout
particulièrement. […] Le cimetière ne souffre donc d’aucun désengagement de la part de la municipalité de Sainte-Geneviève-des-Bois. Bien au contraire, consciente du lien intime entre ce site emblématique et l’histoire internationale, la ville maintient une politique d’entretien et d’investissement constante. » Le journal Le Figaro rapporte pour sa part avec l’Agence France presse des propos de Nicolas Lopoukhine, président du Comité d’entretien des sépultures orthodoxes russe (Cesor) du cimetière, qui finance à 30% l’entretien de ces tombes : « La situation internationale est telle que cela a des conséquences sur le financement de l’entretien de ces concessions (…) mais il n’y a pas péril pour le cimetière à court terme. »
Sources : Mairie de Sainte Geneviève des Bois, Le Figaro, Wikipédia (photographie).