Les décisions des autorités locales d’interdire l’activité des communautés de l’Église orthodoxe ukrainienne [sous l’omophore du métropolite Onuphre, ndt] sont criminelles et illégales, elles doivent être annulées. C’est ce qui est dit dans la déclaration du diocèse métropolitain de Kiev du 7 mai : « De telles décisions sont criminelles et clairement illégales. Elles deviennent la cause de l’affaiblissement interne de notre État dans les conditions de la guerre et un obstacle important à la réalisation de la paix en Ukraine, à laquelle nous aspirons tous, et pour laquelle le sang est versé maintenant », est-il dit dans la déclaration. Il convient de mentionner que 20 cas semblables sont connus aujourd’hui. La situation est particulièrement préoccupante dans la région de Kiev où, en particulier, « l’activité de l’Église orthodoxe ukrainienne est suspendue sur le territoire de la communauté de Brovary ». « Nous soulignons que même la loi martiale n’accorde pas un tel droit aux autorités locales. Aussi, nous sommes enclins à considérer que la prise de décisions de cette sorte provient de l’accord tacite de l’administration militaire régionale, et peut-être même avec sa participation, du fait même qu’il y a des informations selon lesquelles des instructions sont distribuées aux chefs de l’Unité territoriale unie, leur demandant d’interdire l’activité des communautés de l’Église orthodoxe ukrainienne, dans le but de s’en emparer et de les faire passer à l’Église orthodoxe d’Ukraine (autocéphale, ndt) », est-il dit dans la déclaration. Il en ressort que de telles actions des autorités locales « ont le caractère d’une activité subversive et de sabotage ». « Nous appelons les autorités de l’État, les autorités locales, les députés et tous ceux qui sont impliqués dans la prise de ces décisions, à cesser de transgresser les lois et la constitution de l’Ukraine, à annuler les décisions illégales concernant l’interdiction de l’activité des communautés religieuses de l’Église orthodoxe ukrainienne et à ne pas s’assimiler par leurs actes aux ennemis de notre patrie, ainsi qu’à ne pas commencer la guerre religieuse en Ukraine », est-il dit dans la déclaration.