Les Neuf Martyrs de Cyzique : saints Théognide, Rufus, Théostique, Antipater Artème, Magnus, Théodote, Thaumase et Philémon (IIIème s.) ; saints Diodore et Rhodopien, martyrs (305) ; saint Memmon thaumaturge ; sainte Rictrude de Douai (688) ; saint Basile évêque d’Ostrog au Monténégro (XVIème s.) ; saint Nectaire d’Optino (1928) ; saint Amphiloque de Potchaïev (1970).
LES NEUFS MARTYRS DE CYZIQUE

Ces saints et glorieux martyrs, originaires de différents endroits, furent arrêtés dans la ville de Cyzique (auj. Balikhisar), sur la côte sud de la mer de Marmara, en temps de persécution. Interrogés sur leur foi, ils répondirent avec bravoure en se moquant des superstitions idolâtres. Ils furent alors soumis à différents supplices, mais ils préférèrent s’offrir eux-mêmes, tel un sacrifice vivant, au vrai Dieu en étant décapités, plutôt que de se soumettre au culte des idoles. C’est pourquoi ils devinrent, après leur mort, médecins invisibles qui guérissaient les maux de ceux qui approchaient avec foi de leur tombeau.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire du dimanche du 3ème ton
Que les cieux soient dans l’allégresse, que la terre se réjouisse, car le Seigneur a déployé la force de Son bras. Par Sa mort, Il a vaincu la mort ! Devenu le Premier-né d’entre les morts, du sein de l’enfer, Il nous a rachetés, accordant au monde la grande miséricorde.
Tropaire des saints martyrs, ton 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
Tropaire de S. Basile d’Ostrog, ton 4
Dès la jeunesse tout entier au Seigneur tu t’es donné, Père théophore, passant ta vie dans le jeûne, les peines et l’oraison, pour ton troupeau tu fus un modèle de vertus et Dieu, voyant tes bonnes dispositions, pour son Église a fait de toi un pontife, un bon pasteur; après ta mort il a gardé ton saint corps à l’abri de la corruption; et puisqu’auprès du Christ notre Dieu tu as le pouvoir d’intercéder, pontife Basile, prie-le de sauver nos âmes.
Kоndakion des saints martyrs, ton 2
Le chœur des neuf Martyrs si fermes et lumineux, * confesseurs de la divinité au triple soleil, * à bon droit devant le tribunal lui chantait : * En agréable sacrifice nous t’offrons * nos âmes, nos corps, notre sang, * Dieu de tendresse, Seigneur, * afin que de tes chœurs célestes nous puissions faire partie.
Kondakion de S. Basile d’Ostrog, ton 8
Toi qui dès l’enfance t’es mis au service du Seigneur et qui par le jeûne et les veilles as épuisé ton corps, tu t’es montré un vase d’élection pour l’Esprit très-saint et comme bon pasteur de son Eglise tu as rejoint le Seigneur que tu aimais. Nous t’en prions, souviens-toi de nous qui célébrons avec foi ta mémoire sacrée, afin que sans cesse nous puissions te chanter: Réjouis-toi, Basile, Père très-digne d’honneurs.
Kondakion du paralytique, ton 3
Par Ta divine sollicitude, Seigneur, relève mon âme cruellement paralysée par toutes sortes de péchés et d’actions insensées, de même que jadis Tu as relevé le paralytique, afin que sauvé, je Te clame : ô Christ miséricordieux, gloire à Ta Puissance.
ÉPITRE DU JOUR
Actes X, 1-16
Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne. Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille ! Les regards fixés sur lui, et saisi d’effroi, il répondit : Qu’est-ce, Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenu. Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer. Dès que l’ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d’entre ceux qui étaient attachés à sa personne ; et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé. Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu’à trois fois ; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel.
ÉVANGILE DU JOUR
Jn VI, 56-69
Le Seigneur dit : celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?… C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.