Le mardi 23 novembre a eu lieu dans le diocèse de Borispol (métropolite Antoine- Église ukrainienne placée sous l’omophore de Mrg Onuphre) la canonisation du nouveau saint ukrainien, le père Mykhailo Podelsky, martyr de la période de répression soviétique.
Une trentaine de hiérarques rassemblés autour du métropolite Onuphre et assistés d’environ une cinquantaine de prêtres célébrait l’événement.
La joie des fidèles devrait nous rappeler que l’Église orthodoxe est avant tout une Église placée sous le signe de la « célébration liturgique », de la « glorification du nom de Dieu » (juste doxologie) par l’Esprit Saint là où elle se trouve.
Cette réalité devrait permettre d’aider à rassembler toutes les instances canoniques en une seule réalité locale indépendante des conditions et pressions géopolitiques…
La canonisation du père Mykhailo démontre que la sainteté est le véritable programme social de chaque Église locale (et non le rattachement à des catégories socio-culturelles étatiques). C’est elle qui peut garantir l’existence d’une Église locale réellement vivante et non l’archétype du passé lié aux intérêts politiques et humains.
En ce sens, chaque paroisse devrait représenter l’ensemble de l’Église rassemblée dans le corps du Christ à un endroit donné et qui en garantit l’unité (le rattachement épiscopal n’étant que la conséquence et non la cause de ce principe).
Témoignage du père Jean-Baptiste Garrigou de la Métropole orthodoxe de France qui assistait à l’événement.
Source de la photographie. Vidéo de l’évènement :