L’icône de Notre-Dame de Koursk séjournera prochainement en Europe occidentale. Le calendrier prévu est le suivant, les détails seront disponibles ultérieurement :
- 13-14 octobre : Zurich, paroisses de l’Église russe hors-frontières et du Patriarcat de Moscou
- 14-15 octobre, Bâle
- 15 octobre : Schaffhouse et Frauenfeld
- 16 octobre : Saint Gall et Liechtenstein
- 17-18 octobre, Lucerne et Berne
- 18-19 octobre, Vevey
- 19-21 octobre, Lyon
- 21-22 octobre, Pau
- 23 octobre, Paris (cathédrale du diocèse de Chersonèse)
- 24-25 octobre, Meudon
- 25-27 octobre, Luxembourg
- 27-28 octobre, Bruxelles
- 29-30 octobre, Arnhem
- 30 octobre : Amsterdam
- 31 octobre- 1er novembre : Gibraltar
- 1-2 novembre, Bâle
- 3 novembre, Monte Carlo
- 4 novembre, Cannes
- 5-6 novembre, Menton
- 21-23 novembre, cathédrale de Genève
L’icône de la Mère de Dieu de Koursk est l’une des plus anciennes icônes de l’Église orthodoxe russe. Au XIIe s., au moment de l’invasion tatare, la ville de Koursk fut entièrement détruite et livrée à l’abandon. Une fois, aux environs de la ville, un chasseur remarqua, près des racines d’un arbre, une icône, face contre terre. A peine l’avait-il dégagée pour l’examiner, qu’une source d’eau pure jaillit à cet endroit. Cela se produisit le 8 septembre 1259, en la fête de la Nativité de la Mère de Dieu. Sur le lieu où il avait trouvé l’icône fut construite une chapelle en bois, dans laquelle celle-ci fut placée. A plusieurs reprises, les habitants de la ville de Rylsk, située non loin de là s’emparèrent de l’icône et l’amenèrent dans leur cité, mais à chaque fois l’icône revint à l’endroit de son apparition. À la fin, les habitants de Rylsk comprirent que la Mère de Dieu souhaitait rester sur le lieu de son apparition. Aussi une chapelle en pierre y fut érigée. En 1385, la région de Koursk fut à nouveau dévastée par les Tatares, qui fendirent l’icône en deux moitiés, qu’ils jetèrent dans des directions différentes. Après de longues recherches dans le jeûne et la prière, le prêtre local, qui rentrait de captivité, retrouva les deux moitiés de l’icône, les rassembla et elles se joignirent, tandis que de la fente s’épancha un liquide « semblable à la rosée ».
En 1597, sur le lieu de la chapelle fut érigée une grande église et un monastère qui prit le nom d’ermitage « de la Racine » en souvenir de l’apparition de l’icône dans les racines d’un arbre. Après encore un certain nombre d’épreuves en Russie, la sainte icône partit en 1919 en Serbie avec les émigrés. En 1920, sur la demande du général Wrangel, l’icône revint en Russie – en Crimée – et y resta jusqu’à l’évacuation, dans les premiers jours de la même année. L’icône revint alors à Belgrade, où elle resta jusqu’en 1944. En 1951, la sainte icône fut placée, dans un premier temps, au « Nouvel ermitage de la Racine », à Mahopac, près de New York. Depuis 1957, la sainte icône se trouve en l’église du Synode des évêques de l’Église russe hors frontières, à New York. De temps à autres, l’icône visite les lieux de la diaspora russe.
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