Le Département de l’information et de l’éducation de l’Église orthodoxe ukrainienne publie un commentaire du chef du Département, le métropolite Clément de Nijyn et Prylouky, concernant la situation autour de la Laure des Grottes de Kiev à la date du 23 mars 2023.
« Actuellement, les offices divins ont lieu à la Laure, la vie ecclésiale se poursuit, mais, bien sûr, l’anxiété est ressentie parce qu’il n’y a aucune certitude de la part de l’État concernant leurs plans et les motifs de toutes ces déclarations qui ont été faites », a déclaré le métropolite Clément.
Selon lui, « le ministre de la culture et de l’information, M. Tkachenko, a transformé toute cette situation d’expulsion des moines en un feuilleton télévisé, car chaque nouvelle déclaration du ministre contredit la précédente ».
« Il s’agit d’un simple chantage politique : cela signifie que les moines d’une confession doivent être expulsés pour laisser la place à des représentants de l’autre confession. Lorsqu’il est apparu que l’autre confession n’avait pas de représentants et qu’il n’y aurait personne de l’Église orthodoxe d’Ukraine pour vivre ici et entretenir l’ensemble des constructions, y compris les grottes et les églises, sans parler des autres constructions, ils ont eu recours à des insinuations : « Restez ici, me passez dans l’Église orthodoxe d’Ukraine » », a souligné le chef du département de l’information et de l’éducation de l’Église ukrainienne.
Comme le dit le hiérarque, personne parmi la confrérie de la Laure des Grottes de Kiev n’accepte de le faire, car « Église orthodoxe d’Ukraine se révèle être une organisation absolument agressive, qui fonde toute son existence sur l’agression, sur les prises de possession illégales de biens, sur les saisies, sur les menaces, sur le chantage. »
Le métropolite a noté en ce qui concerne les déclarations que la Laure inférieure serait entièrement entretenue par le ministère de la Culture : « Nous avons l’exemple de la Laure supérieure, où le ministère de la Culture a laissé à l’abandon un certain nombre de bâtiments mutilés depuis l’époque soviétique, et où rien n’a encore bougé ».
« Même s’il est écrit qu’il y a une « grande restauration » à part la plaque, il n’y a rien qui indique cette restauration », a souligné Mgr Clément.
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