Le compte rendu suivant de Jean Liamine, sur la célébration de la fête de la Transfiguration, le 19 août dernier, dans l’église Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde, a été publié sur le site internet de l’Archevêché. Il est suivi d’un reportage sur les agapes qui ont suivi la liturgie.
« Arrivé le 18 août à Royan par le train Paris-Niort- Royan, Mgr Jean de Doubna fut accueilli à la gare par Jean Liamine, Michel Milkovitch et Jacques Cartron.
Un repas a eu lieu, chez les Drs Louise et Jean Liamine et leur petit-fils William-Serguei, réunissant le père Joseph Pavlenciuc, Constantin Davidoff, Mascha et Jacques Cartron, Anna et Michel Milkovitch, ainsi qu’Egor Soloviev.
Au cours du repas ( de carême), Mgr Jean évoqua ses vacances, passées du temps de sa jeunesse, chez ses grands-parents à Royan ; et un souvenir plus récent : en 1974, jeune prêtre, il était déjà venu à Sainte-Radegonde de Talmont, célébrer la liturgie de la Transfiguration, sur invitation de Nicolas Ossorguine.
Dans une ambiance chaleureuse, un « Mnogaya Lyèta » fut chanté et l’on porta des toasts.
Le lendemain matin 19 août, le Dr Liamine vint chercher Mgr Jean et l’emmena à Sainte-Radegonde de Talmont, il y fut accueilli par père Joseph (de la cathédrale de la Sainte -Trinité, quai Branly à Paris), père Alexandre (de la paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov à Bordeaux), et par le père Gabriel de la paroisse Notre-Dame-Joie-des-Affligés à Paris).
Après les heures, la liturgie a été célébrée en deux langue : le slavon et le français, avec un chœur composé par les chantres de la cathédrale de la Sainte-Trinité. Le Notre Père fut interprété en trois langues (également en roumain) ; le Credo fut cantillé par un chantre de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, Egor Soloviev. L’épitre et l’Évangile lus en deux langues. Dans son homélie, prononcée après la lecture de l’Évangile, Monseigneur Jean expliqua la signification profonde de la Transfiguration et nous la fit revivre. Il insista sur « la Parole de Dieu » expliquant pourquoi et comment nous devons continuer à écouter et à entendre la parole divine. Cette parole de vie qui continue à se déverser sur nous par l’Esprit, lors de la divine liturgie.
Le métropolite demanda que l’on chantât « Mnogaya Lyèta » pour tous ceux ici présents, qui perpétuent ici et maintenant l’œuvre de Nicolas Ossorguine, le créateur de cette célébration de la fête de la Transfiguration.
Ensuite « Mémoire éternelle » fut chantée pour le métropolite Euloge et tous les évêques qui lui ont succédé, Vladimir, Georges (Tarassoff), Georges (Wagner), Serge et Gabriel, ainsi que les prêtres venus célébrer à Talmont (et avant dans la forêt de Suzac où Nicolas Ossorguine possédait un terrain) également à la mémoire éternelle de Nicolas Ossorguine, de son épouse Irène, les noms de Nathalie (Davidoff) et de Catherine (Liamine) ont été cités.
Après la liturgie, Mgr Jean a béni un ensemble de très beaux fruits du terroir, en les aspergeant d’ eau bénite.
La célébration a été suivie par des agapes fraternelles. »
Reportage (de Richard di Paola, Kastor Productions) :