Entretien avec Serge Bortnyk, délégué de l’Église orthodoxe ukrainienne au Conseil œcuménique des Églises

Lors de la 11e Assemblée du Conseil œcuménique des Églises, qui s’est tenue du 31 août au 8 septembre à Karlsruhe (Allemagne), Serge Bortnyk, délégué de l’Église orthodoxe ukrainienne au Conseil œcuménique des Églises, professeur à l’Académie théologique de Kiev et au séminaire de l’Église orthodoxe ukrainienne nous a accordé une interview.

Le 27 mai 2022 a eu lieu le Concile local de l’Église orthodoxe ukrainienne (EOU). Il était initialement prévu comme Assemblée clérico-laïque. Pourquoi cela s’est-il produit et quelles décisions importantes y ont été prises pour la vie de l’EOU ?

Le 27 mai, plusieurs événements ont eu lieu simultanément dans la vie de l’Église orthodoxe ukrainienne. Premièrement, il y a eu un Assemblée clérico-laïque, c’est-à-dire des représentants des diocèses de l’Église orthodoxe ukrainienne qui ont pu venir, parce qu’il y avait une guerre en cours dans le pays. Personne ne pouvait savoir à l’avance combien de représentants viendraient. Mais peu après le commencement, tout le monde s’est rendu compte qu’ils étaient assez nombreux, ce qui signifie qu’ils étaient autorisés à prendre des décisions importantes. Pour cette raison, ce jour-là, après le Concile du peuple un synode s’est réuni, puis un concile des évêques, puis un concile local, qui est autorisé à prendre des décisions importantes dans la vie de l’Église et, en particulier, à changer ses statuts. Y assistaient quatre groupes de personnes qui composent l’Église: évêques, moines, prêtres et laïcs. Ainsi, c’est le Concile local qui a décidé que l’Église orthodoxe ukrainienne devenait maintenant indépendante en matière de gouvernance, autonome. Cette Église orthodoxe ukrainienne vit dans l’État ukrainien, ce qui signifie que le centre de la prise de ses décisions se trouve à Kiev, et non à Moscou, comme le croyaient certains de nos détracteurs. Une décision a également été prise quant à la possible restauration de la consécration du Saint-Chrême [par l’Église ukrainienne et non par le Patriarcat de Moscou, ndt]. Il n’y a pas eu de décret de reprise de cette pratique, mais il a été dit que celle-ci, si nécessaire, pourrait être relancée, comme elle l’était avant la révolution de 1917.

Est-il possible de dire qu’après ces décrets l’Église orthodoxe ukrainienne est devenue indépendante, autocéphale ?

Il n’y a pas de procédure simple dans le monde orthodoxe en ce moment pour qu’une nouvelle Église devienne autocéphale. Par conséquent, il n’y a pas eu de proclamation d’autocéphalie, sinon nous aurions été traités de schismatiques. Il n’y avait pas non plus de demande au Patriarcat de Moscou d’accorder l’autocéphalie, car personne ne nous l’accorderait dans notre situation. Mais ce qu’on appelle parfois aujourd’hui « l’autocéphalie technique » a été proclamé. C’est-à-dire que nous affirmons que nous avons les droits de l’autocéphalie complète, mais sans ce statut officiel, qui est reconnu dans l’Orthodoxie universelle. Cela implique une forme d’autonomie dans les prises de décision. Nous ne prenons pas nécessairement des décisions contre Moscou, mais pas nécessairement non plus dans son intérêt. Autrement dit, nous suivons avant tout les intérêts de nos croyants en Ukraine, et maintenant aussi de nombreux croyants à l’étranger qui ont été forcés de quitter l’Ukraine.

Après ce Concile en mai, l’Église orthodoxe russe a déclaré que de facto ce Concile n’a rien modifié, puisque l’Église orthodoxe ukrainienne était déjà indépendante auparavant. Que pensez-vous de cela ?

Je pense qu’on peut dire qu’il y a une lutte d’interprétations différentes. D’une part, l’interprétation de ce qui s’est passé en octobre 1990, lorsque l’Église orthodoxe ukrainienne a reçu une lettre du patriarche Alexis II de Moscou sur les droits à une large autonomie. À cette époque, c’était déjà pas mal. Ces droits ont été étendus et réalisés progressivement. Grâce à eux, notre Église a multiplié le nombre de paroisses, de prêtres, de diocèses, etc. Tout cela était avant le Concile qui eut lieu en mai 2022. Mais nous avons subi beaucoup de critiques de l’extérieur, notamment de l’Église orthodoxe d’Ukraine, pour le fait que notre centre de décision soit situé à Moscou. Moscou influence, soi-disant, notre comportement, et soi-disant nous sommes une Église dépendante de Moscou. Des critiques similaires ont été promues par plusieurs initiatives législatives de la Verkhovna Rada (Parlement d’Ukraine), qui portent dans l’abstrait « sur les Églises qui ont un centre dans le pays de l’agresseur … ». L’Église orthodoxe ukrainienne n’a pas été nommée, mais le débat quant à la question si notre centre est à Kiev ou à Moscou dure depuis quelques années. Et donc la décision du Concile qui a eu lieu en mai a souligné à nouveau et ce n’est pas la première fois, que notre centre est situé à Kiev, et non à Moscou. Par conséquent, de telles lois, qui sont d’une nature si discriminatoire, ne devraient pas s’appliquer à notre Église.

L’attitude des autorités ukrainiennes à votre égard a-t-elle changé dans la pratique après ce Concile ? Ou est-ce que tout est resté pareil ?

En Ukraine, nous existons maintenant dans une situation de guerre. Ce que je peux dire ce que le pouvoir central de l’État ukrainien, en particulier le président Volodymyr Zelensky, le Cabinet des ministres, nous traitent bien mieux que les autorités locales dans certaines régions. C’est-à-dire qu’il existe des exemples dans des dizaines de régions (je ne peux pas donner une liste exacte pour le moment), lorsque les autorités locales interdisent les offices liturgiques de l’Église orthodoxe ukrainienne. Par exemple, ils ferment des églises ou transfèrent de force certaines communautés à l’Église orthodoxe d’Ukraine [autocéphale]. La situation était déjà assez compliquée sous l’ancien président Petro Porochenko, et après avoir reçu le tomos d’autocéphalie en 2019, lorsqu’on a voulu unir de force les deux Églises, deux structures. Cette tendance se poursuit même aujourd’hui après le début de la guerre, précisément parce que beaucoup nous associent au Patriarcat de Moscou, lui-même associé à l’État russe.

Il existe une rhétorique dans l’Église orthodoxe russe qui qualifie la guerre en cours en Ukraine comme étant métaphysique, au sein de laquelle la Russie combattrait l’Occident anti-chrétien. En tant qu’Ukrainien, délégué de l’Église orthodoxe ukrainienne au Conseil œcuménique des Églises, savez-vous si de telles opinions existent dans la société ukrainienne et dans l’Église orthodoxe ukrainienne ?

Comme je l’ai dit, nous vivons dans une situation de conflit d’interprétations. Du côté de l’Église orthodoxe russe vient l’opinion qu’il y a maintenant en Ukraine une guerre entre deux civilisations, qu’il s’agit d’une guerre métaphysique contre le mal mondial, au sein de laquelle les Russes défendent le bien mondial. Je pense que pour l’Ukraine c’est une opinion erronée. C’est avant tout une question géopolitique. Autrement dit, il s’agit de la question avec qui l’Ukraine sera à l’avenir : plus avec la Russie ou plus avec l’Occident ? En tout cas, diverses Églises chrétiennes existent en Ukraine depuis assez longtemps, qui sont davantage axées sur la coopération avec l’Occident. Nous voyons que l’Occident a tendance à mieux accepter les Ukrainiens que les Russes. Il offre davantage de possibilités pour la migration de la main-d’œuvre et des étudiants. Diverses formes de communication mutuelle se développent. Par exemple, ils ont ouvert un régime sans visa… C’est-à-dire qu’il existe des décisions pratiques pour la coexistence de l’Ukraine avec l’Europe. De même, de nombreuses Églises non orthodoxes, telles que l’Église gréco-catholique, comptent un grand nombre de paroissiens vivant en Europe occidentale. Et ils ne pensent nullement que l’Europe est un monde anti-chrétien qui est contre le Christ, comme on le prétend parfois en Russie. Dans l’Église orthodoxe ukrainienne, je pense qu’il existe des attitudes différentes en fonction de l’expérience que les gens ont avec les chrétiens occidentaux. Mon expérience personnelle suggère qu’il ne s’agit en aucun cas d’un mal mondial. La société occidentale a des problèmes, mais elle est aussi plus ouverte et donc ces problèmes sont plus manifestes et l’on peut plus facilement en parler. Il existe également des problèmes similaires en Russie, mais ils sont peu discutés, de sorte que ceux qui sont moins impliqués dans les processus de l’Église les connaissent moins. En général, je crois que le facteur de communication et de dialogue sur la place de l’Église dans la société est très important et il est plus présent en Europe occidentale, dans la tradition que nous recherchons maintenant. Il y a une orthodoxie plus ouverte, des relations plus égales entre les laïcs et le clergé, et il y a aussi un certain nombre d’autres caractéristiques positives qui, me semble-t-il, devraient être acceptées dans l’Église orthodoxe ukrainienne.

Autrement dit, il vous semble que l’Église orthodoxe ukrainienne a une attitude plus positive envers l’Occident que l’Église orthodoxe russe ? Peut-on dire que l’Église orthodoxe russe est plus conservatrice que l’Église orthodoxe ukrainienne ? Comment pourriez-vous expliquer cela ?

Si nous parlons de la différence de perception de l’Occident en Russie et en Ukraine, alors il y a une différence et cela peut s’expliquer ne serait-ce par la situation géographique. L’Ukraine est plus proche de l’Occident. Des millions d’Ukrainiens travaillent et prennent des vacances à l’étranger. Si vous regardez les statistiques des personnes ayant voyagé à l’étranger, leur pourcentage en Ukraine est nettement plus élevé qu’en Russie. La Russie est tout simplement un grand pays, et même si ses habitants ne font que se déplacer à l’intérieur de la Russie, il y aura toujours des choses intéressantes et nouvelles à voir. Les Ukrainiens se déplacent souvent en Europe. Aujourd’hui, par exemple, lorsque la guerre a éclaté, de nombreux Ukrainiens regrettent d’avoir peu voyagé en Ukraine, de mal la connaître, et d’avoir préféré se détendre en Turquie, en Égypte ou ailleurs. Par exemple, pendant de nombreuses années consécutives, suite à mon retour en Ukraine après mes études, j’ai essayé de visiter l’Allemagne au moins une fois par an, au mois d’août. J’ai aussi visité Moscou pour le travail quand c’était nécessaire… Et c’est l’une des raisons pour lesquelles les Ukrainiens connaissent mieux la situation en Occident. Ils n’ont pas peur de lui. Je sais qu’il y a des cas, par exemple, dans la région de Tchernivtsi, où des villages entiers sont partis en Occident. Ainsi, près de Bruxelles, ou plus encore en Italie, il y a des colonies entières d’Ukrainiens. C’est-à-dire qu’il existe de grands groupes de personnes qui ne se déplacent pas seulement individuellement, mais en grands groupes. En conséquence, ils ont une certaine expérience de la vie en Occident. Ils communiquent entre eux et connaissent la situation réelle en tant que telle. Ils ne se font pas d’illusions sur le fait que l’Occident est bon et que tout va bien là-bas. Mais ils ne se font pas non plus d’illusions sur le fait que tout est parfait en Russie. C’est-à-dire qu’ils connaissent plus ou moins la situation et en Occident et en Russie. Et, en conséquence, ils choisissent librement où ils aimeraient aller s’ils étaient contraints de quitter l’Ukraine pour une raison ou une autre.

Quelles sont les relations actuelles entre l’Église orthodoxe ukrainienne et l’Église orthodoxe d’Ukraine ? Selon vous, quelle est la possibilité que ces deux structures fusionnent en une seule ? En combien de temps cela pourrait-il arriver ?

Si nous parlons de la relation entre les deux Églises orthodoxes ukrainiennes : l’Église orthodoxe ukrainienne et l’Église orthodoxe d’Ukraine… Traduit en langues étrangères, tout comme dans notre langue, l’ukrainien, cela ressemble en fait à la même chose. Ce sont trois mots identiques, mais dans un ordre différent. En fait, l’Église orthodoxe d’Ukraine est l’ancienne Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev. Autrement dit, la majorité, l’épine dorsale de l’Église orthodoxe d’Ukraine est constituée de quatre-vingts pour cent ou plus du clergé de l’ancien patriarcat de Kiev. En particulier, je suis prêt à dire qu’ils ont également préservé l’idéologie du patriarcat de Kiev. C’est-à-dire qu’il s’agit principalement d’une église nationale pro-étatique qui lutte contre l’influence russe. De mon point de vue, pour eux, ce n’est pas tant le christianisme, la prédication du Christ qui est importante, mais l’idée nationale et la lutte pour la libération de l’Ukraine de l’influence russe. Nous pouvons dire que cela est important et nécessaire, surtout dans une situation de guerre, mais ce n’est pas la chose la plus importante dont l’Église chrétienne devrait s’occuper. C’est précisément là où nous ne sommes pas d’accord avec l’Église orthodoxe d’Ukraine : sur la compréhension de ce qui est primaire et de ce qui est secondaire pour l’Église. Essentiellement, les deux choses sont importantes, mais quand même, qu’est-ce qui vient en premier et qu’est-ce qui vient en second ? Quant à savoir si une fusion rapide de l’Église orthodoxe ukrainienne et l’Église orthodoxe d’Ukraine est nécessaire … Je pense que ce n’est pas nécessaire. D’abord parce qu’on a vu cette tentative en 2018-2019 pendant le mandat présidentiel de Petro Porochenko. Il a essayé d’unir l’Église en une seule structure et de l’utiliser pour lui-même dans la lutte politique pour la présidence. Il n’a pas réussi, et les Églises ne se sont pas unies. De plus, une situation de confrontation s’est créée lorsque, selon certains rapports, les relations entre les Églises sont devenues encore pires qu’elles ne l’étaient. Il y a des litiges canoniques entre ces Églises qui portent par exemple sur la reconnaissance de la validité des ordinations de l’Église orthodoxe d’Ukraine, et il y a surtout la question psychologique quant à ce que nous sommes les uns pour les autres : des ennemis, des frères, des amis ? Pour cette raison, je pense que la situation est tendue. Et à ce stade, dans les 10 à 20 prochaines années, nous devons avant tout travailler à faire en sorte que la situation soit moins saturée émotionnellement, afin que les deux Églises se développent de manière indépendante dans la société ukrainienne. Il y a assez de liberté en Ukraine. Il y a peu d’influence de l’État sur l’Église. L’État essaie d’aider davantage l’église, par exemple, avec des avantages par rapport au gaz ou autre chose, mais il n’interfère pas dans la situation. Un exemple clair est le choix du métropolite Onuphre, primat de l’Église orthodoxe ukrainienne. L’État n’avait pas de grande influence à ce moment-là. Autrement dit, nos évêques l’ont choisi indépendamment. Il y a eu une tentative d’influencer l’Église, comme je l’ai déjà dit, en 2018-2019 de la part de Petro Porochenko. Mais ce fut une tentative ratée. Presque tout avait échoué. Sur les 100 évêques de l’Église orthodoxe ukrainienne, seuls deux sont passés à la nouvelle structure de l’Église orthodoxe d’Ukraine. Le reste est demeuré dans l’Église orthodoxe ukrainienne. Beaucoup d’entre eux étaient fermement convaincus qu’une telle transition n’était pas nécessaire dans cette situation. Je crois qu’il faut faire une pause dans la volonté d’unir ces structures, et travailler avant tout à faire en sorte qu’il y ait une compréhension mutuelle, une atmosphère plus saine et plus fraternelle entre les chrétiens de ces deux Églises. Par exemple, je crois que nous (l’Église orthodoxe ukrainienne) devrions reconnaître le baptême réalisé dans l’Église orthodoxe d’Ukraine. Nous devons le reconnaître. Mais nous ne pouvons pas reconnaître la plénitude et la canonicité de la structure de cette Église. De même, en principe, nos sacrements sont reconnus par l’Église orthodoxe d’Ukraine. Ainsi, au niveau des gens ordinaires, l’idée que ces deux structures relèvent de l’Église orthodoxe pourra être acceptée. Ensuite, nous pourrons parler de la façon dont nous pourrons unir, dans une prochaine étape, ces structures. Cela se produira lorsqu’il y aura une atmosphère plus saine dans la société, dans les paroisses de villes et villages concrets. Autrement dit, je crois que l’on doit commencer par le bas, de sorte que l’unification des structures au niveau pan-ukrainien soit le résultat de la croissance de la compréhension mutuelle au niveau national.

La remarque du patriarche Philarète (Denisenko) selon laquelle l’Église orthodoxe d’Ukraine a une fausse autocéphalie et qu’elle est sous l’influence du Patriarcat œcuménique est-elle à vos yeux corrects ?

Il existe différentes opinions sur le statut de l’Église orthodoxe d’Ukraine. Au départ, on pensait que toutes les Églises orthodoxes [en Ukraine] s’uniraient. C’était ce qu’espéraient à la fois l’État ukrainien et le Patriarcat œcuménique. Mais cela ne s’est pas produit. Si cela s’était produit à ce moment, alors le statut des droits maximaux garantis par l’autocéphalie aurait été tout à fait correct. Mais étant donné que l’Église orthodoxe d’Ukraine, qui est nouvellement créée, se compose en grande partie de l’ancien patriarcat de Kiev, je pense qu’il est dans ce cas juste qu’elle soit sous un certain contrôle du Patriarcat œcuménique, afin que cette Église prenne connaissance de la réalité des choses, afin qu’elle grandisse progressivement, au lieu de déclarer immédiatement son haut statut. En d’autres mots, l’Église orthodoxe d’Ukraine est une jeune église. Elle a besoin de comprendre où elle en est et seulement ensuite elle pourra grandir dans ce statut. C’est la chose la plus positive que je puisse dire à propos de l’Église orthodoxe d’Ukraine. Il y a beaucoup plus d’opinions critiques à son sujet dans notre Église.

L’Église orthodoxe d’Ukraine a vraiment beaucoup moins de droits que l’Église orthodoxe ukrainienne. Par exemple, elle n’a pas le droit d’ouvrir des paroisses en Europe occidentale, alors que l’Église orthodoxe ukrainienne peut le faire, comme elle pouvait le faire avant même la décision du Concile ayant eu lieu en mai. Mais auparavant, elle le faisait partiellement en accord avec Moscou. Des prêtres ukrainiens étaient envoyés dans les paroisses d’Europe occidentale pour le troupeau ukrainien, et ainsi ce problème était résolu. Maintenant, ce problème est beaucoup plus aigu, car il y a une guerre en cours, et beaucoup ne veulent pas entendre la commémoration du patriarche Cyrille de Moscou lors des services divins où viennent des réfugiés ukrainiens.

Quelles furent les relations entre les délégués des deux Églises orthodoxes ukrainiennes et l’Église orthodoxe russe ici au Conseil œcuménique des Églises ?

La question des relations entre les délégations ukrainienne et russe au Conseil œcuménique des Églises est un peu simplifiée, car l’Ukraine est représentée par l’Église orthodoxe ukrainienne, c’est-à-dire nous, et l’Église orthodoxe d’Ukraine, c’est-à-dire nos frères avec qui nous nous « battons ». Notre relation est très différente. Autrement dit, j’ai de bons contacts personnels et avec l’Église orthodoxe d’Ukraine et avec l’Église orthodoxe russe. Hier, j’ai eu un exemple précis à la gare. Un prêtre de l’Église orthodoxe d’Ukraine s’est approché de moi. Je lui ai parlé. Et puis un prêtre de l’Église orthodoxe russe s’est approché de moi, et ce prêtre de l’Église orthodoxe d’Ukraine s’est écarté pour qu’ils n’aient pas de contact direct… Personnellement, je n’ai pas peur et c’est assez intéressant de communiquer avec les deux parties. Autrement dit, ce statut intermédiaire a souvent ses avantages. Cela permet de communiquer avec ceux qui entretiennent entre eux une relation extrêmement conflictuelle, au sein de laquelle personne ne veut rien changer, et au sein de laquelle chaque partie campe sur ses positions.

Y a-t-il eu une rencontre officielle entre les délégués des deux Églises orthodoxes ukrainiennes et de l’Église orthodoxe russe ?

Il n’y a pas eu de rencontre officielle entre l’Église orthodoxe ukrainienne et l’Église orthodoxe russe. D’ailleurs, elle n’était pas non plus prévue. Mais initialement, il était prévu d’avoir une discussion sur le podium avec la participation des parties ukrainienne et russe. Autrement dit, cela faisait partie des plans initiaux. Mais le ministère allemand des Affaires étrangères a exprimé sa position, qui était de ne pas permettre du tout à la délégation russe de participer à cette Assemblée, en raison du fait qu’ils soutiennent la guerre en Ukraine et, par conséquent, qu’il est immoral, de leur point de vue, d’autoriser la participation de la délégation russe à cette Assemblée. En d’autres termes, il y a eu des discussions difficiles. Je sais à travers des conversations avec des délégués russes, avec des représentants de l’Allemagne, avec des représentants de la direction du Conseil œcuménique des Églises, que la question était de savoir quelle devrait être la relation entre l’État et l’Église en Russie et ici en Occident. Autrement dit, nous critiquons maintenant l’Église orthodoxe russe pour le fait que sa position est indissociable de la politique de l’État. Mais alors l’État allemand, représenté par le président, a-t-il le droit d’imposer aux Églises, en particulier aux Églises allemandes et autres Églises, ce qu’elles doivent faire et comment elles doivent se comporter vis-à-vis de l’Église orthodoxe russe ? Autrement dit, pour le Conseil œcuménique des Églises, la question n’est pas tant de savoir si les Russes sont bons ou mauvais, mais si l’État allemand a le droit d’imposer sa position aux Églises. En fait, cette question est très difficile. En Ukraine, je le mets souvent en avant. Et de fait, je me réjouis d’une certaine façon que cette question se révèle être très aiguë et importante aussi pour d’autres Églises, non seulement en Ukraine, mais aussi dans d’autres pays et dans d’autres contextes.

Propos recueillis par le père Jivko Panev et Veronica Cibotaru.

À propos de l'auteur

Photo of author

Orthodoxie.com

Lire tous les articles par Orthodoxie.com

Articles similaires

La Pentecôte à Alexandrie avec les membres de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique romaine

Le dimanche de la Pentecôte selon le calendrier orthodoxe, le 4 juin 2023, la divine Liturgie et l’office des Grandes Vêpres de la génuflexion ont eu lieu au monastère Saint-Sabbas-le-Sanctifié, à Alexandrie, et étaient présidées par le pape et patriarche d’Alexandrie Théodore II. Concélébraient avec le primat de l’Église d’Alexandrie les participants orthodoxes aux travaux de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Concélébration à l’occasion du premier anniversaire de l’autocéphalie macédonienne

Le patriarche de Serbie Porphyre et l’archevêque d’Ohrid et de Macédoine Stéphane ont concélébré la divine Liturgie le 5 juin 2023, lundi de la Pentecôte selon le calendrier orthodoxe, à l’occasion du premier anniversaire de l’octroi par l’Église orthodoxe serbe du tomos d’autocéphalie à l’Église orthodoxe de Macédoine – Archevêché d’Ohrid. À l’issue de la divine Liturgie, l’archevêque d’Ohrid et de Macédoine Stéphane a remis au patriarche de Serbie Porphyre

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

La célèbre icône de la Sainte Trinité peinte par Roublev est arrivée à la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou

La célèbre icône de la Sainte-Trinité peinte par saint André Roublev au XVe siècle est arrivée à la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou en vue de la fête de la Pentecôte. Pendant des siècles, l’icône était placée sur l’iconostase de la cathédrale de la Sainte-Trinité à la Laure de la Trinité-Saint-Serge. Mais lorsque les communistes arrivèrent au pouvoir, ils transportèrent l’icône au musée de la Galerie Tretiakov de Moscou. Le

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

En Amérique, le nombre de convertis à l’orthodoxie a augmenté

Le nombre de paroissiens orthodoxes a augmenté de 15 % ou plus au cours de l’année, contrairement au déclin des autres confessions. L’Église orthodoxe aux États-Unis attire de plus en plus l’attention de personnes qui n’ont pas de liens familiaux avec elle. Cette tendance s’est intensifiée grâce aux informations largement disponibles sur l’internet, en particulier depuis l’apparition du COVID-19, a rapporté dveri.bg le 1er juin 2023, citant le Wall Street

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Sermon du patriarche Cyrille le jour de la mémoire du saint Alexis de Moscou

Le 2 juin 2023, jour de la clôture de la fête de l’Ascension, fête de l’invention des reliques de saint Alexis, métropolite de Kiev, de Moscou et de toute la Russie, le Thaumaturge, le patriarche Cyrille a célébré la Divine Liturgie en la cathédrale de la Théophanie d’Elokhovo, à Moscou. À la fin de l’office, le primat de l’Église orthodoxe russe s’est adressé aux fidèles : « Au nom du Père,

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

En soutien à l’Église orthodoxe ukrainienne, des fidèles serbes effectuent une procession pendant 3 mois

L’organisation orthodoxe serbe « Pèlerinage du Vidovdan » a dédié aux orthodoxes d’Ukraine sa procession traditionnelle au Kosovo et sur le Mont Athos. Sur le trajet de 1100 km, les pèlerins prieront pour les fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne, ainsi que pour la cessation des persécutions contre celle-ci. Les participants sont partis avec la bénédiction du patriarche de Serbie Porphyre. « Nous avons déjà effectué une procession le 13 mai à Belgrade en

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Les primats de l’Église orthodoxe en Amérique et de l’Église orthodoxe russe hors-frontières ont concélébré en Pennsylvanie

Une célébration commune des primats de l’Église orthodoxe en Amérique et de l’Église orthodoxe russe hors-frontières a eu lieu le 29 mai 2023, lundi de la septième semaine après Pâques et jour de la fête américaine du « Memorial Day ». La divine Liturgie à Saint-Tikhon, le monastère stavropégiaque de l’Église orthodoxe en Amérique, en Pennsylvanie, était présidée par le métropolite de toute l’Amérique et du Canada Tikhon. Concélébraient également avec les

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Le supérieur de la Laure des Grottes de Kiev est assigné à la résidence pour un mois supplémentaire

Un tribunal de Kiev a prolongé l’assignation à résidence du supérieur de la Laure de la Sainte Dormition et des Grottes de Kiev pour cette semaine. Son éminence le métropolite Paul de Vychgorod, qui dirige le monastère depuis 30 ans, avait été assigné à résidence pour une durée de deux mois au début du mois d’avril. Il doit demeurer dans une résidence à l’extérieur de Kiev, sans pouvoir assister aux

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

L’évêque du Kosovo prie pour la paix sur les lieux d’une violente confrontation

L’évêque orthodoxe serbe du Kosovo s’est rendu hier soir dans la communauté paroissiale locale de Zvečan pour prier pour la paix sur les lieux de la violente confrontation de la semaine dernière. L’évêque Théodose de Raška et Prizren a exhorté les fidèles de l’église Saint-Georges : « Nous avons besoin de calme, de patience. Je vous demande de réclamer ce qui nous appartient avec dignité et dans la paix. Si nous

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Situation difficile de l’Église orthodoxe d’Albanie : un rapport du Département d’État

Le Département d’État américain a récemment publié son rapport 2022 sur la liberté religieuse en Albanie, qui contient de nombreuses informations sur l’Église orthodoxe de ce pays. Le rapport note que, selon le recensement le plus récent, l’Église orthodoxe représente environ 7 % de la population albanaise. Le gouvernement a conclu un accord officiel avec l’Église, comme avec plusieurs autres organisations confessionnelles, qui la reconnaît comme l’une des principales communautés

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Pèlerinage de la Conférence épiscopale orthodoxe du Benelux en Géorgie

Rencontre avec le patriarche Élie de Géorgie Du 5 au 10 mai, un pèlerinage en Géorgie a été organisé par la Conférence épiscopale orthodoxe du Benelux à la suite de l’invitation du patriarche Élie de Géorgie. Ce pèlerinage avait été décidé par la Conférence depuis 2020, mais la pandémie du coronavirus avec ses multiples conséquences n’a pas permis sa réalisation. Pendant les cinq jours de ce pèlerinage, les rencontres, les

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Accueil

Articles populaires

Recension: Hiéromoine Grégoire du Mont-Athos, «La foi, la liturgie et la vie de l’Église orthodoxe. Une esquisse de catéchisme orthodoxe»

Ce catéchisme est particulièrement bienvenu pour les parents en attente, pour leurs enfants d’un catéchisme orthodoxe fiable, mais aussi pour un certain nombre d’adultes qui pour des raisons diverses, n’ont pas été ou ont été insuffisamment catéchisés.Présenté en 250 pages dans un beau volume relié, il est l’œuvre du hiéromoine Grégoire (Chatziemmanouil), qui après avoir été un certain temps second du monastère de Stavronikita, s’est retiré depuis plusieurs décennies dans

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Jean-Claude Larchet, « “En suivant les Pères…”. La vie et l’œuvre du Père Georges Florovsky »

Vient de paraître: Jean-Claude Larchet, « “En suivant les Pères… ”. La vie et l’œuvre du Père Georges Florovsky », Éditions des Syrtes, Genève, 2019, 493 p.Le Père Georges Florovsky (1893-1979), après quelques années d’enseignement à Prague et à Paris, fit la plus grande partie de sa carrière aux États Unis où il enseigna dans les plus prestigieuses universités (Harvard, Cambridge, Princeton…). Unissant une vaste érudition, un attachement profond à

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

16 mai (ancien calendrier) / 29 mai (nouveau)

Après-fête de l’Ascension Saint Théodore le Sanctifié (ou le Consacré), disciple de saint Pacôme en Égypte (368) ; saints Guy, Modeste et Crescence (env. 303) ; saint Pèlerin, premier évêque…

Un appel pour aider le père Nicolas Ozoline

Le père Nicolas Ozoline, figure emblématique de l’art iconographique et de la théologie orthodoxe, est face à un défi majeur. Né en 1942 à Brunswick en Allemagne, ce disciple de…

15 mai (ancien calendrier) / 28 mai (nouveau)

7ème dimanche de Pâques. Après-fête de l’Ascension et dimanche des Saints Pères du 1er Concile Œcuménique (325) Saint Pacôme le Grand, fondateur du cénobitisme en Haute-Égypte (348); saint hiéromartyr Euphrase,…

28 mai

7ème dimanche de Pâques. Après-fête de l’Ascension et dimanche des Saints Pères du 1er Concile Œcuménique (325). Saint Eutyque, évêque de Mélitène, martyr (Ier s.) ; sainte Héliconide, vierge, martyre…

100 000 personnes ont participé à la procession de l’Ascension à Belgrade

Environ 100 000 personnes ont participé cette année à la procession de l’Ascension à Belgrade, fête patronale de la ville. La procession a traversé les artères centrales de la capitale, depuis l’église de l’Ascension jusqu’à la cathédrale Saint-Sava. La procession était précédée des reliques de saint Nicolas Velimirović et présidée par le patriarche de Serbie Porphyre, accompagné de plusieurs hiérarques et une centaine de prêtres et diacres. Parmi les fidèles

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Ouverture d’un musée de l’histoire de la cathédrale Saint-Nicolas à Nice

Le 22 mai, jour de la fête de Saint-Nicolas le Thaumaturge – le patron céleste de l’église, dans la crypte de la cathédrale Saint-Nicolas à Nice a eu lieu la cérémonie d’ouverture d’un musée consacré à l’histoire de la présence orthodoxe russe sur la Côte d’Azur. C’est l’Association des amis de la cathédrale russe Saint-Nicolas qui a pris l’initiative de remplir le musée d’objets de valeur, rapporte le site officiel

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

La position de l’Église orthodoxe roumaine à l’égard du partenariat civil en général

Vasile Bănescu, le porte-parole du Patriarcat roumain, a envoyé à la presse une série de clarifications concernant la « position de l’Église orthodoxe roumaine à l’égard du partenariat civil en général ». Texte complet : « Le Patriarcat roumain, en accord avec les autres Églises orthodoxes, désapprouve constamment la promotion de l’idée du partenariat civil, ainsi que sa législation, car il représente non seulement un chevauchement inutile avec l’institution valide du mariage, mais

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

Barbecue traditionnel à Asnières

La paroisse du Christ Sauveur à Asnières organise le dimanche 11 juin après l’office liturgique de la fête de Tous les Saints son traditionnel barbecue au profit de l’église. Au…

Qu’est-ce qui ne va pas en Ukraine dans le domaine de l’Église ?

Récemment, une délégation du Conseil œcuménique des Églises (COE) s’est rendue en Ukraine. Dans quel but, et surtout avec quel résultat, Serge Bortnyk, collaborateur du Département des relations ecclésiastiques extérieures de l’Église orthodoxe ukrainienne (sous l’omophore du métropolite Onuphre) et professeur à l’Académie théologique et au Séminaire de Kiev explique dans une interview exclusive donnée au site Internet ukrainien Dialogtut. Nous vous proposons de lire la traduction française de l’interview.

La suite de l’article est réservée aux abonnés d’Orthodoxie.com!

Pour accéder à un nombre illimité d’articles complets, veuillez :

Déjà connecté ? Veuillez cliquer ici pour rafraîchir la page.

RCF Bordeaux : “Lumières du shabbat”

Le père Jean-Claude Gurnade propose aujourd’hui un livre intitulé «Les lumières du shabbat» qui vient de paraitre aux Éditions Lessius. Un livre passionnant qui permet de rentrer dans une meilleure…

14 mai (ancien calendrier) / 27 mai (nouveau)

Après-fête de l’Ascension Saint Isidore de Chios, martyr (251) ; saint Maxime, martyr (250) ; saint Pons, martyr à Cimiez (257); saint Théraponte, évêque de Chypre et martyr (IVème) ;…

27 mai

Saint Théraponte, évêque de Sardes, martyr (IIIème s.) ; sainte martyre Théodora, vierge et saint martyr Didyme le soldat, d’Alexandrie (304) ; saint Eutrope, évêque d’Orange (Vème s.) ; saint…